Le clergé républicain est inquiet pour sa culture, qui donne des signes de fatigue de plus en plus difficiles à masquer. Or, c'est précisément le but d'une culture ou d'une religion de sidérer les masses. Un voile dans lequel le plus petit accroc peut faire des dégâts considérables, et qui explique le poids de la censure totalitaire.
L'étoffe du mensonge occidental est sans doute bien plus endommagée que son clergé ne s'aperçoit. Comme disent les chrétiens, parlant de la civilisation, panthéon de dieux couverts de sang, qu'ils visent comme David visa Goliath : "Le roi est nu."
Le plus probable est que le clergé républicain sera balayé, comme fut le clergé catholique romain auparavant, à la fin du XVIIIe siècle. On ne peut pas colmater la brèche dans une culture bien longtemps, et, comme Karl Marx l'a bien compris à la suite de Shakespeare, le caractère organique des cultes juridiques les condamne à la pourriture, de sorte que la culture se délite naturellement. L'effort de l'éthique nazie millénariste était, pour cette raison, insensé, débile comme le progrès social.
Elseneur est l'Occident : la puanteur qui y règne, celle de l'éthique, monstre dont Shakespeare a prévu les ravages, qui s'étendent bien au-delà de quelques centaines de millions de Juifs, de Polonais, de Russes ou d'Allemands pulvérisés ; mais monstre qui finira par s'épuiser.
Le clergé républicain n'a pas idée à quel point son imposture est grande et ses vertueux mensonges menacés. Pratiquement, il est assis sur la science-fiction de l'espace-temps, trappe identique à celle conçue par les prêtres de Bel ; c'est-à-dire sur le néant.
Le bail sur l'enfer du clergé ne durera pas éternellement. Chrétiens, piétinons le miroir de la putain, qu'elle nomme "éthique", et qui n'est qu'un instrument de manipulation. Ne vous laissez pas avilir par la société comme des chiens. L'avilissement est le devoir des élites, le secret de leurs carrières et de leur gloire.