Le Grand Débat
« Qui c'est qui va gagner ? »
Quelques éléments de réponse à l'attention des turfistes les plus passionnés. Il ne fait guère de doute que les philosophes voteront pour Sarkozy et les poètes pour Ségolène, je pense particulièrement aux peintres…
Pourquoi les philosophes ? Eh bien, mais parce que c'est une longue tradition chez les philosophes de toujours se fourvoyer, Platon dans le communisme, Diderot dans l'athéisme, Rousseau dans l'égalitarisme, Maurras dans la germanophobie, Fourier dans le fouriérisme, Malraux dans le primitivisme, Heidegger dans le nazisme, Finkielkraut dans le mendésisme-sarkozysme, Nicolas Hulot dans l'écologisme, etc., la liste est interminable.
On m'objectera Sollers et BHL, qui se sont prononcés en faveur de Ségolène. Mais Sollers et BHL ne sont ni des poètes ni des philosophes, ce sont des petits malins, des caméléons ; il est évident que sous n'importe quel régime, théocratique, fachiste, communiste, byzantin, serbo-croate, la réussite sociale de BHL ou de Sollers serait la même.
Vu comme ça, les philosophes d'un côté, les poètes et les peintres de l'autre, ont pourrait penser que la partie est jouée d'avance, même en n'incluant pas Guy Roux, Francis Lalanne et Philippe Candeloro dans la catégorie des philosophes - mes chouchous, mais sans doute parce que je ne suis pas philosophe moi-même - : ça serait sans compter le vote des chômeurs, des retraités et des étudiants.
Commentaires
Bah ! entre les philosophes-comédons et les poètes-pustules de notre temps télévisuel nous n'avons que l'embarras du choix pour nous tromper avec des gens de mauvais goût !
iPidiblue homme de goût donc solitaire qui trompe ses vices dans le silence et la macération.
Placer Nicolas Hulot dans les philosophes, vous tenez la forme. Certes il n'est pas poète. Mais ceux qui ne sont pas des poètes, sont ils obligatoirement des philosophes?
Ces petits cons dont l'on faict fête,
Où le vit ne met que la tête,
N'assouvissent point mon désir ;
J'aime les cons de belles marges,
Les grands cons qui sont gros et larges,
Où je m'enfonce à mon plaisir.
Les cons si estroits de cloture
Mettent un vit à la torture
Et le laissent sans mouvement ;
J'aimerois mieux branler la pique
Que de foutre en paralitique ;
Le plaisir git au remument,
Dans le grand con de ma Maîtresse
Mon vit peut montrer son adresse,
Aller le trot, aller le pas,
Chercher par tout son adventage,
Et monter d'étage en étage,
Maintenant haut, maintenant bas.
...
@ iPidiblue : excellent ! source svp ???
Ca me dit qq chose , mais je sèche - si je puis dire ...
Pierre Motin ! Il aurait mieux fait de s'appeler Pierre de La Motte, 1566/1610 beaucoup encouragé par Henri IV et ami de Mathurin Regnier.