Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Père Noël et Nicolaïtes

    La secte et la doctrine sataniques des "Nicolaïtes" sont condamnées dans l'évangile de Jean, dans le passage de l'apocalypse où sont admonestées tour à tour sept Eglises se réclamant de Jésus-Christ afin qu'elles s'amendent.

    Ce passage comme d'autres passages des Evangiles indique la persistance du mensonge revêtu des habits de la vérité chrétienne jusqu'au Jugement dernier.

    La secte des "Nicolaïtes" demeure assez mystérieuse comme d'autres passages de l'apocalypse touchant à l'expression de la puissance de Satan, dont on sait qu'il gouverne le monde à travers les personnes vaniteuses.

    Le prénom "Nicolas" n'a peut-être aucun rapport avec la secte des Nicolaïtes, caractérisée par l'impudicité et la propagation de la doctrine du faux prophète Balaam parmi les chrétiens.

    Il reste que le personnage de Saint-Nicolas, laïcisé en Père Noël, se superpose aujourd'hui à la figure de Jésus représenté comme un enfançon dans une crèche. Noël devient ainsi une fête "oecuménique", à la fois chrétienne, païenne (car elle coïncide avec le solstice d'hiver), et parfaitement mondaine compte tenu de sa connotation mercantile.

    Le meilleur moyen de reconnaître une doctrine satanique déguisée en doctrine chrétienne, c'est-à-dire une doctrine qui indique l'amour là où il n'est pas, est de reconnaître le principe païen sous le déguisement.

    La doctrine démocrate-chrétienne simplifie grandement le travail car les apôtres de la démocratie-chrétienne nient tout bonnement l'existence de Satan, pour ne désigner qu'un "principe du mal" (= tout ce qui nuit aux élites démocrates-chrétiennes). On est ici en présence d'une "tradition" qui a complètement rompu les amarres avec la parole de Dieu qu'elle prétend véhiculer.

    On peut définir le paganisme de façon sommaire comme une "culture de vie". Il n'y a pas de "culture chrétienne", il y a une exigence de pauvreté. Quant à la vie, elle n'est pas sacrée en soi pour les chrétiens comme elle l'est pour les païens qui la voient renaître au printemps. Les chrétiens visent la "vie éternelle" et sont prêts pour l'atteindre à ne pas vivre comme le reste des hommes, qui s'accommodent de la condition humaine marquée par le péché.