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La Preuve de Satan

Si tu es démocrate-chrétien et que tu ne crois pas dans Satan, va à Los Angeles, au pays où l'on fabrique le cinéma et l'on feint moins d'ignorer qu'il y a deux sortes d'anges que dans les lieux d'aisance aseptisés de la démocratie-chrétienne.

Dans l'ensemble, les Etats-Unis valent pour leur foi peu dissimulée dans Satan, qui éclate pratiquement dans chacun des discours de leurs édiles. La "grâce", notamment, est une invocation très commune des sectateurs de Lucifer, qui indique au chrétien le "deus ex machina" des cultes païens amateurs de musique.

Interrogez ce type de suppôt qui invoque le Christ, par ruse ou confusion, sur la différence entre "la grâce" et "l'esprit" : il balbutie. La grâce est une notion presque exclusivement éthique ou politique, qui pourrait presque être bannie du vocabulaire chrétien ; la grâce est faite pour autoriser la passivité et la faiblesse d'esprit humaine, niant ainsi l'Esprit. Celui qui voit la correspondance de la grâce dans la géométrie et l'algèbre comprendra pourquoi les juifs et les chrétiens sont aussi hostiles à admettre l'intrusion de l'hypothèse mathématique dans la science expérimentale.

En principe, pour peu que tu sois un tant soit peu français, et non curé ou publicitaire, l'atavisme te permettra de déceler l'esprit manipulateur de l'espèce des cinématographes, comme la mangouste renifle le serpent à longue distance. Personnellement, causer avec Adolf Hitler, à supposer que les théories néo-nazies d'Einstein soient vraies et qu'on puisse voyager dans le temps, une discussion avec Hitler me serait moins pénible qu'avec un de ces cinéastes qui n'ont pas le courage d'aller s'amuser en enfer seuls, mais réclament la compagnie des petits enfants pour pouvoir se livrer sur eux en toute légalité à un maximum de sévices délicieux.

En effet, d'une certaine façon, Hitler a mis sa peau au bout de ses idées ou de son cinéma, tandis que dans l'engrenage du cinéma moderne et ses conséquences catastrophiques, au sein de la grande théocratie égyptienne restaurée par les nations occidentales, on peut faire confiance aux cinéastes pour faire tout pour se disculper, arguer qu'ils sont "responsables mais pas coupables", le genre d'argument que seuls les plus lâches officiers ont osé au procès de Nuremberg.

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