Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A Tribute to Poly

medium_barnes.gif

Est-il si difficile de traduire correctement un titre anglais en langue vernaculaire ?

The Pedant in the Kitchen, par exemple, Josette Portiche pour le Mercure de France traduit ça par : Un Homme dans sa Cuisine. Un tel titre ne pouvait manquer de m’allécher vu mon penchant pour la touille, le malaxage et la cuisson des aliments en tous genres, malgré la réputation de Julian Barnes d’être une sorte de Delerm anglais à peine plus roboratif.

Sa manière d’accommoder l’écureuil bio (p.97) m’a d’ailleurs déçu. J’en attendais beaucoup, pourtant, vu que je ne mange plus de lapin.
Ce qui ressort de la sauce un peu trop clarifiée de J. Barnes, en définitive, c’est qu’un Anglais, s’il peut avoir le bec très fin, être un grand goûteur de vins, n’a en revanche rien à faire dans une cuisine française… « So, get out our French Kitchen, you, bad cooked Rosbeef !! »

Un Snob aux Fourneaux, ou Un Anglais dans sa Cuisine, voire Un Pédé dans sa Cuisine, tant qu’à faire, puisque l’iconographie de couverture semble avoir été choisie pour draguer le lectorat homosexuel, auraient moins trahi l’auteur.

Commentaires

  • D'ailleurs le type sur la couverture il est même pas dans une cuisine mais dans un supermarché, on dirait. Sont pas doués au Mercure de France.

  • Among your clever suggestions, I like "Un Snob aux fourneaux" very much.

  • Je reviens de chez Fromageplus, je n'avais pas vu que vous me demandiez une leçon d'anglais... Certes, vous allez vraiment me faire penser que j'aurais fait une bonne maîtresse.

  • Elle veut dire professeur.

  • Of course !

  • Lapinos, en fermant les commentaires sous la note relative à Dantec, ne choisissez-vous pas la fuite comme Dantec dans l'émission de l'autre jour ? Les foudres jupitériennes du Stalker devraient vous stimuler au combat au lieu de vous faire battre retraite...

  • aussi vite.

  • Un matche doit se jouer en quelques rounds, Uhlan, sinon c'est de l'acharnement, la guerre moderne, on ne sait plus pourquoi on se bat.

    En l'occurrence, il n'est pas certain que nous l'ayons su au départ. Ouvre un blogue-défouloir si ça t'amuse, Uhlan, moi pas plus que ça.

  • Dire qu'il avait intitulé son post : sur le ring...!
    Comme il est drôle de constater que, toujours, l'imbécile (il ose même invoquer Bloy, ah !) se prend à son propre piège...
    Tu n'as pas su quoi mon lapin ? J'ai été pourtant extrêmement pédagogue, au point d'être à peu près certain que tout le monde a compris mon intervention (somme toute bien simple et modeste sur l'attitude d'un écrivain face aux médiaxs) sauf toi et ton petit suceur l'âne bâté Sébastien, tique collée à tous les forums virtuels...
    Allez je te laisse à tes textes mixomatosiens, si tant est qu'ils te demandent beaucoup de travail...
    Hasta la vista conejito...

  • L'odeur de bile aigre qu'exhale ton clapet lorsqu'il s'ouvre pour faire de Bloy un épouvantail néogaulliste, Stalker, ne me trouble pas plus que ça ; j'ai dû cotoyer, hélas, des fumiers plus acides que toi.

    Ta réthorique grand-guignolesque ne me tire que des bâillements, alors va-t-en singer Bloy ailleurs, s'il-te-plaît, tu m'emmerdes. Dans quelle langue truquée faut-il te le dire pour que tu comprennes ?

Les commentaires sont fermés.