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L'aveu de Lecornu

Commençons par le mensonge de Sébastien Lecornu, qui s'est étrangement décrit comme un "moine-soldat" dans son allocution d'adieu. Les "moines-soldats" sont connus pour leurs pratiques sodomites et le culte de Baphomet. On mettra cette référence maladroite sur le compte de l'ignorance de cet éphémère Premier ministre. Il n'est pas besoin de remonter aussi loin pour retrouver les pratiques barbares associées au christianisme : les Etats-Unis démocrates-chrétiens ont prouvé par la voix de leurs dirigeants encore très récemment qu'ils étaient capables de mettre l'Evangile au service de la conquête impérialiste.

- Le mensonge public de S. Lecornu est très largement répandu dans sa caste de technocrates, pour ne pas dire qu'il est systémique : il consiste à faire croire aux Français que l'exercice du pouvoir exécutif procède de la Constitution et d'une démarche institutionnelle, alors que ce n'est VISIBLEMENT pas le cas depuis 2020. Il ne s'agit même pas ici de savoir si la constitution de 1958, qui sape les pouvoirs législatif et judiciaire, est une constitution authentiquement républicaine - non - le pouvoir exécutif est exercé par la Commission européenne à titre principal, au prétexte de la crise sanitaire d'abord, puis de l'engagement de la France dans l'OTAN. Ce dernier engagement est-il légal ? S'il l'était, l'attaque conduite par les Etats-Unis contre son "allié" allemand en mer baltique n'aurait pas été maquillée en attaque russe, puis en attaque ukrainienne. La stratégie militaire de Joe Biden a ainsi fourni le meilleur argument au parti séparatiste allemand AfD.

Le mensonge de Lecornu est destiné à masquer pour qui et pourquoi son patron E. Macron semble s'accrocher au pouvoir, au-delà de l'ambition personnelle : il s'estime le mieux placé (ce qui n'est peut-être pas faux) pour préserver la tutelle de la Commission européenne sur la France, à quoi l'on peut résumer la politique oligarchique conduite depuis le début du XXIe siècle.

Les Gilets jaunes ne doivent pas se laisser abuser par le faux-semblant qui consiste à décrire E. Macron comme un électron libre dévoré par l'ambition personnelle. Il est le produit d'une caste, sans doute à bout de souffle, mais dont E. Macron n'est pas le seul atout.

L'aveu de Lecornu porte sur la paralysie des partis politiques dits "d'opposition" : cette paralysie tient à ce qu'ils ne peuvent pas dévoiler leur allégeance à la politique de la Commission allemande, sans se discréditer entièrement vis-à-vis des Français, de plus en plus hostiles à une politique européenne qui a trahi ses principaux engagements.

Depuis 2019, la réalité politique est celle du bras de fer entre la caste technocratique et le mouvement des Gilets jaunes qui remet en cause le modèle technocratique. L'état de la société française est donc comparable à celui de la société états-unienne. La prise de Washington par les MAGA ne fait pas une grande différence, car les réformes ne résultent pas de grandes déclarations tonitruantes. La guerre civile n'est bien sûr pas dans l'intérêt des Gilets jaunes, quoi que le blocage vienne des actionnaires de l'Etat profond.

La violence révolutionnaire est proportionnelle à la résistance de la classe qui accapare le pouvoir et l'exerce dans son intérêt exclusif : qualifier le pouvoir de la Commission de "pouvoir oligarchique" est le meilleur moyen de définir la consistance de l'opposition à la réforme républicaine voulue par les Gilets jaunes.

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