Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

666

Le caractère autodestructeur de la crise capitaliste nous rappelle que le libéralisme est une biologie. C'est-à-dire raisonnant, comme les religions, par analogie avec les phénomènes biologiques. C'est une constante depuis l'aube de l'humanité, le discours libéral procédant en quelque sorte à l'adaptation à la nouvelle donne politique, introduisant la notion de vitesse autrefois masquée dans l'idéologie politique.

La doctrine libérale n'a jamais été capable de rien anticiper, pour la bonne et simple raison que ce n'est pas son rôle, étant destinée plutôt à justifier et rassurer. On peut d'ailleurs désigner les théoriciens libéraux les plus imbéciles comme étant ceux qui n'ont pas conscience du caractère religieux du "pari" libéral. Derrière le libéralisme comme derrière tous les fanatismes, on retrouvera l'aspect fictionnel et hypothétique (quand la science pose le principe, opposé à celui de l'hypothèse, de l'expérience). Le chacal libéral n'a que l'expérience du sophisme. Coupez-lui la langue et il ne sera plus rien, étant donné qu'il ne sait rien faire.

Le procédé de nombreuses religions - ou du code civil -, consiste en effet à attribuer au métabolisme (coït, consommation, décès) une valeur mystique, afin d'inciter ses membres au sacrifice. La plus vulgairement répandue de ces valeurs est le sentimentalisme.

Karl Marx a compris comment cette religion paysanne s'est imposée dans le monde industriel, contre le christianisme dissuasif de toute doctrine sociale, avec l'aide des institutions protestantes ou catholiques.

Elle s'est imposée grâce à l'esclavage, étant des plus efficaces à répondre au besoin de l'opprimé d'une justification, même simpliste et fragile, à son existence.

Marx a aussi compris comment, en ôtant toute valeur spirituelle au sacrifice humain, en incitant l'homme à ne pas s'accommoder de la mort comme but ultime, Jésus-Christ a sapé toute architecture ecclésiastique pour tous les temps.

Certains artistes contemporains un peu naïfs croient contribuer à l'élucidation du monde en produisant des oeuvres macabres, mais la publicité n'est pas moins noire que ne le furent les doctrines religieuses précédentes. Le capitalisme est une fête des morts infinie, avec son lot de suicidés qui n'arrivent pas à tenir le rythme, malgré tous les efforts du clergé de Satan à son chevet pour ranimer la flamme de la foi dans le néant social.

Le Capital chancelle sous son poids de grand corps boulimique qui ne parvient plus à trouver une nourriture suffisante. Il n'est plus la brute repue qu'il fut pendant des lustres, justifiant viols, vols, conquêtes par les "droits de l'homme", exerçant sa domination sans partage. Il redevient une bête sauvage.

La seule Eglise dont les portes peuvent prémunir contre l'Enfer n'a rien à voir avec la brigade mondaine de Benoît XVI, qui n'a de cesse de peindre la société aux couleurs de l'arc-en-ciel. C'est l'Eglise du Christ qui n'est pas de ce monde.

+

Self-destruction of Great Army of Babylon does remain us that Capitalism is 'biological'. I.e. a religion, as it is the duty of priests to justify the labour of slaves that are building the Tower.

Due to their lack of imagination, clergymen always change Biology into Mysticism. I could not believe my Ears when I heard recently in a 'catholic' ceremony a guy who was loudly praising the 'God of Fecundity', and no reaction of his Chief, though this 'God of Fecundity' is better known by Christian people under the name of Satan, with his cross, horns, flute and goat legs (Bacon-Shakespeare gives a good explanation of this painting in 'Wisdom of the Ancient'.)

Just because he was a good reader of Shakespeare, contrarily to French dummy René Girard, Dr Johnson understood that the Devil is 'capitalism inventor'.

Pagan or basic religion (I do not speak about Aristotle's religion that says 'Human is not made for Working') constantly do that: a bad theology made with biology. We easily can understand why it was baptized by nazism 'a Science', not a 'Theology'. But it is a golden rule througout History, perhaps better known in the USA than in France, that there is no Science which is not a theology either; and that there is no Theology that is not a Science too.

Karl Marx understood why this basic pagan religion became the first in modern industrial slavery, though there is no social rule in the Gospels. Just because it is the more efficient to make people work for nothing, believing it is everything. 'Social religion' is just a trick. Rich people do prefer more psychedelic drugs.

Marx & Engels understood too why Jesus-Christ, denying every spiritual value to human sacrifice, himself assassinated for social reasons, prohibited the building of a new Babylon, that is always 'anthropology in the name of God'.

'Dead is not for you but the devil's apostles.' says Jesus-Christ, and there is no Christian Church on this basis in this World forever, but only Aegyptian or Roman.

Careful of the Giant who does not know where to find blood today, what makes him more dangerous he was during last decades, cynical monster raping and steeling "in the name of Human Rights".

Les commentaires sont fermés.