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Contre les Robots

Faire la guerre aux robots, c'est faire la guerre aux intellectuels et aux élites, puisque c'est leur intelligence qui est artificielle.

Les Etats-Unis, nation d'esclaves, est une nation dont les citoyens sont englués dans les lois de la mécanique. Tandis que le Français crache à la gueule des cinéastes, le citoyen américain rend un culte à l'image animée de la bête.

Commentaires

  • Difficile de piger que l'intelligence des bêtes est innocente, alors que celle des hommes est coupable (à cause de la parole divine qu'il ne peut pas ne pas avoir entendu). Difficile aujourd'hui justement parce que cette parole divine est pervertie par la science et par les arts. Est-ce que l'élite dont tu parles est vraiment consciente de l'artifice de son intelligence? Et si elle ne l'est pas, elle se rapproche alors de l'animal et donc de son innocence, non? Après, les animaux sont utilisés comme symbole de démons dans la Bible, les chiens, les porcs, le serpent ou parfois symbole du Saint esprit comme la colombe, voire tout le bestiaire shakespearien dans les sonnets.

  • L'intelligence artificielle est une théorie de l'intelligence erronée, qui privilégie l'ordre et le commandement, on pourrait dire une théorie dans laquelle intelligence et vertu sont confondues. De ce point de vue, moral ou éthique, l'animal est parfait, pur, il tue peu en dehors de la légalité et du nécessaire.

    Sur le plan moral (antichrétien, puisque selon Jésus-Christ l'ordre moral n'a aucune implication spirituelle, aucun sens universel), l'animal est paré de vertu.

    En matière d'ordre et de vertu, la conscience a des effets limités. Que les politiciens demeurent inconscients de leur bêtise ou de leur criminelle innocence, comme dirait Shakespeare, c'est dans l'ordre des choses : la nécessité du commandement absorbe tout leur potentiel. Pratiquement, le Messie n'a rien à dire à Ponce-Pilate, et lui répond à peine. Pilate n'est pas quelqu'un, c'est une fonction. Il incarne la tiédeur, vomie par l'Esprit.
    Les politiciens sont donc beaucoup moins en cause que les prêtres, les intellectuels et les universitaires, dont la confortable mécanique des raisonnements cartésiens ou juridiques a entraîné le peuple au bord du chaos. Bien sûr la censure de Bernanos, Simone Weil, Karl Marx, est intentionnelle. Comme la censure des évangiles par les curés catholiques l'est. Je pourrais citer des noms. Dès le départ, la bourgeoisie a tout misé sur la ruse. Il lui reste encore de faire croire au peuple dans le bobard de la démocratie et de l'égalité. Mais ensuite...
    Ce n'est pas au nom du peuple qu'il faut décapiter les intellectuels, mais au nom de l'amour. C'est au nom de l'amour que Hamlet plante son épée dans Polonius.

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