Le populisme est principalement invoqué afin de disculper l'élite, dont l'irresponsabilité atavique est la principale cause des génocides, passés, en cours et à venir.
L'élite politique ne peut elle-même s'attaquer au populisme et ses causes, puisqu'elle requiert la démagogie pour s'imposer. C'est le rôle du clergé de justifier l'iniquité de l'élite par le moyen du mensonge.
Actuellement, l'invocation de la démocratie EST le populisme, qui dissimule la détermination du plus grand nombre par une élite captieuse dans tous les domaines. C'est un outil de manipulation du tiers-monde, à qui la démocratie est montrée en exemple, quand la seule réalité est celle de l'enrichissement colonial et impérialiste. Celui-ci ne procure nullement la liberté démocratique invoquée par un clergé d'intellectuels félons, vautrés dans le confort intellectuel, mais la soumission accrue des sujets pédérastiques du capital à leur désir.
Le populisme devient explosif dès lors que la trahison des élites est flagrante. Les masses, qui ne se soumettent à leurs élites que par crainte de l'avenir, croyant que les "élus" qui sont au sommet le discernent mieux, paniquent alors. Le rôle des élites dans la conception de rêves abstraits, la consolidation du "ciment social" à l'aide du mensonge culturel demeure caché. La panique soudaine du peuple trahit que son élite ne s'efforçait pas jusque là de l'émanciper, mais de le suborner à l'aide de promesses, de mensonges et de cinéma.
La permanence du rôle joué par le cinéma, impliqué dans tous les charniers et totalitarismes modernes jusqu'ici, est la preuve de la persistance de l'idéologie nazie derrière les dénégations hypocrites de l'élite républicaine. Comme les pharisiens ont été chassés du temple où ils faisaient commerce de bonnes intentions, le cinéma doit être privé de son droit de mobilisation des masses au service du néant. Race de vipères qui ose faire l'éloge de la musique et du cinéma au nom du Christ, quand des musiciens et des cinéastes plus honnêtes avouent leur mobile satanique de renvoi systématique de l'homme à la terre, sans échappatoire possible.