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Le dernier surpris

Si Benoît XVI s'était fait piéger par le Premier ministre turc, je serais bien entendu le dernier surpris. Pour ma part, je ne demanderais même pas à un philosophe ou à un théologien d'aller se faire cuire un œuf, j'aurais trop peur que ça se termine mal.

Commentaires

  • Bon on va faire un break avec B16, tu n'as rien de croustillant sur l'archevêque de Canterbury ?

  • A la lumière de ce que frère je ne sais quoi raconte dans le Figaro, il me semble bel et bien qu'Erdogan s'est fait entuber en douceur mais en beauté. Sa vague tentative pour déformer les propos de Seize n'est qu'une faible compensation. Tout le discours du pape sur la liberté religieuse et la laïcité (qui doit vous déplaire beaucoup, Lapinos) est une ode à l'opposition du Premier Ministre et une attaque de l'Islam infiniment plus efficace que le discours de Ratisbonne. Et tant mieux si personne ne s'en rend compte.

    Il n'a pas dit "vous entrerez dans l'Europe le jour où vous vous convertirez au christianisme", mais pour moi c'est tout comme. Un Islam qui distinguerait clairement le politique et le religieux tout en acceptant d'être traité à égalité, dans la sphère publique, avec les autres religions, ce n'est ni plus ni moins qu'une secte protestante de plus.

  • Merde, Gloups, ne m'obligez pas à me salir les pattes avec "Le Figaro" pour connaître le nom de l'ecclésiastique que vous encensez !

    Personne ne s'est rendu compte en effet que Benoît XVI persistait dans ses réticences à voir l'Europe se lier à son voisin turc. Personne sauf vous et Dieu, peut-être, Gloups ? Vous causez comme un démocrate-chrétien ! La distinction qui n'existe pas entre "le politique" et "le religieux", c'est la spécialité de François Bayrou, qui est bien l'exemple le plus célèbre actuellement de catho-traître. De sa part c'est de la pure démagogie, mais que crains que de la vôtre ça soit de la pure connerie. Je ne vous dis pas d'aller en paix. Je commence à en avoir à ras-bord des démocrates-chrétiens et de leur croisade contre les musulmans qui ne menacent qu'hypothétiquement leur petit mode de vie bourgeois.

  • Distinguer religion et politique, une catho-traîtrise? Allons bon ! Le Seigneur est un maître exigeant, il y a donc bien des façons de Lui manquer. Mais voyez comme c'est étrange, ce n'est pas celle que vous citez qui me frappe le plus. Plutôt le fait de taper sur la tête de Son Eglise au lieu de s'y engager pour faire changer les choses de l'intérieur. Ou de se dire chrétien tout en faisant profession de haïr la moitié de l'humanité.

  • Chasser les démocrates-chrétiens et leurs théories malfaisantes - DONT LA MALFAISANCE EST DÉMONTRÉE - les chasser de l'Église à coups de pied au cul, ça serait pas une belle manière de changer les choses de l'intérieur, peut-être ?

  • Hé hé... Content d'avoir fait sortir Lapinos de ses gonds...

    Pas étonnant que l'Islam ne vous paraisse pas menaçant, si vous ne voyez pas de différence entre le politique et le religieux... Vous êtes déjà vous-même plus musulman que chrétien...

    Et je pense qu'en tout état de cause il y a sensiblement plus de différence entre le politique et le religieux qu'entre le mode de vie des petits bourgeois et le vôtre, Lapinos... et vous devez le droit de ne pas le comprendre à la démocratie chrétienne que vous croyez tant haïr... et que vous serez le premier à pleurer amèrement quand elle ne sera plus là pour protéger votre petit être fragile...

  • Facile, Gloups, chaque fois qu'on me parle du "Figaro", je sors de mes gonds.
    Depuis soixante ans les démocrates-chrétiens ont laissé se perpétrer sans lever le petit doigt des millions d'infanticides dans ce pays ; le blasphème ne leur fait ni chaud ni froid, pas plus que la destruction des valeurs morales et artistiques par le capitalisme bourgeois.
    Au nom du mensonge de la séparation de l'Église et de l'État qu'ils contribuent à entretenir, ils restent tapis dans leur confort bourgeois. Le même fossé ne me sépare pas d'un Turc ou d'un Afghan, en effet.

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