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L'affaire Attali

Jacques Attali et sa bande d'experts polyvalents, c'est-à-dire ineptes, ont vite fait l'unanimité contre eux. Provoquer des grèves "par anticipation", voilà toute la science-fiction de Jacques Attali au service de la France. Et ce n'est pas fini ; la morgue invincible de Jacques Attali va le pousser à continuer d'égrener son chapelet de gags dans les médias.

Son rapport souffre, nous dit l'X, de ne pas avoir été lu dans son intégralité. Sauf que pour prendre au sérieux un rapport qui ne l'est manifestement pas (la pompeuse référence à Turgot suffit), il faudrait être sacrément con.

Plus subtilement, Mitterrand qui avait manifestement du temps à perdre disait qu'il était le seul à pouvoir distinguer parmi les trois-cent idées/jour d'Attali celle qui était la bonne. Sarkozy, lui, préfère se désennuyer à Eurodisney. De Pif-Gadget à Mickey Maousse.

La meilleure blague d'Attali depuis longtemps, selon moi, c'est : <I>"Les droits du livre serviront à combler une partie du déficit."</I> Du micro-crédit au micro-financement. Et si Attali n'avait pas une seule et même idée, pas très originale, qu'il dilue à l'infini ? Une sorte d'homéopathe avec un vocabulaire de rebouteux.

D'ici que Jacques Attali se dise victime d'un complot antisémite, une sorte de nouveau capitaine Dreyfus qu'on veut envoyer au diable, il n'y a qu'un pas. Le culot, comme les idées, les polytechniciens n'en manquent pas.

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