Buren, vous savez l’artiste contemporain du Palais-Royal, voudrait, ou plutôt exige, que sa ruine de ruines zébrée soit restaurée par l’Etat ; paraîtrait qu’on ne la voit pas assez, que les “milliers de gens qui viennent du monde entier pour la voir” (sic) sont déçus. On imagine qu’ils vont noyer ensuite leur déception à la buvette du Louvre.
De la part d’un expert comme Buren, c’est une méconnaissance surprenante d'une règle de base de l’art contemporain : “Les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes”. Du pastiche gréco-romain, on verse dans l’autopastiche. Un bon artiste contemporain doit produire au moins un gag par jour.
La bonne nouvelle c’est que la bêtise française est universelle et que nous la partageons avec le monde entier.
daniel buren
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L'état des ruines