Il y a une demoiselle allemande en ce moment, peu importe son nom, qui cartonne dans son pays avec une autobiographie pleine de descriptions crues d'objets gluants ou hérissés, comme son con et son trou du cul propres, où elle ne manque pas d'enfourner les doigts, en bonne ingénieuse polytechnicienne, pour mieux explorer l'origine du monde.
Succès garanti dans une nation où le puritanisme absolu le dispute à un puritanisme relatif mais non moins absolu. Les puritains que la moindre vérité choque, doivent jeter des cris d'orfraie à l'idée qu'on puisse rabaisser les mots jusqu'aux objets immondes. Et leurs voisins doivent se jeter par pur esprit de concurrence sur le bouquin. Peu importe son titre. Suivant le principe de la sarabande.