Affrontement de part et d'autre d'un filet entre le vieux racisme bourgeois, incarné par le Serbe Djokovitch, outrageusement blanc et fier de l'être, et le nouvel antiracisme bourgeois, incarné par le métis français Tsonga. L'ancienne race supérieure contre la nouvelle, le métal pur contre l'alliage ultra-moderne.
Sur Radio-Sarko n°1, la radio des jeunes beaufs qui ont voté Sarkozy, après la défaite du jeune aryen métis : "Sans franchouillardise excessive, on peut dire que Tsonga a joué un super match !" On sent l'influence de l'universalisme de Finkielkraut dans les médias contrôlés par Lagardère, Bouygues ou Bolloré.