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La haine

Avant que j'aie le temps de dire "ouf", je me prends le "direct" en pleine poire. J'avais un peu la tête ailleurs, je pensais encore à ce modèle charmant. J'avais bandé les vingt premières minutes, au moins, c'était la première fois que ça m'arrivait, d'être déconcentré à ce point…

Je croise les deux types dans une rue déserte et, dix mètres plus loin, ils me hèlent, menaçants, et rappliquent en faisant semblant de me demander des explications comme quoi je les aurais regardés de travers et tout. Et "boum" ! Heureusement le plus costaud, à peu près le même gabarit que moi, a mis à côté de mon pif, dans la pommette. Je bronche pas, je lâche même pas mon carton à dessins. Je peux pas leur expliquer que je regarde tout le monde de travers, les gonzes comme les gonzesses, c'est un truc de dessinateur. Connaud, au lieu de ça je leur dis qu'ils sont pas très courageux de s'y mettre à deux contre un. J'esquisse pas un geste de réplique. Je suis pas rassuré. Ils ont l'air un peu avinés, des gueules patibulaires, et je les sens capables de me filer un coup de surin pour me faire passer le goût du code de la chevalerie. Surtout celui qui m'a pas frappé, un grand maigre. Ils se contentent de m'insulter, de me traiter de pédé.
Un type sort de chez lui sur le trottoir d'en face, nous aperçoit, puis se rend compte qu'il a oublié un truc important dans son appartement, des clés ou quelque chose comme ça parce qu'il tâte ses poches, et il rentre chez lui.

Les deux types finissent par décarrer. Putain, ces salopards m'ont couvert de honte ! Je ne vais plus pouvoir me regarder dans la glace pendant deux jours ! Je suis resté sans réaction.

Tous les six mois environ, j'ai le même genre de problème avec des individus de type maghrébin ou antillais à chaque fois, rapport à mon regard de dessinateur, je pense ; parfois je m'en suis sorti mieux, parfois moins bien. Presque sûr qu'avec des bobos je me serais pas laissé marcher sur les pieds comme ça. Mais avec ces types qui souffrent de manque de respect, ils n'ont pas tenté de me faire les poches, je suis plus ou moins paralysé. J'ai pas été éduqué à cogner le premier. J'ai fait un peu de rugby, de boxe, mais ça n'a pas grand-chose à voir. Ce qui me manque c'est le déclic, la haine… Avec des bobos j'aurais la haine, naturellement…

Commentaires

  • Je te crois bien sûr mais ça me dépasse complètement ton histoire d'agressions à répétition. Enfin là pour le coup, peut-être qu'une fille ne peut pas comprendre ce genre de truc, moi j'ai beau traîner dans les quartiers qui craignent seule à pas d'heure, même à Aulnay, il ne m'arrive jamais rien, ni agression physique, ni verbale. Quelques lourdeaux parfois qui veulent faire l'amour sur le champ, ou que je les suce, ce genre de chose, ce à quoi je réponds invariablement que mon homme m'attend, et ça finit en flatterie la plupart du temps. Je crois que ça m'aurait pas plu d'être un homme en fait. Peut-être que ça marcherait si tu leur disais tout de suite que t'as pas le temps là, que ton homme t'attend?

  • Dis donc t'aurais pas le style Bella Lugosi ou Boris Karloff avec l'oeil en coin et la dent qui sort ?

  • Je comprends bien votre sentiment, cher Lapinos, j'ai énormément de mal également à frapper le premier.

    Mais depuis qu'on a crâmé ma bagnole, la hargne commence à venir......

  • Hélas, voila où mène notre culture pacifiste. Pauvre Lapin, vous n'avez pas réagi avec calme et maitrise, mais vous avez été, d'après vos propres mots, paralysé. Il serait temps de rétablir ce droit, ce devoir, de remettre instinctivement à leur place les connards de toute espèce, quitte à être violent. Leur ténacité se nourrit de notre inaction. Qu'on commence à cogner quand on est insulté, à percer et trancher quand on est cogné, à tirer quand on est taillé, et ces nuisibles se ferront tout petit.

    La vérité est là, les comportements courageux, voire téméraires, sont condamnés, même quand on est dans son plein droit moral. Je prend pour exemple ce commerçant, qui a réussi à désarmer un de ses agresseurs, et à les mettre en fuite; l'un d'eux ayant payé pour de bon son imprudence. Et bien cet homme courageux est en attente de jugement pour homicide. La légitime défense aurait été bien évidement de ne répliquer qu'après s'être pris une rafale dans le buffet, pour être bien certain des intentions des agresseurs.

