Pour donner la réplique à Finkielkraut, Frédéric Taddéi avait invité un universitaire communiste, Yves Quiniou. Celui-ci ne déshonore pas la pensée occidentale comme Finkielkraut, mais de là à dire que c’est une lumière…
J’ai moi même recommandé sur mon blogue le petit ouvrage de Quiniou qui combat quelques idées reçues sur Marx ; comme initiation, pourquoi pas. Mais Yves Quiniou est resté figé dans le marxisme des origines, il n’a pas évolué, ce qui pour un marxiste est impardonnable.
Yves Quiniou persiste contre la réalité à voir dans les religions, musulmane, chrétienne, une menace, une force d’oppression. Il est incapable de voir la réalité des faits. La plus grande religion aujourd’hui, c’est la démocratie, le républicanisme, et il l’a en face de lui : c'est Finkielkraut, imam démocratique qui diffuse ses principes décadents par tous les canaux médiatiques mis à sa disposition. Marx, vivant, n’aurait jamais fait preuve d’un tel aveuglement !
On observe également qu’Yves Quiniou défend ses principes avec une ferveur religieuse dont bien peu de prêtres catholiques sont capables dorénavant.
Yves Quiniou, en outre, se réclame de Marx ET des “Lumières” de la Révolution française. Ce n’est pas si simple. Marx considère Voltaire comme le sommet de la littérature… mais de la littérature bourgeoise. Un marxisme qui ignore les évolutions de l’histoire est un marxisme momifié.
Pour l’anecdote il y avait aussi Marcel Gauchet sur le plateau. Ce Gauchet est encore pire que Finkielkraut ; à la nullité il ajoute l’insignifiance. Tout au plus il est significatif de ce que la pensée démocrate-chrétienne n’est qu’un accessoire, un sous-produit de la pensée démocratique.
yves quiniou
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Table rase de la télé