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Tendance lourde

Plus la démocratie se rapprochera du terme de sa course, aussi brève qu’absurde, et de foncer dans le mur, plus on entendra les clercs de cette religion évolutionniste invoquer en toutes circonstances les bienfaits et les miracles de ce régime de gangsters (comme dit le pape Benoît XVI, hélas de façon encore trop équivoque).
Plus, aussi, le cinéma et la télévision, tout l’iconoclasme contemporain, nous abreuvera de clichés du soir au matin et du matin au soir, sans trêve : "France-Info", CNN, et le cinéma de Spielberg.

Car les deux bases les plus solides du capitalisme sont certainement la méthode Coué et la propagande filmée, fondements de la "politique" actuelle.
Objectivement, il est bien difficile de distinguer Pompidou de DeGaulle, et Giscard de Pompidou, Mitterrand de Giscard, Chirac de Mitterrand, ou Sarkozy de Chirac ou de Mitterrand. L'idéologie et les raisonnements binaires de journalistes fournissent tout un tas de critères de disctinction entre ces acteurs soi-disant politiques, mais dès lors qu'on a un peu de bon sens, c'est la continuité qui saute aux yeux, l'uniformité. DeGaulle, Pompidou et Mitterrand surnagent un peu par leur culture historique et littéraire.

Je ferais une seule différence entre Sarkozy et ses prédécesseurs, encore que je dois admettre qu'elle n'est pas si nette. Tandis que ses prédécesseurs insistaient plus sur la démocratie, Sarkozy, lui, insiste plus sur le capitalisme. Ça fait qu'on peut le trouver moins hypocrite, mais cela ne veut pas dire qu'il est plus prudent ou plus politique.

Commentaires

  • Je suis étonné qu'une telle note n'ait pas de commentaire. A croire Lapinos que vos lecteurs de tout poil ne sont que des lopettes incultes et hélas trop contemporaines. Ou alors, vous êtes trop fort ou trop bon.
    Vous avez mis évidemment dans le mille (comme on dit) et je ne peux ajouter que le Nicolas n'est qu'une ambulance, voire un corbillard de ceux qui l'ont élevé.
    Il fait dire quand même que c'est un juriste et non pas un énarque comme le sont les cadavre qu'il embaume avec plus ou moins de tact ou de talc.
    Le pire est que ces salauds de pourris ont encore réussi à se reproduire profus, même après leur mort.
    Saint François de Biblio - juriste aussi - n'y est pas pour rien
    Mais bon, Dieu (ou les dieux - désolé, je suis panthéiste par défaut) reconnaîtra les siens un jour ou l'autre.
    Rira bien bien qui...

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