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By hanging

Saddam Hussein est un des rares hommes politiques chez qui j'aurais bien aimé être invité à dîner. Sans doute à cause de la dimension "shakespearienne" du personnage. Chez nous il y a Nicolas Sarkozy qui s'évertue à s'élargir et à se grossir autant qu'il peut pour se donner des airs rassurants de dictateur, mais ce n'est pas tout à fait le même calibre…

Vu que les Yankis ont condamné Saddam Hussein à la mort par pendaison, c'est un peu rapé, car ils doivent contrôler étroitement les visites. Il y a fort à parier que la visite d'un catholique avec une Bible et de quoi baptiser en urgence serait forcément jugée suspecte par les autorités.

La pendaison, pour une exécution comme pour un suicide, d'ailleurs, c'est un mode opératoire très efficace. Il n'y guère de "tentatives de suicide" par pendaison, que des suicides réussis. Pas de risque qu'ils ratent Saddam Hussein de cette manière, comme ça arrive parfois avec le gaz, l'électricité, la noyade, le poison, etc.
Mais ce choix est révélateur de la médiocrité de la civilisation yankie. Saddam Hussein est en effet un officier prisonnier de guerre : à ce titre il devrait être passé par les armes. Constance du mépris des Yankis pour les soldats, les prêtres et les poètes. Ces bouseux vont exécuter un chef d'État comme si c'était un vulgaire voleur de chevaux !

Commentaires

  • Votre refus de la dialectique, du raisonnement, de la voie laborieuse de la pensée, c'est très féminin, finalement. A la réflexion, vous préférez la sphère de l'imagination et du sentiment. Je comprends que vous soyez misogyne. Lorsqu'on approche deux aimants de même polarité, ils s'opposent.

    La pendaison, ce doit être une forme intellectuelle de condamnation à mort. Vous préférez le romantisme de l'exécution par balles, en quoi vous n'avez pas tort.

  • Ils n'ont pas réservé mieux aux dignitaire nazis, qui avaient tout de même plus de classe que Hussein. D'ailleurs, les unionistes, bien que pronant la fin de l'esclavage et le respect pour tous, n'avaient pas hésité à massacrer les indiens, et a former les "pattes rouges", des meutriers sanguinaires au service des yankis, chargés de massacrer tout ce qui de près ou de loin semblait être du camp des Dixie, un petit nettoyage ethnique en somme. La morale guerrière, on aura du mal à l'apprendre à ceux qui ont tirés sur leurs frères de sang à la gatling pendant la Civil War.

    Mais moi, ce que je trouve bien ricains, c'est de faire tuer tous ceux qui pourraient éventuellement mettre en lumière qu'ils ne serait pas arrivés jusque là sans quelque collaboration occidentale. Le grand méchant dans l'affaire, c'est Hitler/Saddam/Oussama (rayez la mention inutile), et maintenant il est mort: justice est faite, l'affaire est close. ya plus rien à voir, circuler pendant qu'on brûle les dernières preuves.

  • Et je crois bien que la formule consacrée, c'est: "to hang by the neck until dead" (source: "le Bon, la Brute et le Truand")

  • Vous oubliez une chose, Madnumforce, c'est que les Allemands sont si disciplinés qu'ils peuvent presque se gouverner seuls, tandis que les Irakiens, c'est différent, ils passaient leur temps à s'entretuer avant que Saddam Hussein ne les prenne en main. Aussi Saddam H. m'épate-t-il beaucoup plus.

    Et puis Hitler n'est pas "shakespearien" pour un sou, Hitler pue le XIXe à plein nez, le positivisme scientifique, le nationalisme et le socialisme, avec presque un côté démocratique - songez à ces longs discours face au peuple, beuark ! Et sa maîtresse allemande petite-bourgeoise qu'il touche à peine, alors que de grandes aristocrates britanniques se seraient volontiers données à lui !