    Et combien de personnes se plaignent de l'inaction des témoins de leur agréssion, comme cet homme qui, étrangement, avait quelque chose à aller chercher chez lui , un besoin d'ailleurs suffisament pressant pour justifier son refus d'assistance. Il n'allait certainement pas chercher le calibre 12 pour mettre en fuite les voyous. Cette horreur de la violence que l'on nous inculque dès la plus tendre enfance est une manne pour ceux qui nous veulent du mal, et qui comptent sur notre manque de réaction pour leurs forfaits.

    La violence est un outil NECESSAIRE de l'entretien et du maintient des sociétés humaines, il faut seulement l'utiliser à bon escient. Je crois à la justice un peu expéditive du peuple, car, et surtout de nos jours, les malfaisants sont bien connus, ce sont toujours les mêmes, la police le reconnais d'ailleurs. La seule force qui s'opposent à ces actes est l'éxécutif. Le peuple, bien que se déclarant "choqué", "outré", "attristé", ne bouge pas un doigt. La justice, et surtout le rétablissement du bon droit, a été laissé totalement aux autorités compétentes, au point que ce ne sont plus nos oignons du tout. C'est tout juste si on appele la police, "elle devrait être là sans que l'on ait besoin de l'appeler".

    Quelle plus juste punition que celle infligée par le peuple horrifié du crime? Et le criminel le savait, en plus, être dans son tord, faire le mal, il n'a aucune excuse, il a choisi son sort. Mais quel dégoût nous avons de la punition, quel dégoût nous avons de la justice, et surtout de ses moyens. Gavé de l'idéologie socialiste, mais conscient des réalités, nous aimerions une justice mais avec des fleurs et des caresses. Est-il supportable qu'en prison, les détenus disposent parfois de plus de confort que certaines familles de travailleurs?

    Je me souviens avoir lu dans la rubrique des chiens écrasés du Figaro, il y a un certain temps, qu'un individu, sous l'emprise de stupéfiants, avait écrasé une mère enceinte et sa fille. Il écopait de trois ans de prison. Ca fait pas cher la victime. Ce déchet sous-humain n'aurait-il pas pourtant mérité d'être démembré? En tout cas, il n'y aurait pas de raison majeure de s'y opposer. Le droit à la vie devrait n'être accordé par la justice qu'à ceux qui le respectent, car c'est trop facile de tuer, parfois en masse, et de prétendre après être soi-même bien traité. C'est de la faiblesse. Pire, c'est vil, injuste, indécent pour la victime.

    On voit clairement qu'un enfant violé vaut tant d'années de prison, par exemple, on en rajoute s'il y a eu sévices. Selon moi, les punitions corporelles (y compris la peine de mort) ne sont que des équivalences aux crimes commis. Des années de prisons peuvent "remplacer" du matériel, mais la souffrance infligée à un humain doit se payer autrement. Je ne vois pas comment un meurtre, un viol, pourrait se payer en années de simple emprisonnement. Un coup de chalumeau dans le dos par semaine, et on commence à faire payer de la souffrance. Pour le genre de merdeux qui ont agréssé Lapin, quelques claques bien senties au comissariat, avec en bonus celles de la victime si elle le souhaite, et on est quitte. C'est immédiat, marquant, et de même nature que l'agression. Qui peut s'en plaindre à part les malfaisants?

  • Ce qui est frappant (si j'ose dire), quand on sait comme vos lecteurs et lectrices sont d'habitude très loquaces après chacune de vos notes, c'est de constater comme celle-ci les touche différemment, et les laisse presque sans voix.
    A moins que ce soit qu'ils n'en aient rien à branler.
    A part ça, bien remis Lapin? Bon, je ne me fais pas trop de souci pour vous, je vous sais plein de ressource.

  • Eh, Pim, je peux comprendre, pour ma part j'y réfléchirais à deux fois avant de tenter de te voler ton i-pod !
    Je précise que ces altercations se sont toutes produites dans des quartiers réputés calmes ; il ne m'est jamais arrivé rien de tel à la Goutte d'Or, bien que la dernière fois avec mon pote yanki, c'était à deux doigts… ni à Clichy, ni à la Courneuve.

