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Victimes non consentantes

« Regarder la télé rend parano ! » dit Polac. Sur ce point je suis d’accord avec lui. De voir Jean-Philippe Domecq apparaître dans des émissions de propagande grand public, je trouvais ça louche, je pensais que d’une manière ou d’une autre, il n’était pas libre de s'exprimer. Le système ne va pas se saborder en offrant une tribune à un trouble-fête, logique…

Mais comme j’avais tout pour m’intéresser à Domecq, étant donné que je fais partie comme lui des victimes non consentantes de l’art contemporain, la curiosité a fini par l’emporter et j’ai acheté son essai (Artistes sans art). Pour faire court, c’est un essai honnête, un discours sincère dans lequel je me retrouve.

Je vois Domecq comme une sorte de samouraï désabusé qui pourfend la bêtise de l'art contemporain. Désabusé car il sent bien la résistance de cette bêtise, son épaisseur, la masse des intérêts à renverser.
Sur sa stratégie, je m'interroge. Domecq vise-t-il vraiment un organe vital ? Au plan rhétorique, je dirais que le tort de Domecq est de s'abaisser à débattre avec des minables. Il ne faut pas croiser le sabre avec des estropiés, des bancals, des borgnes. Pour que le combat soit beau et que le vainqueur triomphe avec éclat, il faut affronter des sophistes qui ont un minimum d'envergure : André Lhote, Malraux, Apollinaire, Picasso. En ce qui concerne Catherine Millet, Jean Clair, Marc Jimenez, Soulages, Yves Michaud, et toute la bande des contemporains, ce ne sont que des pions.
Les passages du bouquins de Domecq qui sont comme des "haïkus" vengeurs sont les meilleurs.

Maintenant je sais pourquoi Domecq, à la télé, on ne le laisse jamais finir ses phrases.

Commentaires

  • "Regarder la télé rend parano"

    En effet :

    http://www.dailymotion.com/video/xocgc_asi-pa

    Peut-on tout dire dans un journal intime que l'on publie ? Oui, on le peut mais il ne faut pas le répéter à la télé sinon censure.

  • Peux pas regarder votre vidéo. Suis pas assez moderne. Que se passe-t-il avec Polac, Nabe, et cette outre de Moati ?

  • Rien mon petit Lapinos tu peux hiberner tranquillement !

  • « extrait de Nabe sur ce qu'il s'est dit dans cette fameuse emission de riposte :

    MEN :A ce moment-là, sur le plateau, Moati et Polac commencent à être contre moi car je leur ai dit qu'ils cherchaient à couvrir les médias qui s'étaient couverts de honte eux-même dans cette affaire-là. Tout le monde sait ça. Je dis à Michel Polac, qui râle: " on va tomber le masque, Michel. Disons-le, pourquoi tu m'en veux. Tu m'as soutenu et maintenant tu es jaloux. Les éditeurs se moquent de tes livres et te publient uniquement pour ta notoriété et non pas pour ton talent qui est inexistant."Le ton monte. Il me reparle de l'antisémitisme. Je lui conseille alors une psychanalyse, s'il a tant de problèmes avec l'antisémitisme. "*****! *****!". Il a failli m'étrangler. C'est à ce moment-là que Dorothée Woillez commence à lire un passage du propre passage du journal de Polac : "J'avais quarante ans.. un jeune paysan, un peu demeuré.. il avait dix ans, peut-être moins.." Là Polac est devenu fou " Je vous interdis vous êtes une conne ! comme cette conne de LCI qui m'a fait le même coup!" Je dis " Daniela Lumbroso, une femme admirable !"Sorti de ses gonds, Michel Polac refuse de s'excuser "Non je ne suis pas là pour qu'on lise des extraits de mon journal." Il se sent mal. Moati et moi insistons pour que Dorothée continue de lire l'extrait. Houle dans le public. Finalement elle ne le lit pas. J'explose. Alors, Moati : "Oui, Michel, on peut le dire, vous avez eu un trouble avec un jeune garçon."Un trouble ! Moati quasiment inaudible : "Vous avez eu une expérience de pédophilie.."Polac : "oui, c'est vrai d'ailleurs, je ne m'en cache pas, mais je ne suis pas venu ici pour ça". J'insiste alors pour que Moati répète plus fort : "Vous baissez le ton quand vous parlez de la pédophilie de Michel Polac alors que pour moi vous tonitruez?" Etc."Tu es une ordure, sale petit con!", me hurle Polac qui menace de partir et avale furtivement une mystérieuse pilule. Il s'en prend à moi d'avoir à mon tour tonitrué ce qu'il ne veut pas entendre et qui figure pourtant dans son Journal. L'émission se termine, pendant qu'il continue d'insulter la co-animatrice, livide, qui n'avait jamais vécu ça. Puis il ajoute à mon sujet, ce qui est un comble : "Lui, il s'en sort toujours!" »

