Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mon anniversaire

Je ne m’attendais pas, pour l’anniversaire de mon blogue, le 11 juin, à ce qu’une admiratrice, après m’avoir dévoilé son Mont de Vénus m’offre sa lune en cadeau. Tout de même… Où étiez vous, Ch., P., D. et S. ? Je vous ai accordé quelques jours de sursis, mais nous sommes le 13, et force est de constater que je suis obligé de bouffer le gâteau tout seul. Crème de marrons, glaçage au chocolat noir ; les seuls livres bobos (ou presque) que je lis sont des livres de recettes.

À dire vrai, j’ai plus d’admirateurs que d’admiratrices. Néanmoins je ne vais pas bouder mon plaisir d’être encore ici, après un an. Comme je l’ai dit, au commencement, je cherchais peu ou prou à imiter Juldé, c’est lui qui m’avait filé des démangeaisons dans les doigts. À ceci près que je n’ai jamais envisagé une seconde, malgré une légère tendance à l’exhibitionnisme, de me mettre à nu comme mon modèle tente de le faire - de moins en moins il me semble, car n’est-ce pas un pari stupide quand on n’a pas une raison précise ? Ici je pense à Nabe, dont la raison est le terrorisme, un sain terrorisme qui consiste à vouloir dynamiter le bunker des idées reçues (pour dévaliser les quarantes voleurs).

Je poursuivais aussi un but “professionnel”, presque atteint. Mais si on m’avait dit que ce petit jeu me projetterait au beau milieu d’une sorte de mini-comédie humaine virtuelle, me permettrait de nouer des relations, rarement concrétisées mais nonobstant sincères, j’aurais été fort étonné. Je croyais que je me lasserais très vite d’entendre ma voix résonner dans cette blogoxie peuplée de bobos, comme dans le vide.

Isabelle me suggère de décrocher maintenant et de trouver une nouvelle distraction plus sérieuse, mais je suis rarement ses conseils.

Commentaires

  • Un sain terrorisme? voyez-vous donc...

  • C'est vrai que quand les terroristes sont dans le bon camp (c'est-à-dire la même camp que soi), on parle plutôt de "résistants".
    « Nabe, dont la raison est la résistance » : c'est mieux enrobé comme ça ?

  • Règle n°1 du lapinos en herbe : Ne jamais suivre les conseils d'une femme.

  • Joyeux anniversaire, Lapinos. But "professionnel"?!

  • Tu sais que nous avons quasiment le même IP professionnel, ça m'inquiétait au début.
    [Arrête de jouer les victimes, arrête de m'amadouer et arrête de m'amadouer en jouant les victimes. D'avance merci.]

  • Les compliments, comme les larmes, ne sont pas dans mon tempérament, Pim, je te le garantis, mais quand ils me montent à la gorge, je préfère ne pas les retenir…

    Et toi, s'il-te-plaît, ne me parle pas comme ta copine bricolo d'IP professionnel ou autre micmac : ICH WEISS NICHT WAS SOLL DAS BEDEUTEN !

  • Ça veut juste dire qu'on doit travailler dans la même rue ou un truc comme ça, non ?

  • Oulà, pas de quoi s'énerver... de toute façon je ne comprends qu'un mot sur deux en allemand.

    Il y a très peu de chances pour que nous travaillons dans la même rue. Pour ne pas dire aucune, je n'ai pas de voisins au boulot. J'avais plutôt pensé au même employeur. Maintenant c'est probablement le fruit du hasard.

  • Un mot sur deux, c'est plus que moi. Je ne m'énerve pas, c'est juste que j'ai peur que tu deviennes aussi matérialiste que ta copine.

  • Tout de même, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, ce n'est pas à toi que je vais apprendre ça! Alors je pense que tu n'arriveras à rien avec elle en essayant de la rendre jalouse ou en la provocant à tout bout de champ.
    J'dis ça, j'dis rien, comme toujours.
    Et puis ne te fais pas de soucis pour moi, je suis fragile, sentimentale et naïve à souhait. Mais à elle seule ma stupide fierté me défend implacablement contre tout (et contre moi-même).

  • Tu dis la même chose que ta copine, Pim : « Je suis fragile, sentimentale et naïve à souhait, mais ma fierté me défend contre tout »
    Et vous voulez me faire gober ça ? (je reconnais qu'au début, avec Mamz'elle, j'ai failli y croire et qu'elle a su m'attendrir, mais désormais je me méfie d'elle comme d'une vouivre, je suis sincère)

  • J'ai l'impression d'être une petite taupe dans un près tranquille, discutant avec le lapin son voisin. Le compère lui raconte que ce salaud de serpent n'a pas voulu le bouffer.
    Là je prends un air apitoyé. Tu ne me vois pas mais je souffre pour toi je t'assures.

  • Puis-je ?
    Vous ne travaillez pas du tout au même endroit. Mais alors pas du tout du tout. Et vos Ip, si elles semblent proches n'ont en fait absolument rien à voir l'une avec l'autre. Elles sont juste fixes, et pour cause..

    Et la matérialiste, elle vous emmerde, Lapinos, si je puis encore une fois me permettre.

  • Sans compter que je n'ai jamais dit à quiconque que j'étais fragile, sentimentale et/ou naïve à souhait. Et surtout pas à vous. Mais à avoir la tête partout et la queue qui frétille, on en oublie qui a dit quoi, je suppose.
    La rançon de la gloire, je présume..

  • Oh ça y est ! Le lapin sort de son terrier. Vous me prenez de haut, Lapinos, avec votre troisième personne, serait-ce que je vous agace ?

  • Vous retombez drôlement bien sur vos pattes. Enfin presque.
    Et vous ne m'agacez pas, bien au contraire, je vous trouve attendrissant.

  • Ah oui ? J'ai du mal à croire qu'on puisse attendrir une vieille carne comme vous, mais je veux bien accepter tout de même cet hommage sans le comprendre.

  • Simple provocation de ma part dans les propos ci-dessus, bien sûr, afin de continuer à vous attendrir à ma façon.

  • C'est que vous n'y comprenez pas grand chose, comme d'habitude*.



    * c'est ce que je tends à croire, mais j'aimerais bien me tromper, pour une fois**

    ** et ça c'est pour justifier tellement de choses..

  • Vous avez dans l'art de vous dérober, Mamz'elle, au moins autant d'adresse que j'en ai dans celui de retomber sur mes pieds, on dirait.
    Est-ce cela qui me fit espérer en un joli ballet ? Le destin en a décidé autrement.

Les commentaires sont fermés.