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American Black Crap

Je ne retiendrai qu'une phrase d'"American black machin truc" de Maurice Dantec, une définition :

« Maxime Brunerie : l'homme qui croyait possible d'atteindre une cible mobile à deux cent mètres avec une 22 long rifle un jour de 14 Juillet. »

C'est pas très malin de la part de Dantec. N'est-il pas justement le Maxime Brunerie de la littérature, "l'homme qui croyait possible d'atteindre un jour la prose d'un honnête auteur de polars avec sa syntaxe mal dégrossie de journaliste à Libé" ?

Après avoir dit tout le mal qu'il faut penser du bouquin de J. Littell, il n'aurait pas été honnête de ma part de me taire à propos du pavé de Dantec - de pas le resituer lui aussi dans le contexte de la littérature pour faire du pognon, même si Dantec ne sera jamais retenu pour le Goncourt, ça reste un gagne-petit à la merci d'un bide complet.

Avant de l'oublier définitivement, encore un mot sur Littell. L'autre jour je vais aux chiottes, et malheureusement ces chiottes n'étaient pas équipés de W.-C. à la turque comme je les aime, qui permettent de faire un peu de sport en même temps et accélèrent le transit final, mais d'une petite cuvette de pédé avec un tout petit trou pour les crottes de biques. Ça n'a pas manqué, je l'ai bouché ! J'ai dû plonger les bras jusqu'aux épaules dans la tuyauterie, vu que j'ai été bien élevé et qu'on m'a appris à pas laisser mon prochain dans la merde, pour purger ça. Eh bien ce que j'ai fait pour ces chiottes, je n'aurais pas été capable de le faire pour Les Bienveillantes de Littell ; non, ça m'aurait retourné le cœur. Je suis donc bien content qu'un autre ait fait ce sale job. Il s'appelle Éric Janin. Il a fait une liste non exhaustive des fautes de français commises par le nègre de Littell, une par page, ce qui fait à peu près un millier quand même. Si vous avez un beau-père, un beau-frère ou une belle-sœur qui vous a cassé les couilles avec les Bienveillantes dans un repas de famille, vous voyez le genre, je vous encourage à télécharger la "liste de Janin" (www.blanrue.com) et à vous venger. Pire, si on vous l'a offert à Noël, l'hypothèse n'est pas exclue vu le nombre de chalands que j'ai aperçu avec l'objet du délit sous le bras ces derniers temps, pieux bourgeois qui mériteraient qu'on leur botte le cul sévèrement, vous pouvez peut-être tenter un échange en vous appuyant sur ce document. J'ai essayé de dénicher l'adresse de ce Janin pour le remercier, mais je ne l'ai pas trouvée…

Commentaires

  • Je vous trouve plus convaincant sur Littell que sur Dantec (c'est peut-être parce que j'ai déjà lu du Dantec mais pas du Littell). Je n'ai pas lu l'American black machin, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander si votre critique n'est pas purement idéologique. En fait vous pouvez pas piffer Dantec à cause de certaines de ses idées, son américanophilie etc, et du coup vous ne pouvez pas apprécier quoi que ce soit de lui. J'ai tort? Vous allez me dire que oui, évidemment.

  • Rien que pour ça(http://marc.edouard.nabe.free.fr/etlittellniquaangot.pdf), je suis "pour" les Bienveillantes. Ce qui me dispense de le lire, j'espère.

  • Ahah, dorénavant tout le monde va essayer de t'attraper la patte dans l'idéologie que tu prétends dénoncer.

    (je sais pas si c'est son côté pipi-caca mais je la trouve très réjouissante cette note)

  • Oui beaucoup d'abrutis usagers de la Ratp avec le Littell devant les yeux pour avoir du temps de cerveau disponible pour la publicité comme disait élégamment Patrick Le Lay.

    Une vraie rareté aujourd'hui c'est un type qui lit l'Humanité !
    Quant à Présent je n'ai jamais pris personne en flagrant délire de lecture ou alors il avait été lynché sur place.

  • C'est pourtant simple, Billé. Quand quelques victimes de l'Éducation nationale foutent le feu à des bagnoles, je m'en tamponne plus ou moins ; il en reste plein des bagnoles et c'est pas ça qui menace l'industrie automobile ni les bobos du centre-ville. Mais quand deux métèques yankis, Littell et Dantec, viennent piétiner les lettres françaises, déjà mal en point, avec leurs métaphores à deux balles et leur références de cinéphiles, là ça me fout les boules ! (Bien sûr, Nabe a raison de dire que ce ne sont que les pions des éditeurs.)

