L’archiprêtre de Notre-Dame a trouvé un peu raide de se faire chahuter par les fofolles d’Act-Up, venues célébrer dans sa cathédrale une parodie de mariage. Quasimodo plus là pour botter les tendres fesses des profanateurs.
L’absurdité de vouloir marier deux tantes ! La profondeur insondable de la bêtise humaine m’effraie. Voilà où mène la dialectique. Votre argent n’a pas d’odeur, ni votre bulletin de vote non plus ; même, votre Gay Pride nous divertit !! Vous voulez de ce vieux truc ringard, le mariage ? Eh bien mais servez-vous !
Je sais bien que tous les pédés ne sont pas dupes de cette farce. Qu’ils ne se roulent pas tous dans cette vaseline en poussant des cris aigus.
Mais, Monsieur l’archiprêtre, l’Église n’a-t-elle pas sa part dans ce chantage au mariage, à la réflexion ? Ne récoltez-vous pas là ce que vous avez semé ?
Le deuxième concile de Vatican, en effet, a été suivi de la rédaction d’un code de droit canonique qui brouille les cartes. Le code assignait auparavant au mariage quelques buts, classés par ordre d’importance, à commencer par la procréation, suivie de l’assistance mutuelle des époux ; enfin, le mariage était considéré comme un garde-fou contre la concupiscence.
Le concile V2 a fait sauter le garde-fou, trop démodé, et considéré en quelque sorte que la procréation allait de soi. Ça va sans dire, mais ça allait mieux en le disant, apparemment.
Entre la conception chrétienne du mariage et la conception hollywoodienne, il n’y a plus désormais que l’épaisseur d’un voile de tulle, et encore. Adieu la sainte famille et vive le couple sacro-saint ! Et certains pédés de se dire qu’après tout eux aussi ils forment une belle paire.
Plus écœurant que l’individualisme, voici l’individualisme à deux.
Ma conversation avec Sophie se prolonge tard dans la nuit. Elle m’a décoché son Concile de Latran dans les dents, je riposte par une citation de saint Paul (I Cor. VII, I), qui devrait quand même, par ricochet, la déstabiliser :
«Celui qui n’a pas de femme pense aux choses de Dieu et aux moyens de plaire à Dieu ; mais celui qui est engagé par le mariage pense aux choses du monde et aux moyens de plaire à sa femme»
Car forcément, si tous les hommes ne pensaient qu’aux moyens de plaire à Dieu, ma cousine à qui il tarde de convoler serait bien embêtée.
Commentaires
"Plus écœurant que l’individualisme, voici l’individualisme à deux."
C'est génial.
« _Plus écœurant que l’individualisme, voici l’individualisme à deux._ »
Tiens, cela me fait penser à la chanteuse Anaïs et à son « _Cheap show_ », et en particulier à sa chanson intitulée « Mon cœur, mon amour… ».
C'est sur http://anais-moi-je.ifrance.com/home.htm
Et moi, c'est sur
http://blog.doctissimo.fr/Toutenmassepassage/
Je demande simplement le droit de me marier à la mairie. C a d un marriage civil!!!
ke les curetons se contentent du spirituel et on leur foutra la paix.
PS: si c le mot marriage ki les choke, ils n'ont k'a appeller les marriage religieux autrement. Je sais pas moi un reproductage par exemple...
Désolé, Konchita, mais le brevet et le modèle sont déposés depuis longtemps.
C'est aux pédés, plus créatifs, plus inventifs que la moyenne, d'inventer autre chose s'ils ne se satisfont pas d'"enculage".
Le socialisme avec son lot de révolution permanente, remise en question systématique et égalisation par la machète idéologique, serait-il devenu l'allié de l'individualisme débridé, dépassant par-là (par la droite) conservateurs et libéraux ?
En efffet brevet et modele ont été déposé déposés depuis bien longtemps.
tellement longtemps k'ils font desormais partie du domaine publik!!!...
Merci de m'avoir tendu ta perche...
ta konchi d'amour...
D'accord, d'accord, Konchita, mais c'est un vieux modèle antique que t'auras bien du mal à adapter à ton kiki.
Viens pas pleurer ensuite dans les jupes de maman parce que ça fait mal.
Je sens bien que quand t'as décidé de faire ou de dire une "connerie", Konchita, c'est impossible de t'en empêcher… Et rends-moi ma perche, stp.
pour lui plaire ,il "suffit" de faire sa volonté mais c'est pas evident de connaitre sa volonté
quel est le plan de Dieu pour lapinos
Hem, Stéphanie, même ma cousine Sophie n'a pas tenté de s'en tirer comme ça. C'est un peu facile. Car la volonté de Dieu est parfaitement claire : Aime ton prochain, même ton ennemi, répands la Bonne nouvelle (pour simplifier).
Ton raisonnement est tellement spécieux, il date tellement d'après la psychanalyse que saint Paul n'aurait même pas pu le comprendre.
J'ai déjà remarqué que saint Paul ne plaisait pas trop aux filles.
un procréage?
les filles aussi sont concernées par le moyen de plaire à dieu .
Qui a dit le contraire, Stéphanie ? Simplement les femmes ont une vocation naturelle plus… prégnante.
un curetage?