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  • Ma guerre

    Trois derniers chapitres de mon "Journal de guerre" (version pdf) : janvier, février, mars, dans une version raccourcie.

    marslapinos[1].pdf


    Je ne crois pas avoir jamais vraiment désarmé au cours des quinze dernières années et je me considère donc presque comme un ancien combattant, bien que je sois trentenaire. Simplement mon combat a redoublé d'intensité depuis un an ou deux. Il ne s'agit pas encore de la version définitive de mon Journal que je publierai -si Dieu veut que le temps nous oppresse encore jusque-là-, en septembre prochain.

    Amateurs de poésie et de romans, de rock'n roll, passez votre chemin : de style mon journal n'a pas ; c'est une arme, pointée notamment contre une forme violente d'oppression : la science laïque athée, mensongère dans toutes ses parties, et qui reçoit le soutien positif navrant de nombreux fétichistes chrétiens. Ceux-là préfèrent les clichés glacés du cinéma à la réalité du carnage sanglant auquel la science laïque est mêlée.

    Car ce n'est pas seulement la science économique prospective qu'on a vu s'effondrer il y a quelques mois qui est susceptible de se retourner, comme la Créature de Frankenstein se retourne contre son génial inventeur ; non, le cancer touche tous les membres. C'est sans doute pourquoi aucun des crétins de Princeton, des béotiens nobelisés, labelisés, et leurs mathématiques financières aussi prétentieuses qu'ineptes, n'ont été ne serait-ce qu'inculpés : pour éviter qu'on ne découvre que le roi tout entier est nu, et pas seulement ses extrémités algébriques les plus froides.

    L'ébauche de critique radicale de Simone Weil, dirigée contre Planck et Boltzmann, est en elle-même une véritable bombe lancée contre l'Université, si on y regarde à deux fois. Je ne fournirai le complément solide de la critique de Simone Weil qu'en annexe de la version définitive de mon Journal ; en attendant je crois que les derniers chapitres, surtout les mois de février et mars, donnent une assez bonne idée de l'ampleur de mon révisionnisme scientifique et, surtout, de la largeur du trou noir, de l'épaisseur des bésicles des fouteurs de merde qui grouillent dedans, depuis le sinistre XVIIe siècle de Pascal et de Descartes où tout à commencé, conformément aux écrits prophétiques des plus grands savants de la Renaissance, qui avaient vu les nuages de tempête s'amonceller, présages de la grande misère.