  • "Je ne retiendrai qu'une phrase d'"American black machin truc" de Maurice Dantec."
    Restons en aux faits
    Ce livre est disponible en librairie depuis le 3/01/07. Il compte 690 pages. J'en déduits que vous lisez vite.

  • Personne n'est exempt de dire des fadaises, le malheur est de les dire curieusement.

  • "il n'aurait pas été honnête de ma part de me taire à propos du pavé de Dantec"

    Z'êtes sacrément malhonnête, alors, Lapinos, car vous taire à propos "du pavé de Dantec", c'est pourtant ce que vous faites.

  • Se livrer à un relevé exhaustif des cacographies de J. Littell me paraît une occupation assez misérable ! On aimerait que le pion qui s'amuse à cela nous donne à lire sa prose.

  • Putain mais c'est Dresde ici!

  • Copronyme, Janin est prof, je crois, et le boulot d'un prof c'est de corriger les fautes. Nul écrivain n'est à l'abri d'une faute ici ou là, mais dans le cas qui nous préoccupe, c'est d'un véritable charabia dont on cause !
    On devrait laisser les éditeurs nous fourguer leur merde au kilo sans réagir, si je comprends bien votre argument !?

    Les misérables ce sont les académiciens, investis du devoir de défendre la langue française, qui ont primé ce roman minable. J'ai ouï-dire qu'un des académiciens a sommé ses confrères de lire à voix haute ne serait-ce qu'une page du bouquin de Littell, il voulait ainsi leur mettre le nez dans leur caca, mais aucun n'a relevé le défi, bien sûr.

    Pour ma part, le peu de respect que j'avais encore pour l'Académie, je l'ai perdu. Ces vieillards soumis sont bien sûr beaucoup plus blâmables que Littell, un petit opportuniste de plus.

  • Il me semble que cette phrase, en effet grotesque, du célèbre breton natif de Grenoble, a été prononcée pour la première fois dans le cadre soit d'une interview avec Elisabeth Lévy, soit d'une émission de TV à laquelle il participait : en tout cas c'est à l'époque de sa correspondance avec les Identitaires.

  • Si Dantec n'est pas capable d'apprécier la portée symbolique du geste du jeune Brunerie, c'est son problème, mais on ne va pas laisser le premier Québécois venu se foutre de sa gueule dans son patois décadent.

  • portée symbolique, c'est sûr.C'est du même tonneau que le Petit Clamart, genre foirade. Laissez les attentats aux mains des gens sérieux, les artilleurs, les djihadistes, les artilleurs djihadistes etc.

  • L'attentat du Petit Clamart le 22 août 1962 a été commandité par le Conseil de la Résistance de Paul Reynaud et des dizaines de balles ont traversé la limousine de De Gaulle, des balles qui n'avaient rien de symboliques. Brunerie ne faisait partie d'aucun réseau militarisé, ça n'a donc rien à voir.

    Quant aux terroristes islamistes, il y en a de toutes sortes, en Irak par exemple ils profitent largement de la désorganisation complète de l'État et ne sont donc pas forcément des "pros".

  • 14 balles dans la voiture, 0 dans De Gaulle. Réseau ou pas, c'est le résultat qui compte.

    Je n'emploierais pas le terme de "pro", s'agissant de types qui mettent leur peau au service de leurs idées.

  • Il me semblait que Bastien , dans l'attentat du Petit Clamart, voulait "faire prisonnier" de Gaulle et non le tuer...mais je peux me tromper.
    Quant à Maxime Brunerie, il y a bien sûr "la beauté du geste", pour le reste, sans commentaire et, de là, à le comparer à Bastien... il ne faut pas exagérer!

  • Il y a toujours un facteur coup de bol, De Gaulle en a eu. On ne peut pas comparer des militaires relativement entraînés, avec un plan minutieux, et le geste désespéré de Brunerie. De là à se foutre de sa gueule comme fait Dantec…

    La thèse de la capture, c'est celle de la benjamine de B.-T. On dit que personne ne connaît mieux un père que son fils, pas sa fille. Toutes ces douilles dans la voiture, ça ne concorde pas tellement avec l'hypothèse de l'enlèvement.

