Une envie me prend soudain d'adapter une nouvelle en bande-dessinée. C'est sans doute d'avoir feuilleté cet album d'estampes de Rembrandt…
Je cherche dans Sueur de Sang, le recueil de nouvelles sur la guerre de Bloy, mais je suis déçu. Sueur de Sang à cause du docu-fiction original d'Arte l'autre jour, sur la première guerre de la série contre les Prussiens, les Bavarois, les uhlans. Un film pas mal. Pour moi un film est "pas mal" lorsqu'il me donne envie d'ouvrir un bouquin ensuite. Et puis pour une fois qu'on ne cause pas de la guerre 39-45 sur Arte, ou du dernier groupe de peintres-qui-chient-sur-la-toile ou de musiciens-qui-pissent-dans-leurs-guitares-électroniques. C'est les trois sujets fondamentaux d'Arte : les nazis, les peintres inspirés et les musiciens itou, drôle de fonds de commerce !
Dans ce docu-fiction un peu franchouillard, forcément, parmi des historiens à moitié sérieux, il y a un type extraordinaire, un philosophe français, une caricature ambulante. Au début j'ai cru qu'il s'agissait d'un sketche d'acteur, d'une imitation de philosophe, mais non, c'était un authentique métaphysicien de chaire. J'ai noté son nom à tout hasard, Frédéric Gros, comme le peintre. Il débitait absolument n'importe quoi sur la guerre, tendant à la généralisation la plus absolue et la plus idiote, mais avec les grimaces correspondantes et une emphase des mains délicieuse à regarder, une sorte de delirium tremens fascinant !
Donc avec Bloy ça ne fonctionne pas. Bloy est son seul personnage convaincant, le seul qui n'incarne pas une vertu pure ou un vice pur. Dans ses œuvres de fiction, bien qu'elles soient très directement inspirées de la réalité, Bloy se laisse toujours emporter par la métaphysique, même ses paysages sont théologiques ; c'est pas pittoresque pour un sou, ça manque de détails vrais. Là où Bloy est vraiment bon, c'est dans le dialogue avec Dieu.
Je crois que je vais chercher dans Poe ou dans Villiers de l'Isle-Adam maintenant…
Commentaires
Pas sûr que cela vous plaise mais cette nouvelle a ses admirateurs : Arthur Machen, Le Grand Dieu Pan.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=3359
Colette plutôt !
Allez, comme chacun y va de son petit conseil : le Loup Garou de Vian Lapinos. Je sais pas s'il y a eu des adaptations déjà mais sous forme de BD ça collerait bien.
(Toi qui craches souvent sur le cinéma... Va falloir te mettre au scénario et à la mise en scène tiens.)
Je vomis sur le cinéma parce que c'est devenu depuis longtemps une industrie, Pim. C'est une critique marxiste : il est quasiment impossible de produire une œuvre d'art dans un tel contexte capitaliste, ça supposerait un metteur en scène qui soit un artiste, entre le plasticien et l'écrivain, et des types comme Cocteau il n'y en a plus, ils sont "non grata" dans ce mitan. Y'a plus que des Philistins ou d'insupportables phraseurs sur pellicule. Ça supposerait une production désintéressée. Une production désintéressée, ah, ah.
Par ailleurs le cinéma est un genre particulièrement perméable au politiquement correct, il faut gommer les aspérités pour plaire à un maximum de clients.
Je ne comprends pas pourquoi Fabrice Luchini, qui se range instinctivement du côté de la Fontaine et de Céline, ne cesse pas complètement de se vautrer dans le cinéma.
Je ne vois guère que Walt Disney à avoir été capable, à ses débuts, de produire un cinéma d'animation, un art populaire convaincant, justement parce que son succès lui a permis d'acquérir une certeine indépendance vis-à-vis des banques, il a pu être son propre producteur. Mais dans une Amérique puritaine où règne le mercantilisme, ça n'a pas duré longtemps.
Même mépris pour les mangas, Pim, parce que là encore il s'agit d'une industrie. Une partie de la bédé européenne (sans faire remonter la bédé jusqu'à l'enluminure médiévale, la bédé est beaucoup plus ancienne que le cinéma) est encore produite de façon artisanale.
