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jean-philippe domecq

  • Petit traité d'art contemporain (4)

    Dans la vulgate ou le jargon sur l'art contemporain, Jean-Philippe Domecq croit nettement distinguer l'influence d'une tournure d'esprit marxiste. C'est marrant, moi j'aurais plutôt vu l'influence de toute cette philosophie importée de Pologne, de Prusse ou du Danemark, les Kant, Kierkegaard, Heidegger, tous ces "boulets" que la pensée occidentale charrie - jusqu'à quand ?

    La preuve de notre désaccord sur ce point, c'est que Domecq cite Finkielkraut dans son essai, alors que selon moi on ne peut pas prétendre au sérieux ET citer Finkielkraut, c'est incompatible ! La pensée de Finkielkraut est en effet l'exemple typique d'une pensée qui s'adapte en permanence aux circonstances. Ou bien ce sont les circonstances qui sont adaptées à Finkielkraut ? J'hésite…

    Bon, mais sans doute Domecq n'a-t-il pas lu attentivement Finkielkraut… Peu importe. Qui de nous deux a raison ? Marxisme-hégélianisme ou existentialisme ? Un mélange des deux ? Le fait est qu'il n'y a aucune cohérence dans la vulgate de la critique d'art contemporaine. Qu'il s'agisse de Jean Clair, de Jacques Thuillier, de Catherine Millet, d'Yves Michaud ou d'Apollinaire (« Si la peinture de Matisse devait ressembler à un fruit, ça serait à une orange. »), chacun a ses petits trucs, joue sa petite partition personnelle. C'est un sabir en plus d'être une vulgate.

    Que faut-il en déduire ? Que Domecq se trompe ? Que je me trompe ? Ou que la critique d'art n'a pas beaucoup d'importance ? Dans ce cas-là je ferais mieux de me taire et d'aller nager un peu…