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Le poète, le prêtre et le soldat

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(Ill. de H.)

Commentaires

  • Pierre Driout m'a prévenu qu'on n'entrait pas chez vous comme dans un moulin : je relève le défi ! (Mais plus tard : là, j'ai école...)

  • Driout ne savait exprimer ici que son admiration béate, digne d'un cul-béni démocrate-chrétien, son admiration béate des Etats-Unis, de leur médecine, de leurs séries télévisées et de la famille Guggenheim, aussi ai-je été plutôt soulagé lorqu'il a décidé de se choisir une autre tête de Turc.

    Il est clair que si vous prenez ce blogue pour les "Deux Magots", le "Café de Flore" ou le plateau de Frédéric Taddéi, vous allez être très mal reçu.

  • Dites, il y a que Baudelaire comme source d'inspiration ici?

  • Oh là ! Le Didier Goux qui débarque chez le Lapinos ! Enfin du vrai sport !
    @ Spendius : Baudelaire, ce n'est pas de la merde non plus, hein ! Et notre Lapin le connaît très bien (Je l'affirme et je l'attesterai) Mon paradis : Quand ce cher Lapinos composera une ode en alexandrins à Harry Potter en pastichant le Charles (voire le Karl ou notre Saint Léon Bloy). Mais je rêve là ; je rêve...

  • Ben, c'est pas une merde, mais il y a des tas d'autres poètes hautement intéressants...le 17ième siècle par exemple, a produit quelques poètes qui méritent d'être connus: Saint-Amant, Malherbe, etc ; sans oublier Chrétien de Troyes et d'autres magnifiques proseurs...faut pas mettre quelques esprits en exergue et ignorer les autres, quand même.

  • *d'autres magnifiques proseurs du Moyen-Âge, j'entends, la poésie française n'est pas née au 19ième siècle, j'aurais plutôt tendance à dire qu'elle est tombée de très haut avec le 19ième siècle, qu'elle a perdu de sa force pour devenir le repaire de tous les petits cons osant se proclamer écrivains.

  • Si Baudelaire comme Ezra Pound sont des phares, c'est parce que ce sont des poètes-critiques. Le lyrisme ne les fait pas dévier de la politique. Quand Proust à côté, par exemple, ne fait que mettre en ballade interminable ses petits goûts personnels dont je me contrefiche à peu près.

    Bien sûr qu'il y a eu des poètes avant Baudelaire, mais la bourgeoisie industrielle et capitaliste dès le XIXe a en quelque sorte "mobilisé" la poésie contre elle. L'Eglise, elle, s'est rendue, et comme elle se rendait, l'art, la science et la politique l'ont fuie.

  • Ne sacralisez pas trop l'Église, même dans ses "temps pré-capitalistes" elle a poursuivi les savants et les poètes.

    Les uniques périodes intéressantes du christianisme sont la période des patristiques (les premiers balbutiements du christianisme, les dogmes fusent, les idées éclatent, la foi n'a jamais été si intense) et la Renaissance. Le Moyen-Âge ne brille pas par son christianisme (il brille malgré lui, serai-je tenté de dire) et nos temps modernes...

    Vous ne croyez pas qu'il faut abandonner votre christianisme, d'ailleurs? hé hé.

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