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reportage

  • Culture de Mort

    Vu un reportage sur des putains mexicaines, qui donnait un aperçu de leur religion ; les nonnes ne sont pas les seules à être dévotes, les putains le sont aussi. L'obsession sexuelle est une caractéristique des personnes immatures, que celles-ci aient des moeurs dépravées ou puritaines.

    Ces putains mexicaines se prosternent et prient ce qu'elles appellent "la sainte mort", figurée par une femme qui ressemble à une déesse païenne, mâtinée d'attributs catholiques.

    Il n'est pas difficile de comprendre à quel mécanisme psychologique cette dévotion correspond ; il s'agit, pour des personnes qui frôlent la mort chaque jour -la prostitution n'est pas aseptisée au Mexique comme elle est dans les pays surdéveloppés-, de tenter d'apprivoiser cette puissance naturelle. On retrouve souvent chez les soldats semblable dévotion, compte tenu du danger qu'ils courent.

    Parfois encouragés par des prêtres chrétiens, de tels rituels relèvent de l'antichristianisme puisqu'il s'agit de présenter sous un jour mensonger une religion qui repose sur la vérité. Les chrétiens ne doivent pas se montrer moins sévères avec de tels travestissements de la vraie foi que le Christ s'est montré sévère avec les pharisiens.

    La culture de mort est donc le propre des personnes faibles et soumises. Elle s'est répandue dans les temps modernes en proportion de l'asservissement croissant des hommes à des systèmes politico-économiques qui les dépassent. La techno-science est un exemple de système auquel l'esprit de l'homme moderne adhère, en même temps qu'il a peu de prise sur lui et que son fonctionnement lui échappe.

    Nietszche a parfaitement raison de voir en l'homme moderne un esclave ; reste à savoir si cela tient aux effets désastreux du christianisme comme N. le prétend, ou bien à une stratégie de Satan.