    Mon problème, c'est que j'attends les coups, or dans ce genre de situation, surtout si t'as plusieurs types sur le râble, il vaut mieux frapper le premier. Là où je m'en suis le mieux sorti au plan de l'amour-propre, c'est quand on ne m'a pas laissé d'autre choix que de me défendre. Ils voulaient ma peau, ou du moins s'étaient tellement pris au jeu qu'ils n'hésitaient pas à me balancer des coups de pompes dans la figure. L'instinct de survie a fini par me pousser à me défendre violemment et à viser la tête aussi.

    À défaut de la haine que j'aurais d'emblée s'il s'agissait d'une baston au café de Flore contre des intellos de gauche, je cherche à acquérir des réflexes sains de défense ; une arme, un poing américain sur soi serait la dernière des conneries à faire à mon avis, même si j'y ai déjà pensé. Je préfère encore passer une semaine à l'hosto plutôt que faire deux mois de préventive.

    Encore un autre cas où mon éducation m'a pas fait bien réagir. Ce coup-là j'étais en surnombre avec deux potes et le mec seul sur un banc nous insulte. On fait demi-tour et on va le trouver genre tu pourrais nous redire ça en face petit trou du cul ? Là le type bafouille un truc du genre qu'on l'avait mal regardé (encore), et puis il fait des excuses vu qu'on se fait un peu menaçants. On aurait pas dû se contenter de ça. L'un de nous aurait dû se dévouer pour lui mettre un coup de pied dans le cul ou une grande taloche pour lui faire entrer dans le crâne qu'on insulte pas impunément les gens comme ça ! C'est une question d'éducation.

    (Je vous remercie Billé de votre sollicitude mais ce coup-ci je m'en suis très bien tiré au plan matériel, même pas une égratignure ou un œil au beurre noir pour frimer auprès des gonzesses - je l'aurais pas mérité d'ailleurs.)

  • On notera au passage que pour Pimpeleu le fait que des individus inconnus l'invitent à coucher avec eux ou à les sucer n'est pas une "agression verbale".


    Il semble que ce soit plutôt une forme de flatteuse courtoisie.

    Et c'est vrai en ce cas qu'il n'y a aucune "agression" à être traitée comme ce que l'on est.

  • Contente que tu t'en sois sorti Lapin, vraiment!

  • Ne réponds surtout pas, Pim, laisse-moi te défendre, dire à Uno que l'insulte elle est surtout dans sa bouche, facile, bien planqué derrière son ordinateur. Au moins les bicots s'exposaient à ce que tu leur en places un dans les roubignoles !

    Polydamas, ça tombe bien pour votre voiture, Benoît XVI vient juste de faire des recommandations invitant à une vie plus frugale et plus écologique… Allons, vous ne voyez pas que ce sont ceux qui laissent les gamins faire des conneries par démagogie qui sont les plus coupables, ces fumiers de journalistes faussement compatissants, et pas ces gamins eux-mêmes ?

  • Il y en a qui vraiment n'ont pas de fierté, ma doué (je ne parle pas de vous, Pim).

    Sinon, Bela Lugosi mettait des tas de gomina, lui aussi, non ? reste l'épineuse question des cravates à motifs.

  • "Allons, vous ne voyez pas que ce sont ceux qui laissent les gamins faire des conneries par démagogie qui sont les plus coupables, ces fumiers de journalistes faussement compatissants, et pas ces gamins eux-mêmes ?"

    Vous êtes extraordinaire, Lapinos. Je vais finir par croire que vous êtes une espèce de Charles Legrand en plus subtil, un genre de "hoax" anti-bobo. Là c'est vraiment trop beau pour être vrai. En déresponsabilisant ces "gamins", vous leur manquez totalement de respect, et vous vous comportez très précisément comme "ces fumiers de journalistes".... et vous ne semblez même pas vous rendre compte de cette absurdité logique.

    Vous êtes véritablement le bobo personnifié. Le prototype même de ce que vous dénoncez. Plein de haine pour ses semblables, et de soumission pour ses ennemis. Et vous pouvez prendre autant de baffe que le bon Dieu vous en envoie dans sa grande mansuétude, vous ne comprenez jamais.

