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jacques marseille

  • Doublon

    Comme si Jean-François Kahn c’était pas déjà un peu trop, avec son style “catcheur”, ses accroches et ses canards navrants, il faut maintenant en plus se farcir son frangin, Axel, à peine moins racoleur. On ne peut pas perdre de vue que ces deux-là sont installés confortablement au cœur du système qu’ils égratignent.
    Si les politiciens ont une responsabilité dans le politiquement correct actuel, alors que dire des médias qui le cultivent, le peaufinent quotidiennement ?
    Si les politiciens ont une responsabilité dans l’eugénisme actuel, alors que dire du corps médical qui reste muet sur les pratiques douteuses auxquelles il est confronté tous les jours ? On n’entend parler que du bénin Pelloux de “Charlie-Hebdo” qui ventile des banalités.

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    Avec tout ça, malgré la faiblesse de leurs positions, nos deux Kahn n’ont pas de mal à enfoncer les défenses des “sarkozélotes”, plus ridicules les uns que les autres. Après Jacques Attali, Jacques Marseille - pour qui l’histoire se résume à “Vive Napoléon et Degaulle !” et à quelques statistiques écomiques plus ou moins significatives -, voici venus en renfort Jean Montaldo et Michel-Edouard Leclerc.

    Je passais étant gamin une partie de mes vacances d’été en Bretagne et le père de Michel-Edouard est sans doute le premier capitaliste démocrate-chrétien que j’ai détesté spontanément. L’horreur des hypermarchés Leclerc, ces alignements de bouffe infâme éclairés au néon, la tristesse des poulets gélatineux élevés en batterie, a-t-on jamais inventé un système moins poétique ? Et tout ça au nom de principes hypocrites comme les démocrates-chrétiens savent inventer, pour permettre aux pauvres de bouffer de la viande ; idem pour les caissières en uniformes ridicules soudées à leurs caisses six jours sur sept au nom du féminisme ou de je ne sais quelle autre imbécillité démocratique.