Là où je m'écarte du marxisme, Pim, c'est que si je considère que Watteau, bien évidemment est le produit de son époque (bénie des dieux), il y a aussi bien évidemment le génie propre et mystérieux de Watteau qui entre en jeu et vient troubler l'eau claire de l'analyse marxiste.
Lapin, d'où vous vient ce néo-marxisme ? Ou si vous préférez : ce marxo-christianisme ? Je ne vous connaissais pas comme un adepte de la Théologie de la libération...
"Déphilosopher" conduit presque nécessairement à Marx, Uhlan. Ce n'est pas très original de ma part, il y a des précédents comme Simone Weil, et Simone Weil n'est pas une adepte de la théologie de la libération mais plutôt d'une constitution qui ressemble un peu à celle de votre De Gaulle, en plus monarchique. Ce qui me gêne avec Simone Weil, c'est qu'elle est encore trop philosophe, cette amour de la "constitution" est typique, la constitution de la Ve n'a pas empêché les partis (libéraux) de se réapproprier le pouvoir puis de se déliter.
Mais Simone Weil c'est un point de départ intéressant, beaucoup plus que les ratiocinages de Benoît XVI pour savoir où se situe le degré de raison raisonnable ou ce genre de spéculation d'un autre âge, le calcul du nombre d'or, "In medio stat virtus", ou dites-le comme vous voulez.
Le point de vue des Grecs est dépassé. Ça ne rend pas Aristote caduc, d'ailleurs Marx connaît bien Aristote, mais on ne peut pas s'en tenir à Aristote comme si vingt-quatre siècles d'histoire ne s'étaient pas écoulés depuis !
C'est marrant cette idée de l'art qui DOIT être détaché du mercantilisme pour être considéré comme bon. Un système marchand comme c'est le cas pour la culture (je dirais marchand et politique) induit beaucoup de médiocre, c'est vrai, mais l'argument de dire que parce que ça se vend cher c'est forcément mauvais est tout aussi fallacieux que de considérer qu'un produit est bon parce qu'il est cher. D'ailleurs à propos d'art tu connais tout ça mieux que moi, mais les artistes d'antan, les peintres reconnus notamment que tu chéries étaient TOUS à la botte d'un mécène. Forcément, on va pas repeindre le plafond de la Chapelle Sixtine gratos tout de même, c'est du boulot tout ça.
Bref, pour rappel je te lis depuis plus de deux ans, donc tes griefs envers le cinéma et les cinéphiles je les ai lus en long, en large et en travers. Si tu admets qu'il faut un sens du scénar et de la mise en scène pour faire une bonne BD, et que cela est possible, qu'une BD peut être une oeuvre d'art quand bien même à l'heure actuelle il y a beaucoup de déchet, tu peux aussi admettre qu'il y a de bons films, quand bien même il y a beaucoup de déchet. Non?
Lapin, votre manière de défendre Marx en disqualifiant Aristote (ou presque) est amusante. Cherchez bien et vous trouverez qu'Aristote, loin d'être dépassé, s'est plutôt moins trompé que Marx...
Comment Aristote pourrait-il être dépassé, compte tenu de ceci:
"Bien plus que tous les autres livres, et bien plus que sa Métaphysique, la Physique d’Aristote est le livre essentiel de la philosophie occidentale. C’est là que tout a pris naissance, c’est là que tous les problèmes importants que l’humanité a pu concevoir ont trouvé leur formulation. Pas la plus juste sans doute, mais enfin ce que nous nommons matière, tout, vide, plein, substance… c’est là qu’on les a nommés vraiment pour la première fois ensemble, qu’on les a réunis dans un faisceau pour essayer de voir ce que tout cela voulait dire et comment cela pouvait fonctionner ensemble. Il n’y a sans doute pas eu de texte plus important dans l’histoire de l’humanité, les grands textes religieux compris."
http://ilikeyourstyle.net/index.php/2006/09/01/b92-192b
Le Grec indémodable pour moi, c'est Homère, Uhlan, et pas Aristote, comme vous pouvez vous en douter (Je ne vous mets pas au défi de me dire en quoi Marx s'est trompé puisque vous m'avez avoué de pas vous y être intéressé.)