    http://forums.france2.fr/france2/On-n-est-pas-couche/Les-ecrits-Michel-Polac-sujet-8400-1.htm

  • On ne devrait jamais rater une occasion de traiter une animatrice de télé de conne. Je suis encore d'accord avec Polac sur ce coup-là. Et Daniela Lombroso n'est pas la moins conne de toutes.

  • Moi qui croyais que Nabe était une de vos références ! C'est lui qui a raison, Polac n'a qu'un médiocre talent et les éditeurs ne le publient qu'à cause de sa notoriété. D'ordinaire, vous êtes sensible au style et prompt à dénigrer ceux qui en sont dépourvus. Je suis surpris que vous preniez fait et cause pour Polac, qui, eu égard à ses propres turpitudes, devrait s'abstenir de juger son prochain.

  • Le problème de Nabe, si vous suivez ses aventures fidèlement comme moi, c'est que sa femme lui réclame une cuisine Bosch, elle en a marre de sa cuisine Ikéa en toc. Alors il faut qu'il aille faire le guignol de temps en temps à la télé, pour vendre ses bouquins. Comme si les droits d'auteur de Marcel Zannini ne suffisaient pas pour s'offrir une cuisine Bosch !
    Bref, non seulement la télé rend parano, mais elle rend con comme Moati. Vous venez d'en faire la brillante démonstration, Sébastien.

  • Bien sûr que Nabe est une de mes références, vous en voyez beaucoup d'autres des références possibles, vous ?

  • Le Nabisme est une grande école ...

  • J'aime bien Maurice Dantec, surtout son Théâtre des opérations (sur les romans, je préfère réserver mon jugement). Vous connaissez beaucoup d'écrivains qui citent les pères de l'Eglise ? Moi, non.

  • Les romans de Dantec sont illisibles ; et le "Théâtre des opérations", c'est un magma de philosophies et de théologies mal assimilées. On voit bien que Dantec a le complexe du mec qui n'a pas fait d'études ; il se précipite sur tous les bouquins un peu volumineux et chiants - plus c'est chiant, plus ça doit être sérieux, pense-t-il, avec sa mentalité de bachelier. Et il nous fait un résumé de ses lectures chiantes. C'est pas ça la littérature. À supposer que Dantec soit de bonne volonté, on ne fait pas de la littérature avec de la bonne volonté. Dantec c'est du marketing, du marketing réac, mais du marketing quand même.
    Mettez-vous à ma place, Sébastien, je ne peux pas dire que Johnatan Littell, c'est de la merde, et en même temps dire que Dantec c'est bien. Il en va de ma crédibilité scientifique !

  • Nul ne vous oblige à aimer Dantec. En outre, vous avez l'air de bien connaître le complexe du mec qui n'a pas fait d'études. De toute façon, il n'y a pas besoin de faire des études pour faire un bon écrivain. Céline était médecin, quel rapport avec la littérature ?

  • Si, vous Sébastien ! Pour pouvoir causer de Dantec avec vous j'ai été obligé de me taper quelques chapitres du "Théâtre des opérations" ! C'est autant de temps perdu ! Vous vivez dans l'absolu de vos idées, Sébastien, vous ne voyez pas que le marketing et la publicité ont un caractère contraignant, même pour ceux qui ne sont pas dupes du grand cirque libéral. Domecq il est obligé de se taper des expos de Warhol pour dire la nullité de cet escroc dans le domaine plastique, alors que ce qu'il voudrait, Domecq, c'est aller au Louvre voir des Vélasquez ou des Titien, mais il faut bien nettoyer les écuries d'Augias.

