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  • Piège de la Femme

    Le piège de la femme est "éventé" par la mythologie antique. Plusieurs fables illustrent le thème de la femme-piège, juives d'abord, mais aussi grecques, probablement sous l'influence de celles-là.

    A rapprocher de : "La femme est l'avenir de l'homme.", résumé de la mystique moderne. En effet, le tropisme de l'avenir est équivalent au "piège de la femme".

    On devrait définir le chrétien comme "un homme sans avenir", le contraire d'un "homme pressé" (les hommes sont pressés par l'avenir, et souvent cette pression les tue prématurément, ce qui laisse entrevoir la parenté de l'avenir et de la mort, que ce sont des ressorts proches.)

    Je ne peux m'empêcher d'observer le formidable effort déployé pour transformer le chrétien en "homme plein d'avenir", par des clercs soi-disant chrétiens. Est-ce que les familles soi-disant chrétiennes ne sont pas celles qui ont le plus grand souci de l'avenir, qui le cajolent, se plaisent à disserter à l'infini sur cette hypothèse ? Est-ce que beaucoup de prêtres chrétiens ne célèbrent pas la liturgie de l'Avenir ? 

    C'est pourquoi Jésus-Christ dit "bientôt" à ses apôtres en parlant du salut et de son triomphe.

    Cet avertissement juif est-il périmé ? Les chrétiens savent (Paul de Tarse le leur a expliqué en long et en large) que Jésus a aboli la loi juive EN CE QU'ELLE ETAIT IMPURE, c'est-à-dire distante de l'amour spirituel de Dieu. Or le "piège de la femme" a une signification spirituelle, et non seulement temporelle ; on le reconnaît notamment à la "femme-piège" représentée dans l'apocalypse de Jean.

    L'erreur du clergé juif et sa loi autorisant la lapidation des femmes est d'ignorer le motif spirituel de la fable, en la réduisant à une disposition temporelle. Le salut n'est pas une question d'organisation matrimoniale. Paul de Tarse ne commet pas cette erreur : d'abord il définit le mariage comme un lien strictement temporel, en s'appuyant sur l'avertissement du Messie contre la chair ; à ceux qui doivent se résoudre à se marier (sous-entendu par faiblesse), Paul se contente de donner un conseil, désormais presque caduc dans un régime de droit moderne où l'Etat est omnipotent sur le plan du droit civil.

    Le voeu de Paul est que l'union de chair gêne le moins possible l'effort pour gagner le salut offert par dieu. Paul paraît sexiste, mais il ne l'est pas ; il fait une concession à la vertu, qui exige de bien se connaître, par conséquent de ne pas ignorer la différence naturelle entre un homme et une femme.

    Le texte juif antique dit aussi : "Satan a tendu un piège, et il est tombé dedans.", car il y a une femme sans avenir, qui restera fidèle à son époux Jésus-Christ, c'est l'Eglise des saints, hommes ou femmes.