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  • Reprise des hostilités

    J'ai un peu craqué, j'avoue. J'ai fui, je me suis retiré quelques jours en Combrailles, auprès d'un monastère bénédictin. Les psaumes en latin, le silence, l'anonymat, tout ça est réconfortant. Et pas un seul bobo à l'horizon ! La détente complète, quoi.

     

    Paris, c’est très joli, il y a tout ce qui faut, la peinture classique du Louvre, de jolies femmes, de bons restaurants, des librairies, mais je finissais par me sentir un peu assiégé, tout de même.

     

    J’ai pu communier à la “nostalgie du Moyen-âge” des moines, c’est-à-dire l’aversion pour les gadgets et une certaine lenteur indispensable pour accomplir de belles choses. Sauf au réfectoire. Ils bouffent trop vite. C’est mauvais pour la digestion quand on est pas habitué. Très nette cette nostalgie chez certains, surtout le frère Guillaume, venu de l’Arizona, habitué à l’inconfort de la campagne mais pas à l’architecture romane. Pétrifié d'admiration, il est.

     

    Avec ça un peu de “lapining” pour me défouler, ce sport dont je suis adepte depuis ma prime enfance, qui consiste à gambader joyeusement dans les fourrés, par-dessus les clôtures et les rochers, à dévaler les pentes - certains préfèrent l'expression plus martiale d'“azimut brutal”.