    Sur Céline, d'abord il a fait des études de médecine, même s'il n'avait pas le bac, dont il a été dispensé pour s'inscrire à la fac de Rennes, en tant qu'ancien combattant, comme vous savez. Ensuite Céline n'a pas de complexes, ou du moins s'il a un complexe, c'est un complexe de supériorité, pas d'infériorité comme Dantec. Et puis Céline a étudié le procédé littéraire longuement et l'a assimilé. Dantec c'est la philosophie qui l'intéresse parce que ça fait plus sérieux. Il devrait voir que Bloy est vite passé à autre chose. Et puis se dire bloyen et tresser des lauriers aux Yankis, prosternés du matin au soir devant le Veau d'or, il faut être sacrément gonflé !

  • Vous préférez les adorateurs de la pierre noire ? On vit une sale époque, où entre deux maux, il faut choisir le moindre. Peut-être devrions-nous nous allier avec les Russes, au moins ils sont chrétiens.

  • Bien vu. Question : le même peut-il à la fois nettoyer les écuries d'Augias et chevaucher Pégase ? Ne risque-t-il pas "à la longue" de faire le lit de Procuste ? Dilemme, non ?

  • Télescopée. Je voulais dire : Bien vu, Lapinos.

  • Chrétiens, les Russes, c'est une plaisanterie ? Vous croyez que parce que le Mur de Berlin est tombé, les Russes ont complètement changé ? Quant à l'Église orthodoxe, elle a largement collaboré avec le régime communiste et elle continue aujourd'hui. Son principal objectif est notamment d'empêcher le pape de s'exprimer en Russie. Les Russes sont beaucoup plus hostiles à Benoît XVI que ne le sont les Turcs.

    Il n'est pas impossible que les Russes soient encore plus dangereux que les Yankis, notamment parce qu'ils sont beaucoup moins cons. N'oubliez pas que ce sont les Russes qui ont vaincu l'Allemagne, pas les Yankis, qui ont échoué sur tous les champs de bataille (sauf dans l'industrie et la banque).
    Déjà au XVIIIe siècle, Grimm avait prévu le grand rôle que la Russie allait jouer. Sacrément futé ce Grimm, autrement plus que les philosophes français, dont le bavardage n'est pas désagréable, mais enfin qui n'ont rien vu venir du tout, eux !

  • "Quant à l'Église orthodoxe, elle a largement collaboré avec le régime communiste et elle continue aujourd'hui."

    Sic. Vous croyez que Poutine est un communiste.

    "Les Russes sont beaucoup plus hostiles à Benoît XVI que ne le sont les Turcs."

    C'est faux. Les relations entre catholiques et orthodoxes s'améliorent. Peut-être un pape pourra-t-il se rendre prochainement en Russie. Et si ce n'est Benoît XVI, ce sera son successeur.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2007/01/le_rapprochemen.html

    Quant aux relations avec les Turcs, elles ne feront que se dégrader, sachant que ce pays se réislamise tout doucement. Vous feriez un piètre géopoliticien, Lapinos.

  • Moi je suis un adorateur de la chouette Hulotte - clouée au mur - comme tout le monde aujourd'hui !

  • Je crois que Poutine est malin, Sébastien. Plus malin que Bush. Il est capable d'être communiste un jour, de se rendre à l'office le lendemain, et le troisième jour de faire de la lèche à Soljénitsyne. Son seul idéal : un empire russe puissant, quitte à empoisonner les gêneurs.

    Je vous rappelle que c'est bien un Turc qui a tiré sur Jean-Paul II, mais qu'il était manipulé par le KGB.
    Essayez de voir au-delà de l'idéologie électoraliste de P. de Villiers qui a d'autant moins d'intérêt qu'elle est complètement inefficace.
    Les petits jeunes du Salon Beige sont sympathiques, ils me font penser à la "croisade des enfants", mais confondre trois voitures qui brûlent à la télé avec le siège de Vienne… j'espère pour eux que ça leur passera.

