La critique est un art difficile au point qu’il ne se trouve à ma connaissance dans ce pays plus aucun type assez sérieux pour l’exercer dignement et enrayer ainsi les épidémies galopantes d'éric-emmanuelschmitterie (très grave), de paulaustérisme (très chiant), de chloédelaumisme (très con), aso (and so one)…
Un critique sérieux par exemple, ça serait un critique qui, dans le souci de faciliter la vie aux lecteurs amateurs, fournirait des conseils pratiques précis.
Par exemple : dans “La Conscience de Zeno” (La Coscienza di Zeno), ne pas se laisser rebuter par le titre du chapitre intitulé : “Histoire d’une association commerciale” ; lire en priorité les passages suivants, les plus savoureux : pp. 30-33, 98-102, 195-197, 321-23, etc.
Euh, le hic, c’est que j’ai acheté “Zeno” dans la collection “Livre de Poche”, truffée de fautes d’orthographe et qu’il vaut mieux donc éviter. Tout le boulot est à refaire. Un critique sérieux n’hésiterait pas à se remettre au travail. Moi j’ai un peu chaud.
Au lieu de ça, il faut se farcir la critique homosexuelle d’Angelo Rinaldi ou de Dominique Fernandez -un bon bouquin est un bouquin de pédé-, ou la critique hétérosexuelle de Patrick Besson -un bon bouquin est un bouquin qui a des couilles.
Commentaires
Si les critiques ne parlaient que de ce qu'ils aiment, la médiocrité aurait disparu de la surface de la Terre.
Cela dit, je comprends ce besoin de se remonter le moral en descendant les autres. Nous sommes des animaux quelque part.
un bon bouquin est un bouquin qui a des couilles.
j'en suis pas sur.
par contre un bon Pédé est un pédé ki a des couilles ça oui je confirme... c'est préférable...
Je sais pas quel genre de pédé t'es pour avoir besoin d'une paire de couilles, ma Konchita…
Le début sur la cigarette est assez extraordinaire!
la critique est au roman ce qu'une chatte est à un chat, mon lapin, toujours à beugler sur les toits qu'elle en veut encore tout en couinant qu'elle en a assez!
cela dit en peu de mot t'as griffé trois auteurs qui ne seront jamais des romanciers, le coup de patte est remarquable! pour ce qui est de la critique de la critique, je te fais confiance pour le coup...
Sauf votre respect, vous vous trompez lourdement Fodio, ce sont les matous qui miaulent des nuits entières, cherchant les seaux d'eau fraîche des résidents excédés.
Fais gaffe, Fodio, Mamz'elle c'est un peu la Cruella des chats de gouttières. Barre-toi vite ou tu vas finir en descente de lit.
Tu lui as fait peur, dis donc..
cruella hein...c'est laquelle, celle au gros cul ou celle aux gros nichons?...j'vais d'mander à mamzelle, tiens...
Et un minet de plus pour Mamz'elle, un ! Qu'est-ce qu'on dit à son rabatteur préféré, Inès ?