Vous pourriez essayer ça:
http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/CMD?ACT=SRCHA&IKT=4&SRT=RLV&TRM=pantoufle+turque
Diable, dans quelle librairie vais-je pouvoir trouver ce bouquin aux éditions Mainard ? Et puis il est déjà illustré, on dirait…
(Poe me rebute à moitié. Bien que Baudelaire en fasse dans sa notice bio un anti-yanki, il l'est encore trop pour moi, je crains. Quant à Villiers, pas moyen de remettre la main sur mon exemplaire des contes cruels. Je songe maintenant à Shakespeare, Shakespeare est le seul qui fonctionne dans tous les genres, cinéma, bédé, on peut lire comme un roman, etc.)
Vous me mettez au défi de vous démontrer les erreurs de Marx ? Rien de plus simple. 1) Notre bon Karl n'a pas prévu les mutations du capitalisme industriel (mais seulement financier) et l'avènement d'une société de services. 2) Il n'a pas prévu non plus la montée des classes moyennes par l'effet vertueux de la dialectique entre l'offre et la demande. 3) Il n'a pas prévu enfin les transformations de la société "capitaliste" en société "mixte" (cf. Raymond Aron) par l'action d'un Etat réformateur et non conducteur de révolution.
Vous tombez peut-être dans le piège de confondre Marx avec la "parodie Jacques Attali", Uhlan, car vos critiques sont assez superficielles.
À côté de la baisse inéluctable du taux de profit dans le cadre du mode de production capitaliste, de la concentration du capital, il y a cette idée chez Marx de l'"armée industrielle de réserve", qui n'est pas si caduque que ça, si vous voulez bien regarder au-delà des frontières géographiques françaises, ce qui pour un gaulliste n'est pas forcément évident.
La société de services ? C'est vite dit, c'est oublier que nous sous-traitons dans le tiers-monde une bonne part de la production industrielle. D'ailleurs Marx a bien vu la caractéristique de la France qui est d'avoir une administration pléthorique. Il faut bien voir que beaucoup de services privés sont en réalité financés par l'État.
L'analyse de Marx d'une soumission progressive des forces politiques aux forces capitalistes, qui ne se contrôlent pas elles-mêmes, ne paraît pas moins sérieuse que celle d'Aron. Même, vous feriez rire pas mal dans certaines chaumières françaises, Uhlan, je vous le garantis, avec votre "État réformateur". On ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu… Mais vous êtes peut-être… sarkozyste ?
Sans parler d'Aristote, Uhlan, qui n'a pas les mêmes cartes en main que Marx, vous ne voyez pas en quoi les schémas de Marx ont mille fois plus d'intérêt que les supputations brumeuses de toute la clique germano-polonaise qui poussent le cartésianisme lillois jusqu'à la bêtise et se branlent avec un existentialisme bourgeois.
Quoi qu'il en soit je salue votre volonté de vous frotter enfin à la réalité, Uhlan. Bien entendu qu'on peut faire le reproche à Marx d'être un peu trop schématique par rapport à la réalité. Mais croyez-vous que Marx soit dupe de ce travers inévitable ?
Jacques Attali croit améliorer Marx en fixant des dates précises. C'est du niveau intellectuel d'un polytechnicien. Qu'ils se mêlent de fabriquer des ponts solides, ceux-là, au lieu de se mêler d'histoire et de politique !
Lapin, je ne confonds pas Marx avec Attali pour la simple et bonne raison que j'ai lu le premier (pas tout évidemment) et non le second.
Je n'ai pas dit non plus que Marx s'était trompé sur tout : il est chez lui des analyses assez justes sur l'évolution de la force de production à travers les âges, sur le rôle de la valeur travail ou encore la tendance à la concentration du capital financier, pouvant même servir à l'analyse du capitalisme financier d'aujourd'hui.
Pour autant, vous ne pouvez exonérer Marx de ses grossières erreurs de prévision sur les grandes tendances du capitalisme moderne, d'autant moins qu'il y a chez lui une prétention à la scientificité. S'agissant de ces grandes tendances, celles que je décrivais à grands traits plus haut, il n'a rien vu venir.
Et E.T.A. Hoffmann ? la Princesse Brambilla, ou un autre conte ? Et Nerval ?
(Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas.)
