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Encore le féminisme ?

"Comment peut-on ne pas être féministe ?" Benoîte Groult.

Venant d'une Bretonne, la question fait sourire, car pratiquement tous les Bretons marchent au pas que leur indiquent leurs mères/femmes depuis des siècles. On ne les a pas envoyés en première ligne en 14-18 par hasard. Pratiquement, j'ai failli me faire lapider une ou deux fois en Bretagne, en raison de ma misogynie ; non par des femmes, mais par des hommes.

Discrètement, entraînez une femme dans un cimetière, et voyez sa réaction. Plus elle est femme, mieux elle s'y sentira. La réaction violente contre l'oppression s'exerce toujours contre des valeurs féminines. La mort et le cimetière en font partie.

Les Bretons sont d'ailleurs recherchés par les femmes, comme les gays.

Contre les billevesées peu scientifiques de Mme Groult, il faut dire que la violence masculine résulte le plus souvent d'une idéalisation excessive de la femme, suggérée par les mères à leurs fils. Ce qui retient au contraire les hommes d'être violents, c'est la conscience que les atouts des femmes sont limités ; comme dit Shakespeare, que la beauté de la rose passe vite, et que la spéculation de Perrette ne traduit pas l'intelligence mais la foi.

La meilleure raison de n'être pas féministe aujourd'hui, c'est que c'est une valeur en crise. Le féminisme, fait pour servir au blanchiment des valeurs libérales, durera autant que ces valeurs libérales dureront. Elles sont aujourd'hui les plus suspectes d'être entièrement faites pour conduire à l'asservissement volontaire des peuples. Pour se renflouer, le féminisme doit miser sur le renflouement des banques et l'éternel retour du profit et de la laine tondue sur le dos des peuples opprimés.

Pratiquement, ce que fait aujourd'hui la société libérale de Mme Groult, c'est d'exporter la violence masculine dans le tiers-monde. Il n'y a aucune société capitaliste qui n'ait envisagé une manière de canaliser la violence masculine et s'en servir. Car les hommes sont assez sincères pour, lorsqu'ils sont violents, l'être autant avec eux-mêmes qu'ils le sont avec autrui.

Et le féminisme est une plaisanterie, comme toutes les valeurs libérales.

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