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L'Antichrist Benoît XVI

Je répète que la voie la plus sûre, s'agissant de l'antéchrist et du nombre de la bête (666), que les chrétiens sont incités à élucider, est de chercher à reconnaître un principe plutôt qu'une personne.

- Bien sûr il n'y a pas de principe qui ne procède de la matière, contrairement à ce que le raisonnement anthropologique ou fonctionnel peut inciter à croire, pour le besoin de l'exploitation de la nature ou de l'univers. Ainsi les cartes des géographes aplanissent la terre et on perd le sens de la forme pour le besoin de l'information.

- C'est-à-dire que le principe peut traduire l'influence d'un astre, ou de plusieurs : la terre, la lune ou le soleil ; ce dernier a toujours brillé au-dessus des grandes théocraties païennes, y compris sous le règne de Louis XIV en France, où certains théologiens introduisirent dans le christianisme le principe de la prédestination, pour le besoin de la cause humaine. La méthode du moraliste qui consiste à mettre dieu à son service est sûrement la meilleure façon de passer théoriquement pour un saint. Comme c'est en outre aussi cette méthode qui interdit de comprendre qui est dieu, son artifice se laisse voir assez facilement.

- Cela n'empêche pas les personnages perçus a posteriori comme des incarnations du diable : Néron, Louis XIV, Napoléon, Staline, Hitler, etc., ayant tous dominé le monde à un moment donné, avant d'être engloutis par lui, d'être mûs par le principe général que nous recherchons. Nitche, s'exprimant au nom de l'antéchrist, résume ainsi : "volonté de puissance", niant que le dessein des chrétiens ou des anarchistes (pacifistes) d'y échapper absolument puisse être une force. Nitche déplore comme Napoléon la mort des anciens dieux qui confortaient l'élite, sans se rendre compte que le prolétariat est le nouveau souverain, divinisé suivant les mêmes règles que l'aristocratie auparavant, parce que sa volonté de puissance et sa capacité de production sont plus grandes.

- Ce n'est pas l'appartenance de l'actuel pape aux jeunesses hitlériennes dans sa jeunesse qu'on doit trouver étrange. L'apôtre Paul était lui-même romain avant de devenir chrétien. Les références à l'éthique nationale-socialiste allemande de Benoît XVI et son école de cacouacs de Francfort sont en revanche parfaitement étrangères au christianisme. L'identité juive ou chrétienne n'existe que sur le modèle de l'identité nationale-socialiste. Rien ne dit que la croisade économique menée par la démocratie-chrétienne a été, est, ou sera moins sanglante que celle de Bernard de Clairvaux autrefois.

La chiennerie du clerc qui prescrit au soldat de trucider autrui dignement excède largement les boucheries commises par des maladroits.

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