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Rome tremble-t-elle ?

Dans la tribune au premier rang du match de ping-pong entre les "pro-Vatican II" et les "anti-Vatican II", il y a Satan et c'est à peu près tout, quelques bêtes à cornes de seconde classe. A quoi ça rime tout ce ping-pong ? Quand on interroge les joueurs, personne ne sait trop bien. Il y en a qui ont lu des trucs à propos du concile, mais pas beaucoup en fait. L'essentiel c'est de participer.

En fait la seule chose qu'il y a à dire sur ce Concile de Vatican II qui divise le néant et le néant, c'est :

Pourquoi les médiats en parlent autant puisque c'est même pas un sujet crapuleux ? Pas de fillettes qui étouffent sous les décombres, de partie de jambes en l'air, de tas de cadavres ? Ils en parlent tellement que, sans eux, la partie de ping-pong aurait sans doute été interrompue depuis longtemps. Même "Mai 68" qui est dans l'ordre des révolutions ce qu'est le concile de Vatican II dans celui des conciles, même "Mai 68" propose des photos plus sympas.

Vatican II existe d'abord et avant tout par la grâce des médiats. Les autorités médiatiques exigent que l'Eglise se réforme, mais elles ne savent pas bien dans quel but ni comment, l'affaire est ubuesque. Le mariage des prêtres ? Est-ce que le mariage n'est pas lui-même assez "vieille France" et ringard ? Plutôt curieux comme conseil quand on veut moderniser une institution de lui conseiller des trucs à la mode au XIXe siècle ?

Si même l'Eglise voulait se réformer, par la pression médiatique elle en serait empêchée. Dès que le pape dit un truc banal, et s'il cesse de dire des trucs banals j'aimerais bien qu'on me prévienne, le grotesque Alain Juppé, moisissant dans sa magistrature bordelaise auprès d'une femme qui n'a guère l'air beaucoup plus joyeuse et moins bottée que lui, Alain Juppé éprouve le besoin de lâcher une caisse, de mettre le pape "dans le vent", pour se faire mousser un peu.

Les médiats ne peuvent pas avoir l'Eglise plus à leur botte qu'ils l'ont, à moins d'exiger du primat des Gaules Mgr Barbarin de présenter la météo en robe à fleurs, ou au Père La Morandais de jouer dans "Plus belle la vie", propositions que ces deux bêtes de scène ne sauraient décliner, bien sûr, tant ils ont chevillé à l'âme le sens de la dignité ecclésiastique et de l'"esprit du Concile".

 Les derniers chrétiens auront beau faire, ils ne parviendront jamais à encenser ni trompetter Rome autant que les premiers chrétiens l'ont haïe et vilipendée.

 

 

 

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