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Le baby-boum d'après-guerre

Tours et détours dans Toulouse avec mes amis. Assisté à la communion de leur fils, Jérôme, dans une paroisse bourgeoise. Le curé s’efforçait dans son prêche d’être aussi démagogique que possible. Se présenterait-il à des élections ? Ouf, le 18 juin a été commémoré discrètement. On nous avait suffisamment gavés comme ça de flonflons, de cocardes, de discours et de Drucker pour l’anniversaire du Débarquement. 50 ans ! Il paraît que les Français sont patriotes : ce qu’on savait moins, c’est qu’ils savent garder un secret. En effet, on apprend seulement maintenant que 200000 “enfants de la honte” (de père allemand et de mère française) sont nés pendant l’Occupation. Après tout, que l’une ou l’autre de nos grands-mères, un peu esseulées, se soit laissée tenter par une partie (ou deux) de jambe en l’air avec un soldat allemand, n’est guère étonnant. L’uniforme a toujours stimulé la libido des jeunes filles. Non, la révélation, c’est ce chiffre de 200000 ! Soit 1 enfant sur 10, et encore, sans compter les nombreux bébés abandonnés. Ce qui fait dire à un démographe interviewé par Mireille Dumas que le terme de Baby-boum d’après-guerre ne colle pas avec la courbe. Baby-boum-boum-crac-crac-pan-pan conviendrait mieux.

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