C'est la musique du devoir que joue Satan, petits enfants, sodomisés, crucifiés, émasculés, dilapidés, écorchés, scolarisés, triturés, bernés, psychanalysés, baptisés, diplômés, achetés, vendus...
Bien sûr la doctrine sociale de Benoît XVI, du Dalaï Lama ou de Barack Obama ne vous autorise à trucider votre prochain que dans les grandes occasions et en n'oubliant pas d'enfiler une capote et casque bleu.
C'est dans l'au-delà où le devoir entraîne, avec une férocité proportionnelle à la vitesse de la norme, que l'idée d'au-delà est la moins utile. L'au-delà n'est rien d'autre que l'espoir qui fait vivre, dont on peut se débarrasser comme d'un talisman maudit.
Par amour de la société, le soldat André Breivik a préféré tuer ses semblables plutôt que de se suicider. Comme le droit de propriété intellectuelle est le dernier rempart de la propriété, les jeux vidéos et le cinéma sont le dernier rempart de l'éthique et du devoir.