Aux Etats-Unis où l'on prend les sciences humaines et la sociologie au sérieux, certains étudiants planchent sur les causes de la Shoah, ou : qu'est-ce qui a pu conduire à autant de barbare cruauté ? Inconsciemment, l'Amérique sait aussi qu'elle est une sorte "d'Allemagne bis". On le reconnaît à son art, le cinéma, gigantesque éloge rendu à l'armée, la police et l'automobile.
Il y a quelques années sur ce blog j'avais écrit une petite nouvelle où les Etats-Unis se transformaient subitement en Allemagne nazie, et les Juifs fuyaient se réfugier en Allemagne, devenu le pays le plus sûr du monde pour les Juifs. Je parle ici des Juifs qui se disent tels, et non des juifs qui le sont selon dieu (si un Juif me lit, j'espère qu'il goûtera mon humour).
Les Américains feraient mieux de s'interroger sur les causes de la violence quotidienne qui règne aux Etats-Unis, en particulier l'infamie du travail, rançon du péché selon le juif Moïse. C'est quand même plutôt étonnant que dans un pays de culture "judéo-chrétienne", on pense communément comme Hitler que "le travail rend libre", au seul prétexte qu'il enrichit.
La principale cause de la Shoah, c'est l'ignorance des sociétés modernes, leur nullité scientifique. Beaucoup de moyens techniques ne remplacent pas la science, c'est-à-dire une forme d'élévation de la pensée dont l'ingénieur est entièrement dépourvu, quand il ne cherche pas à s'attribuer le mérite qu'il n'a pas, de telle ou telle invention plus ou moins fortuite. L'ingénieur est comme un cochon qui voudrait prendre place à table parmi les hommes, au seul prétexte qu'il a découvert la truffe.
La disparition de l'esprit critique est l'effet le plus évident de la nullité scientifique du monde moderne.
Des causes comme l'irresponsabilité croissante du personnel politique, pris dans des engrenages, une mécanique qui dépasse la volonté individuelle, ne sont que des causes secondaires.