Le hic avec les chansons paillardes, c’est que quand on commence, on peut plus s’arrêter. Avant de rouler ivre mort sous la table.
J’ai des raisons de boire sur lesquelles je ne vais pas m’étendre, mais bon, elle avait les cheveux blonds doux, Véronika, elle sentait bon la camomille, mais elle a dû s’en aller, die schönste Jungfrau schwimmte, dort unten, wunderbach, aber sie ist zurück nach Hause, meine schöne Nixe.
Mais pas moyen de dénicher sur internet les paroles de cette chanson des Snuls, qui commence pas « J’aime ton vagin… etc. ». Et dans mon disque dur ? Qu’est-ce que c’est bien un disque dur ! Moi, ma base de données approche les 750 références, maintenant, photos, dessins, articles, quel gain de place et de temps. Si j’avais dû découper ça dans les journaux et le classer dans ma bibliothèque… quel bordel ! Non, non, pas de mp3, bien sûr. C’est mon pote Erwan qui me propose toujours des mp3. Non, Erwan, je n’en ai rien à foutre des mp3 et si tu me demandes encore quelle est ma “playlist”, je ne te cause plus.
Pas de Snuls dans ma base, merde… Tiens, c’est quoi ce fichier, là, “Proverbes”. D’où ça sort ? Au début, j’étais pas assez rigoureux sur les références. Impossible de me rappeler où j’ai copié-collé ce truc-là ; plutôt amusant, y’en a pour tous les goûts :
«Qui ne dit mot se sent con»
«Vit qui dévisse, fesses qui vessent»
«Tel fisc, telle perte»
«On n'est jamais si bien asservi que par soi-même»
«Le malheur des humbles fait le bonheur des apôtres»
«Qui veut entendre raison n'a qu'à se taire»
«Qui a plusieurs cordes à son sac finira au violon»
«Tout vient à point à qui sait contredire»
«Tant va l’autre à soi qu'on ne se connaît plus soi-même»
«Qui retourne casaque ménage ses effets»
«A trop lever le masque on parle à son bonnet»
Commentaires
Encore, encore, encore!
Pour l'instant mon préféré c'est :
«On n'est jamais si bien asservi que par soi-même»
Il est trop au lit pour être au net ce lapin !
"Je sus, comme un cochon, résister à leurs armes,
Et je pus, comme un bouc, dissiper vos alarmes."