  • Se souviendrait-on d'Indira Gandhi ou de Sadate si leurs assassins n'avaient embelli leur règne d'un éclatant trépas ?
    Grand merci à Brunerie de n'avoir pas fait à Chirac un si grand honneur. Quant à la clique gaulliste, elle a bien-sûr réécrit la geste gaulienne à son plus grand profit.

  • "L'attentat du Petit Clamart le 22 août 1962 a été commandité par le Conseil de la Résistance de Paul Reynaud [...]"

    Voyez lapin, vous illustrez par vous-même le problème de Wikipédia. On y trouve des âneries et parfois personne pour venir les corriger...

    C'est Georges Bidault qui était à l'OAS et non Paul Reynaud. Quand vous vous improvisez historien, vous êtes à peu près aussi drôle que lorsque vous posez en catholique marxiste.

  • Juste Ciel, voilà que je me mets à confondre les résistants gaullistes ! C'est bien Bidault, ancien ministre démocrate-chrétien de De Gaulle qui présidait le Conseil national de la Résistance qui a commandité l'attentat du Petit-Clamart. Je vous remercie d'avoir promptement rétabli la vérité historique, Uhlan et de m'avoir forcé à réviser un peu mon gaullisme.

  • Vous lisez très vite, moi qui n'en suis qu'aux deux tiers, j'ai déjà plein de phrases dans la tête (peut-être souffrez vous d'un manque de phosphore qui est réputé bon pour la mémoire). En tout cas je suis un peu étonné de voir que vous considérez ce que vous venez d'écrire comme une critique. C'est un peu court quand même...

  • Oui, je suis fait comme ça, j'y peux rien, je lis très vite les trucs qui me paraissent insignifiants et très lentement les trucs qui me paraissent neufs, vivants.

    Sur la critique littéraire en général, sa longueur importe peu à mon avis, ce qui compte c'est qu'elle fasse gagner du temps au lecteur.

  • Conception insultante et sotte de la critique littéraire. Vous n'en avez probablement jamais lu ou alors celle qui traîne sur de mauvais blogs...
    Insignifiance totale de votre petit éjaculat sur le pavé de Dantec, qui mérite mieux, quoi que l'on en pense (or : vous n'en pensez strictement rien, ce que vous avez parfaitement démontré...), que de pareilles conneries contentes d'elles-mêmes.
    Franchement pitoyable plutôt qu'un peu court.

  • Difficile d'interpréter autrement le commentaire de Dantec sur Brunerie que de la façon suivante : « Je prends mes distances avec les skins en disant que ce sont des crétins, mais discrètement quand même vu qu'ils font partie de ceux qui achètent mes bouquins imbitables. »

    Quand je compare la conscience politique de Brunerie et celle de Dantec, la balance ne penche pas en faveur de votre épouvantail déguisé en flic québécois et de sa bande de petits supporteurs du ring qui se donnent des airs martiaux mais ne sont pour la plupart d'entre eux que des démocrates-chrétiens.

  • Encore une fois Lapin, analyse diablement courte : j'ai peut-être autant de critiques, voire plus que vous, à adresser à Dantec, mais ce n'est pas une raison pour témoigner d'une hargne idiote qui loupera qui plus est sa cible...
    Ring ? Vous parlez (mal) de ce que vous ne connaissez pas, une fois encore.
    J'attends donc deux choses de vous, si ce n'est point là me faire trop d'illusions à votre sujet : une lecture intelligente d'ABB, une critique qui ne le sera pas moins car, pour l'instant l'ami, votre pet inodore vous place au niveau d'un petit frontiste décérébré, pas très loin donc de l'étiage d'un de ces démocrates-chrétiens que vous conchiez...

  • En dehors de la politesse, rien ne m'oblige lorsqu'on me sert un verre de pinard dégueulasse à me taper le restant de la bouteille : je ne suis pas philosophe, moi.
    Trois lignes bourrées d'américanismes et de clichés rédigées par le nègre de Littell ou par Maurice Dantec suffisent à me faire vomir ma bile sur cette littérature capitaliste.

    Vous faites bien de ne nourrir aucune illusion à mon sujet car ma patience vis-à-vis de cacouacs de votre acabit a des bornes.

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