Ce qui est tuant avec Aristote (comme avec tant d'autres, et en tout premier lieu st Thomas d'Aquin) c'est l'exhaustivité. Ces gens proposent une explication du monde complète, une religion d'où le mystère est sinon relégué du moins rangé dans sa petite case à côté de nombreuses autres petites cases.
(Je me mêle encore de ce qui ne me regarde pas, je me sauve - mais vivent Homère et Platon, et mort aux c... .)
Sauvez-vous Nadine, avant de vous faire traiter de démocrate-chrétienne.
Non, Sébastien, je crois que Nadine si c'était un homme serait marxiste également, car elle saisit la vanité du raisonnement exhaustif, systématique, en un mot philosophique (ou théologique, hélas, aussi) ; c'est une gonzesse que je sens globalement comme étant assez "positive" et peu tournée vers les mièvreries mathématiques démocratiques.
C'est pas tant le raisonnement de Socrate qui est blâmable, non, il est plutôt émouvant : dans la nuit historique où il se trouve, Socrate est bien obligé de donner des coups de bâton à l'aveuglette pour trouver une issue, mais les raisonnements de Kant, des existentialistes ou de Luc Ferry, quel recul de la pensée !
Le Uhlan, lui, qui est démocrate tout court et pas démocrate-chrétien, et en un sens je préfère ça, s'accroche aux "erreurs" de Marx, sans pour autant être capable d'en discerner une vraie (votre théorie de la société mixte ne casse pas des briques, Uhlan, l'importance des services n'est pas si grande que vous croyez au plan macro-économique, vous gardez un peu trop le nez sur le "cas français", encore une fois.)
C'est plutôt dans l'affinement de la distinction des classes sociales que Marx a manqué de temps et qu'il est resté un peu "grossier".
La prétention à la science de Marx n'est pas gênante, c'est la prétention à la philosophie qui est un boulet pour la pensée occidentale. Les raisonnements scientifiques aujourd'hui sont très souvent pervertis par des raisonnements philosophiques. Nicolas Hulot, par exemple, n'a rien d'un scientifique, c'est le prototype du philosophe inutile et encombrant.
J'adore votre manière d'excuser Socrate, lapin, et de charger pêle-mêle tous les autres philosophes, Kant, les existentialistes (lesquels ?), jusqu'à Ferry (Luc) et... Hulot (Nicolas). Pourquoi pas celui de Tati pendant que vous y êtes ?
Au reste, que savez-vous de mon gaullisme, sarkozysme ou démocratisme. Je vous ai parlé deux fois du Général (celui que vous comparez plaisamment au "Généralissime"), jamais de Sarkozy, ni de démocratie. Où allez-vous chercher tout cela ?
Tati est plutôt à rapprocher du marxisme, Uhlan, comme Chaplin, vous voyez bien qu'ils cherchent tous deux à caractériser comme Marx le changement d'ère historique, l'emballement du système capitaliste, la fétichisation de la marchandise, de l'art, de l'homme.
Pour un existentialiste, voyez plutôt Godard. C'est une caractéristique des existentialistes de produire des œuvres profondément ennuyeuses : "Je baille, donc je suis", ça ferait un bon slogan pour Arte.
Ne m'en veuillez pas trop, Uhlan, mais les existentialistes font dans ma famille l'objet de plaisanteries pas toujours très fines, je dois le reconnaître.
Le goût pour la démocratie, avouez qu'il est courant chez les philosophes, son côté mathématique les rassure (Bon, mais si vous êtes du côté de Platon et que vous connaissez les mésaventures de Périclès, c'est un peu différent.) Et puis les philosophes ont du mal à se projeter en arrière ou en avant, ce sont des animaux antipolitiques. Comme ils vivent aujourd'hui en démocratie, ils sont tentés de penser que la démocratie est faite pour durer mille ans.
Pour ce qui est de votre sarkozysme, j'admets que c'est pure spéculation de ma part. C'est un des charmes d'internet d'essayer de deviner les traits de son interlocuteur, non ? À vrai dire, avec votre société "mixte" vous devez plutôt être du côté de Villepin ou de Jean-Louis Borloo…
La société mixte, c'est Aron qui en a parlé (cf. Essai sur les libertés). Quant à moi, si je ne suis pas du côté de Sarkozy, c'est donc que je suis du côté de Villepin ou de Borloo... N'est-ce pas un peu simpliste tout cela ?