  • Je sais pas si je suis plus malin, connais pas votre type, et je me méfie un peu de vos fréquentations, Gloups. Écoutez, le piège est tellement énorme que je vais pas sauter dedans à pieds joints. Peut-être vous préférez que ça soit Dieudonné, de l'autre côté, qui vous le dise, Gloups :

    « C’est vrai que j’ai été longtemps manipulé par les mouvements antiracistes comme SOS-Racisme, les mouvements à la Julien Dray, qui selon moi n’ont fait qu’entretenir le racisme dans ce pays. J’ai grandi dans cet univers-là, et j’y ai cru, je viens de la gauche, de l’extrême-gauche, et naturellement nous avions toujours cet argument, l’épouvantail du racisme a toujours très bien fonctionné sur la population dont j’étais issu, que je représente (…) »

  • Ben oui, lapin. Vous avez toujours des indulgences pour ceux que vous êtes censé combattre. Cela dépasse un peu l'entendement... On va finir par vous prendre pour un lâche ou, pire, pour un homme de paradoxes. Vous, qui n'aimez pas les paradoxes...

  • Vous avez du retard par rapport à Dieudonné, Uhlan, pourtant il a plus d'excuses que vous. Vous devriez savoir depuis longtemps qui a inventé l'antiracisme et qui le perpétue. Dans quel but.

  • 1) Vous avez supprimé celui de mes doublons qui comportait un "s" à "baffes". C'est mesquin.

    2)Vous n'avez pas répondu. Ou plutôt vous répétez la même chose. Les voyous sont en réalité de pauvres créatures manipulées par le complot antiraciste.

    Que l'antiracisme soit un fléau est un fait. Il reste que quand on est un connard, on est un connard, et les excuses par le contexte ne fonctionnement pas sur moi.

  • Parce qu'il faut que je me farcisse la relecture de vos doublons, en plus ? Pour tout vous dire, je suis coupable d'un délit de faciès, votre pseudo ne me plaît pas. S'il y a quelque chose qui ne passe pas, que vous avez du mal à avaler, mettez-vous à la bouillie, papy.

    J'ai bien dit que j'avais été lâche. Je le répète pour vous faire plaisir, Glops.

  • Pas d'oeil au beurre noir, pas d'égratinures ? Mes frappeurs à gages ont mal travaillé. Faudra-t-il donc toujours tout faire soi-même ?
    Moi, je regarde souvent les gens de travers, entre curiosité et myopie, mais je n'ai jamais reçu de coups. Vous êtes sur de ne pas avoir une de ces irrésisitibles têtes à claques ?

  • Z'avez raison, mamz'elle, y'a aussi de la myopie et de la curiosité, et la tête à claques. Mais si je portais une minijupe, peut-être qu'on m'aurait pas frappé non plus ? Je serais passé pour un pauvre travello qui file des complexes d'infériorité à personne…

    D'ailleurs j'ai remarqué que la Belgique est beaucoup plus pépère. Les Belges sont beaucoup plus intelligents que les Français (ça c'est le premier truc que je dis à un Belge, après il me laisse causer tout mon soûl.)

    Tiens, maintenant que tu m'y fais penser, Jeanette, j'étais en terrasse dans un quartier bobo avec un pote à Bruxelles, les bobos monopolisent souvent les bonnes adresses, faut dire ce qui est, ce sont des salauds mais pas des cons, et il y en a un qui balance comme ça à voix haute à ses amis, après leur avoir raconté ses petites soirées branchées à New York et à Bouzonville, qu'il a jamais rencontré une gouine sympa de sa vie ! J'ai noté ça, un bobo parisien dirait jamais un truc pareil. Pas en public, du moins.

  • « “Moi, rien qu’à vous parler, voyez, je suis en nage.
    Et je dépense en un seul jour plus d’énergie,
    A ne pas fuir chaque fois que j’en ai envie,
    Qu’il ne vous en faudra dans toute votre vie,
    Avec votre crinière et vos grosses moustaches,
    Pour terroriser toute une lieue alentour.
    Quoiqu’on n’y pense pas toujours :
    Les vrais héros, ce sont les lâches.”
    Il dit et détala, laissant son tablier.
    Il court encor, dit-on. »

    (Jean Anouilh, Fables, Le lièvre et le lion)

  • Dommage Uno tu t'es donné du mal et me voilà muselée. J'aurais voulu pourtant te répondre à toi aussi de façon courtoise comme je le fais avec n'importe quel lourdeau, qu'entre l'agression et la flatterie d'une parole, il existe un monde, que tu ignores dirait-on mais c'est pas de ta faute, ta haine confortable envers des anonymes t'aveugle. Enfin, c'est toujours un plaisir de discuter avec toi mais... là j'ai pas le temps et mon homme veut pas que je cause aux inconnus.

  • Ahahaha ! Oui, nous sommes plus beaux, plus intelligents, plus drôles, plus créatifs, plus sympas et par dessus tout plein d'autodérision : la boucle est bouclée.

