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Exit la démocratie

"La démocratie, c'est un truc de blancs riches pour posséder le monde." : certaines belles consciences républicaines s'étonnent ou s'indignent que les gosses des banlieues gobent de moins en moins la démocratie, préférant se fier aux lois du commerce et de la concurrence. Je prétends que, dans les banlieues, ce sont les musulmans pratiquants les meilleurs défenseurs de la République, c'est-à-dire qui prônent les moeurs les plus éloignées du "deal" ou du gangstérisme libéral. L'essence du libéralisme consiste à faire passer le viol et le vol pour normaux ou éthiques, y compris sur le plan artistique ou intellectuel, puisque le libéralisme procède du pillage d'autres pensées, qu'il s'efforce de faire passer pour originales. Si l'on veut une métaphore, les penseurs libéraux sont des coucous.

Les musulmans partagent avec les tenants de la laïcité l'idée naïve qu'on peut "encadrer le commerce" et le soumettre à des lois raisonnables, à quoi l'histoire oppose le démenti le plus formel, puisqu'elle montre l'effet d'entraînement sur les lois.

Les soupçons à l'égard de l'idéal démocratique sont confirmés par les industriels libéraux eux-mêmes, qui viennent de la mettre entre parenthèses en Italie afin de protéger leurs avoirs bancaires. Quand les caisses sont vides, la démocratie flanche, et l'idéal démocratique n'est pas loin d'être aussi stupide que  l'idée d'enrichissement sans cause à l'infini.

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