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  • Sade ou Shakespeare ?

    Faut-il jeter Sade à la poubelle, suivant le désir des censeurs puritains ? On aurait tort de croire que les puritains n'ont pas de désir ; leur désir de censure est un désir en creux, un désir potentiellement sadique.

    C'est peut-être la seule leçon à tirer de Sade : derrière le puritanisme sommeille un sadisme, un désir de couper la tête du roi, ou de trancher les parties génitales des cinéastes, les rois de notre époque où l'illusion tient lieu de droit divin. Posséder, la suprême illusion - être possédé, la triste réalité.

    Si l'on jette Sade, on devra aussi brûler Barbey d'Aurevilly, ce Sade à repentirs, un vrai piège à filles comme le "divin marquis". Barbey avait, dit-on, une certaine expérience de la fascination que les types démoniaques exercent sur les bas bleus.

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  • Contre-culture

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  • Vive l'euthanasie !

    Je voudrais dire ici, en peu de mots, pourquoi il est logique pour un chrétien de proclamer : "Vive l'euthanasie !"

    Tout d'abord il me faut revenir sur le propos grotesque, pour ne pas dire ubuesque, du pape Jean-Paul II, mettant sur le même plan l'avortement et l'euthanasie !? Il traduit l'ignorance radicale des lois de l'économie. L'avortement de masse, pratique typiquement occidentale (industrielle et capitaliste), ne saurait être mis sur le même plan que l'euthanasie : la vie d'un enfant potentiel n'a certainement pas la même valeur économique que celle d'un vieillard agonisant.

    Il est important de noter ici le défi lancé par Jean-Paul II à la raison naturelle, c'est-à-dire au bon sens paysan - tout en relevant au passage que le consentement à l'avortement de masse révèle un aspect fondamental du capitalisme : c'est une économie mystique, une "culture de mort". Un chrétien ne saurait se soumettre au capitalisme pour cette raison qu'il est une religion de morts-vivants.

    (...)

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