    Bah, la minijupe, encore faut-il savoir la porter. Au pire, vous deveniez la cible d'un autre public de cogneurs. ( Quoique, avec une minijupe et l'un ou l'autre coup, vous pourriez écrire un livre, passer sur TF1 et vendre des toiles (mêmes moches).

    Sinon, ça me fait penser qu'en effet, dans les magazines féminins que je lis chez ma grand-mère (oui, je sais, ça devient un personnage récurrent, mais elle me tient à coeur par une certaine "candeur" intellectuelle et morale dont elle est, dans mon entourage, la seule capable), il était question des bobos et de leurs adresses de prédilection. Force m'est de reconnaître qu'il s'agit en général de très bonnes adresses que je fréquente pour la plupart, mais tranquilisez-vous, je suis trop bourgeoise pour devenir un jour bohème ou trop bohème pour devenir un jour bourgeoise : c'est selon.

  • Exactement ! D'ailleurs si tu te baladais en minijupe, Pim, tu mériterais une bonne fessée !
    (En même temps ce Uno est tellement vicelard que son intervention est peut-être motivée par la jalousie, faut pas l'exclure. Si tu commences à chanter à la cantonade que t'es amoureuse de moi, Pim, ça va peut-être déclencher des rafales de commentaires agressifs contre ma personne. Je peux pas passer mon temps non plus à rembarrer tous tes soupirants. Donc si tu veux te faire draguer par Uno, Pim, tu vas causer avec lui sur son blogue - on n'est pas chez Meetic ici !)

  • Lapin,
    Vous aimerez ce bon trait de crayon. Quant à l'histoire, vous y trouverez peut-être quelque ressemblance avec votre aventure.
    http://blogdegio.free.fr/index.php?2006/11/11/375-joyeux-anniversaire

  • waw! ça n'a pas l'air de te mettre en rogne, si c t un autre l'aurais dit qu'il voterait Lepen..t'es plutot bon joueur dans ton genre

  • @ Lapinos:

    Deo Gratias! Si sa sainteté BXVI le dit, c'est que l'incendie de ma voiture est probablement un signe divin.... ;-)

    Il est évident que les journalistes ont leur responsabilité et que j'attends le jour où ils assumeront. Reste que si je croise celui qu'à crâmé ma voiture, je vais probablement oublier les principes de la foi catholique, l'espace de deux minutes.

  • Nettement moins bien que le blogue de Frantico, Fromage. Bon, en plus ma bécane est pas assez grosse pour télécharger plus de la moitié de l'histoire… Le point commun, c'est que j'ai marché des heures la nuit dans Paris.

  • Jeanette, je sens que vous êtes au bord de me dire que je vous fais penser à votre grand-mère ; inutile, on me l'a déjà dit.

  • Bien, le blog de Frantico ? Vous disiez détester les BD à bobos...

  • Que Frantico et Trondheim soient une seule et même personne, j'en doute étant donné que je trouve l'humour de Trondheim affligeant de bout en bout, tandis que la chronique sociale de Frantico est souvent assez bien vue. Il y a au moins un truc qui n'est pas très bobo, c'est l'autodérision. Je me rappelle un épisode où il veut à tout prix faire rectifier une faute d'orthographe sur une étiquette dans une boulangerie, ça c'est très bobo chevènementiste, en effet, mais il se moque avant tout de sa petite manie.

    Rien à voir avec Delerm ou Bénabar, par exemple, qui se prennent très au sérieux avec leurs petits messages officiels et leur provocation à deux balles certifiée non conforme par la Fnac.

    Et puis si je lisais pas un peu de littérature bobo, on me reprocherait d'en parler sans rien y connaître…

  • Lapinos, le fait d'être "bien planqué derrière son ordinateur" , ainsi que vos diverses insultes, peuvent aisément se résoudre puisque nous sommes tous deux parisiens. Je me permets d'utiliser l'adresse email qui racole sur votre blog pour vous transmettre mes coordonnées.

    N'hésitez pas à me donner un rendez vous, je serais ravi que nous nous expliquions de visu.

    En plus, en tant qu'ancien boxeur et rugbyman, vous ne devriez guère avoir de mal à me ramener à la raison.Tant pis pour moi...

    Je peux bien évidemment me déguiser en bobo, s'il faut cela pour vous donner un peu de courage.