    Chez Saddam Hussein, l'attitude socialiste et laïque était destinée essentiellement à se faire bien voir des Occidentaux.

  • Je ne crois pas, Sébastien, qu'une exécution par balles soit "romantique". Souvent ça foire et il faut s'y reprendre plusieurs fois, il y a des bouts, du sang qui giclent partout. Non, c'est que de tradition immémoriale la pendaison est réservée aux voleurs. Dans l'affaire irakienne, c'est pas spécialement Saddam Hussein le voleur.

    Pour le reste, je souscris à la critique de la critique critique de Marx, c'est-à-dire que c'est le raisonnement pour le raisonnement que je juge funeste, dans le style de Benoît XVI ou de son ami Hans Kung, pour prendre des exemples récents. Je serais tenté de comparer ça à du commérage de bonne-femme.

    Néanmoins vous n'avez pas complètement tort, dans la mesure où, bien que luttant contre, je dois avouer une tendance au ratiocinage slave.
    Votre théorie de l'aimant n'est donc pas entièrement fausse.

    Là où je ne vous suis pas, c'est sur l'imagination : ce n'est pas une qualité féminine. Les femmes manquent souvent de logique, ou du moins leur logique n'est pas universelle mais personnelle, mais l'imagination n'est pas le contraire de la logique ni de l'ordre.

  • Oh, il y a plein de gens remplis de bonne volonté qui se ratent que ce soit par balle, par pendaison ou par médicaments. D'ailleurs, je suis partisante de l'édition d'un manuel : "le suicide pour les nuls".
    Et puis je trouve votre analyse de la pendaison bien dégradante. Ca a quand même de la gueule comme mort ! Bien évidemment, c'est aussi une histoire de (dé)goûts (et je parle ici de la méthode, loin de moi l'idée d'entrer dans un débat quelconque, en particulier concernant Saddam Hussein ou la peine de mort).

  • Jeanette,
    Vous êtes partisane, et non "partisante"...
    :)

  • J'ai étudié un peu la question du suicide, Jeanette, et je peux te garantir que si le taux d'échec est très important avec les médicaments, notamment, dont il faut connaître la chimie, en revanche la pendaison échoue rarement. Si le nœud casse, on peut le refaire aussitôt.

    En ce qui concerne l'exécution par pendaison, elle a toujours été réservée de fait à des criminels lâches, à qui on attache les mains dans le dos et qu'on laisse pendouiller un moment pour impressionner la jeunesse.
    C'est le droit le plus strict d'un soldat d'être passé par les armes ; les plus courageux réclament même dans ce cas-là qu'on ne leur bande pas les yeux. Au nom du ciel dans quel monde vivons-nous ? Et pas un seul homme politique important pour protester contre ce traitement humiliant ?

  • "Partisante" existe bien, même si le mot appartient au registre familier.

  • Partisante ou partisane, de toute façon, je passe mon tour pour les deux (sauf peut-être en ce qui concerne le moindre effort).

  • Partisane de la mini-jupe, quand même, Janeton. Au fait tu m'as pas répondu, t'es de Nouvelle Belgique ?

  • De nouvelle Belgique ? Je fais tant d'erreurs que vous me prenez pour une germanophone ? On parle bien de la même chose ?
    La mini-jupe, bien sûr que non ! C'est d'un vulgaire ! :)

  • Oh, c'est surtout pour frimer. On a beau dire, la mini-jupe ça impressionne quand même toujours un peu.
    Mais c'est vrai que je me demandais si vous n'aviez pas deux langues.

  • C'est les meilleures Lapinos ! Je t'assure que se faire faire une pipe bifide c'est quelque chose !

  • Il y a aussi les perfides...
    Oui, ça impressionne ! Dans un sens ou dans l'autre.

  • Oh, mais je vous crois Driout, vous devez sûrement en connaître un sacré rayon (En ce qui me concerne j'ai des goûts assez simples.)

  • Un dessin ! un dessin !

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