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  • Malgré la canicule

    L’empressement de Chirac à se couvrir de la gloire de Zidane à Berlin, puis à se couvrir de l’innocence de Dreyfus à Paris… toute ces déplacements de notre Président, joyeux vieillard ingambe malgré la canicule, me font douter qu’il se résigne à partir à la retraite.
    Il ne rêve que de faire mordre la poussière au premier de la classe, le petit Nicolas Sarkozy, quitte à léguer son sceptre à Ségolène, pour être galant jusqu’au bout. Cette analyse politique me séduit.

    À propos de l’innocence de Dreyfus, le vicomte de V., qui a un peu de sang juif, me fait remarquer à la terrasse d’un café que si cette innocence est à peu près établie en ce qui concerne les faits dont il était principalement accusé, cela ne signifie pas son innocence complète. La justice des hommes a peut-être été trop prompte à peindre en blanc ce qu’elle avait peint en noir la veille ? Les maîtresses de Dreyfus, son goût pour les jeux d’argent ne le rendaient-ils pas facilement corruptible ?

    Je trouve que mon ami le vicomte de V. abuse de sa position ! Sous prétexte qu’il a une grand-mère juive, il peut énoncer à haute voix ses opinions, et moi je suis à la merci du premier délateur venu au cas où je franchirais la ligne rouge ? Quelle injustice ! Je lui pardonne parce qu’il est peut-être le dernier Français juif à avoir de l’humour.

    Pour moi, je préfère m’en tenir à la présomption d’innocence de Dreyfus. Pas le temps pour me faire une opinion particulière en me plongeant dans les milliers de pages des opportunes biographies qui lui sont consacrées.

    Pourquoi autant de pages, bon sang, est-il si difficile que ça à discupler, Dreyfus ?