  • Eh? La remarque sur le doublon était une boutade, et le "connard" que je visais était bien évidemment le jeune violent, dans la continuité de mon propos. Je ne vous ai pas traité de lâche, à ma connaissance. Je vous reproche de trouver des excuses aux connards qui vous ont agressé. Enfin peu importe.

  • Admettons que la boxe n'aide pas à cogner en rue le premier. Mais elle vous enseigne au moins à esquiver, même sans haine. Z'avez dû suivre un cours de boxe chrétienne !

  • Uno, si vous sentez que vous avez besoin d'une bonne correction pour vous faire passer le goût de traiter les jeunes filles de pute, demandez à votre père de vous l'administrer. Je ne suis pas votre père, croyez bien que j'ai d'autres chats à fouetter que vous.

    J'ai toutes les raisons de vous mépriser, vous qui ne cessez de ramener votre hargne imbécile par ici, semble-t-il uniquement pour vous distraire. Par charité je veux bien ne pas fermer complètement la porte à votre requête, mais vous devrez attendre que je sois en vacances.

  • Philograph, je dois admettre que l'esquive n'est pas mon point fort ; en revanche j'encaisse assez bien. Disons que je remplace l'esquive par une garde haute et serrée. Mais on ne se met en garde que lorsque le combat a déjà commencé, non ? Avouez que la boxe amateur est plus un moyen d'apprendre à se connaître qu'un moyen de se protéger contre la violence. Je crois que pour ce qui est d'apprendre à dominer la violence, le rugby est une meilleure école.

  • Je pense que vous avez pris le direct en pleine trogne (la tête), et non en pleine pogne (la main).

  • Lapin> Bien que vous en doutiez, mais vous pouvez me croire, le blog de frantico est dessiné par un professionel d'une quarantaine d'année, qui a sorti plusieurs dizaines d'albums, qui a une longue carrière derrière lui, et qui est connu et reconnu dans le milieu de la BD, qui est d'allleurs un des auteurs contemprain de BD les plus connus, et qui est plus est, invente les anecdotes et cherche à plaire. Ce n'est pas comparable avec mon blog, moi qui ait à peine 20 ans, étudiant qui débute dans la BD, et qui se fait plaisir en racontant sa vie...contrairement au blog de frantico, dans ma note, rien n'est inventé.

  • Ah oui au fait, des fois toutes les pages ne se chargent pas à cause du nombre trop important quel que soit la bécane... il suffit de rafraichir la page. (ah oui en plus c'est pas comparable ausssi venant du fait que j'ai fait 33 pages en 2 semaines, ce qui veut dire que c'est du vite fait, alors que sur le blog de frantico, c'était beaucoup plus appliqué malgré les apparences)

  • C'est un fait que Frantico a plus d'expérience que vous, Gio. Je niais seulement que Trondheim et Frantico fussent une seule et même personne, d'ailleurs Trondheim n'a que très peu de talent, il est à la mode bobo, c'est tout.

    J'espère que vous vous rendez compte que Frantico est un bon narrateur et un dessinateur moyen ? Dans la bédé, le plus important c'est le scénario.
    Vous devez porter aussi vos efforts sur le scénario, noter les détails vrais et pittoresques si vous voulez suivre la voie de Frantico. Bon courage.

  • Je crois que vous n'avez absolument pas compris ce que je voulait dire. Est-il possible de poursuivre cette conversation par mail? (dans le cas échant, je ne trouve pas votre mail)

  • Ma boîte hotmail n'arrête pas de déconner. Le plus pratique pour moi c'est de causer ici. Si vous me dites qu'il est injuste de vous comparer à Frantico, je suis d'accord. Mais Frantico n'est pas Trondheim. Qu'est-ce que j'ai pas pigé ?

  • Il y a des choses que je ne peux pas dire ici publiquement, tant pis, restons en là. Mais non ce n'était pas ce que je voulait dire, ce n'était pas du tout une question d'injustice d'une part (puisque les objectifs, le contexte et les conditions sont totalement différents), et il ne s'agissait pas seulement ça, d'autre part. Je ne souhaite absolument pas suivre la voie frantico. Et vous jugez ma bd comme un travail de fiction alors qu'il n'est que la résultante directe d'un vécu. Bon tout ceci est compliqué...

  • Frantico aussi s'inspire des petits événements de sa vie, je ne comprends pas la différence que vous faites…

    Et est-ce que vous aimez Blutch ?

  • J'aime assez son dessin...après ce qu'il raconte, c'est variable...

  • J'aime assez son dessin...après, ce qu'il raconte c'est variable...

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