A propos de la société des services, vous feriez bien de dépasser les classiques de l'économie. Vous n'avez pas entendu parler de la fin du secteur secondaire aux Etats-Unis ou encore de l'importance croissante d'un secteur dit quaternaire ? Les pays émergents se développent aujourd'hui, pour une très grande part, par le ou les secteurs des services. Toutes choses que notre bon vieux Karl n'avait pas prévues. L'horizon marxiste est tout à fait dépassable, et dépassé depuis un certain temps, mon pauvre vieux.
Cela dit, votre rétro-marxisme droitier est très réjouissant. Continuez à nous divertir !
Je vous dis que je m'amuse à essayer de deviner, Uhlan. Il y a un site internet, aux Pays-Bas je crois, on répond à un QCM portant sur des idées philosophiques, politiques, des goûts, et le site vous indique pour qui voter ensuite. Je trouve ça à la fois très démocratique et très néerlandais comme idée…
Sur la société des services, soyez prudent dans vos affirmations. D'abord parce que la catégorie dite des "services" englobe des réalités économiques très différentes, ensuite parce qu'on peut très bien analyser l'augmentation de la part des services (et Marx le fait !), comme une division du travail à l'échelle mondiale.
Sans industrie, même délocalisée, les États-Unis ne seraient pas la première puissance mondiale ; sans ordinateurs fabriqués en Asie, pas de logiciels Microsoft.
Puisque vous évoquez les économistes "contemporains", Maurice Allais signale le danger de cette division excessive du travail et de la désindustrialisation pour l'économie occidentale, même s'il raisonne, lui, en capitaliste.
Par ailleurs les économistes classiques (dont Marx ne fait pas partie) ne sont pas si dépassés que ça. Milton Friedman, par exemple, n'arrive pas à la cheville d'Adam Smith, bien que celui-ci soit beaucoup trop idéaliste pour être vraiment percutant.
Depuis Aristote, on n'avait pas forgé une praxis aussi féconde jusqu'à K.M. (qui n'est pas un simple économiste, bien entendu).
Le test hollandais dont vous parlez existe aussi en français : http://www.politest.fr/ mais il est très succinct.
J'ai essayé votre test, Nadine, mais les révolutionnaires de droite ne sont pas pris en compte…
C'est comme le test "quel bobo êtes-vous ?" sur le site de l'album de Renaud, ça part du principe qu'on est un bobo (et un homme d'ailleurs curieusement), le résultat est fatalement frustrant et les choix multiples pas assez multiples !
J'ai essayé de le faire de trente-six manières ce test, ça ne répond jamais FN, ils ont peur d'engraisser la bête immonde. On peut juste être villiériste ou boutiniste. Il y a quelques mois je l'avais fait et j'avais eu (en troisième choix mais quand même j'étais hilare) pasquaïenne à cause d'une réponse sur l'ivg. Depuis ils ont mis Boutin. Antifascistes mais à jour, attention.
Trêve de fariboles, vous ne commentez aucune de toutes les aimables suggestions qui vous ont été faites, ne serait-ce que pour pester contre elles, c'est frustrant. J'aime mieux quand vous parlez de livres.
Tout simplement parce que je ne connais pas la princesse Brambilla ni aucun bouquin d'Hoffman, ni de Nerval, Nadine, alors faut me laisser le temps de les lire, je crois que vous êtes plus rapide que moi.
Je parle mieux des livres que de quoi au fait ?
J'ai un ego monstrueux mais je ne pensais pas qu'à mes propositions (toutefois "Sylvie" de Nerval c'est vite lu et pas vite oublié).
Je préfère quand vous parlez de livres (j'aurais dû dire de littérature, Adam Smith et Marx n'étaient pas confiseurs de leur état) et de peinture que de politique et de philosophie, je n'ai pas dit que vous faisiez cela moins bien, c'est juste que ça me plaît moins... Enfin un tout petit peu moins...
Ah, ouf, j'ai cru que c'était la manière dont je parle des femmes qui ne vous plaisait pas, Nadine.
Pour ce qui est de la politique, je suis un homme, je ne peux pas m'empêcher d'en parler, car l'homme est un animal politique, n'est-il pas ?