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Permis de tuer

Les Yankees ont bien raison de défendre le port d'armes à feu. Nulle société n'abolira jamais la méfiance du voisin ni son assassinat. L'assassinat fait d'ailleurs partie des beaux-arts. De temps à autre quelque ponce-pilate l'avoue, et fait l'éloge, par exemple, du marquis de Sade. Il y a d'ailleurs dans l'aristocratie un goût du viol et du meurtre plus prononcé, du fait de la position sociale. N'oublions pas que la culture imite la nature, et que le viol ou vol sont plus naturels que le mariage ou la propriété. La "licence poétique" devrait être invoquée par les avocats des assassins.

La société seule accomplit le crime parfait, au nom du droit - au nom des "droits de l'homme", même, s'agissant d'Hillary Clinton et des 30.000 Irakiens exécutés. La gorgone Clinton paraît le condensé de toute l'hypocrisie yankee. Je ne serais pas plus étonné que ça si BHL la compare un jour à Jeanne d'Arc. La notion de légitime défense prête à sourire tous les humoristes qui protègent le peuple de croire que le droit est une chose sérieuse.

Du reste les accidents de la route font plus de victimes que la défense de la propriété par les armes à feu ; sans compter l'alcoolisme, ou l'avortement, qui fausse les statistiques de la criminalité en faveur des femmes, afin d'en faire des personnes morales exemplaires, jeu débile auquel elles se prêtent le plus souvent volontiers, par amour des fleurs. Mon dieu quand cessera la cupidité des femmes, derrière tous les permis de port d'arme, l'alcoolisme et les accidents de la route ?

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