    (La nature se charge de régler ce genre de dilemme, Claire, vous ne croyez pas ?)

  • Au fait - soyons sérieux une minute - qu'est-ce que tu penses de la bande graphique de Frank Miller mise en scène au cinéma par Zack Snyder dans les "300" ?

  • @"Les romans de Dantec sont illisibles "

    Ils sont difficiles à lire, , mais pas illisibles.
    Plein de défauts, mais essenciels.
    Dantec est un romancier critiquable, mais l'un des deux seuls romanciers de langue Française.

    Je veux dire qu'ils sont toujours une poignée par génération à faire que la littérature remplisse sa fonction, et lui y arrive, en dépit de tout et de lui même.

    "Le Théâtre des opérations", c'est un magma de philosophies et de théologies mal assimilées."

    Ca part effectivement dans tous les sens et ça sent la coco à plein nez, mais là encore, la cible est atteinte.

    Dantec est le pire des écrivains, à l'exception de tous les autres.

  • Vive la nature (et les puissantes intuitions que la culture lui doit) ! Vive les grands fondateurs qui ont frotté leur esprit au silex de leur instinct !
    Et fouette, cocher !

  • Ah, Lapinos dans son rôle de "self-hating European", enfilant l'armure de François 1er pour pactiser avec le Grand Turc contre la Chrétienté.

    Le pire ennemi de l'Europe, ce n'est pas l'Angleterre, c'est encore et toujours la France.

  • Puisque vous causez de tableaux, permettez-moi de vous remercier : je viens de lire "excusez les fautes du copiste" que vous conseilliez il y a déjà quelques mois, j'ai beaucoup aimé.

    Dantec ne pourrait pas être belge, tiens.

  • Le centralisme français, qui a fait la grandeur de la France à une certaine époque (Ah, Colbert…), se retourne aujourd'hui contre elle, c'est évident dans le domaine de la création littéraire. De Paulhan à Sollers, ces gens-là ont fait d'autant plus de mal, par bêtise ou lâcheté, que lorsqu'on contrôle Paris, on contrôle toute la France.

    Je suis frappé de voir qu'au Québec, en Belgique et en Afrique francophone la littérature est dans l'ensemble moins nulle qu'en France, même si je sors assez peu du bunker de la littérature classique. Un peu comme en Chine, nous vivons dans un curieux mélange de capitalisme et de dictature des idées. Le bouquin de Polet a des défauts, celui notamment d'être à mi-chemin entre le pamphlet et le roman, plutôt du côté du pamphlet à mon avis. Ensuite je ne suis pas certain qu'il connaisse vraiment la peinture de l'intérieur, il me donne plutôt l'impression d'être du côté de la musique. Mais Polet est un jeune romancier et on peut espérer qu'il fera des progrès.

    Je suis touché que vous l'ayez lu. Non pas par rapport à moi, mais par rapport à l'auteur, à la littérature en général. Les lecteurs sont très très rares. C'est émouvant d'en croiser une. Dès que j'aurais remis la main sur mon exemplaire de Chardonne, il faudra que je relise l'estimation aussi précise que possible que Chardonne fait du nombre de lecteurs moyens à son époque, c'est très intéressant.

  • Lire, c'est ce qui m'intéresse le plus dans l'existence, je veux dire tâcher de bien lire, les livres et le monde, pas pour faire des explications de texte, pour concevoir, sentir bien en réfléchissant le moins possible au contraire - et quand on lit ces fadaises, on se dit, heureusement que ce n'est pas écrire ou penser qui l'intéresse, pauvre fille. Oui, oui.

    Parfois c'est bien qu'au lieu d'écrire un pamphlet on ponde un roman, pour les gens qui n'iraient jamais lire un essai sur l'art (j'en suis). Le mélange des genres, vous avez raison, est un peu préjudiciable à la qualité littéraire de ce livre, mais il y a de belles idées de romancier dedans toutefois. La demi-maison vide et froide qui pèse sur l'espace habité par ce type et sa fille, et le père craint que sa fille ne devienne une femme à la Khnopff, et évidemment elle le devient. Le permanent jeu de dupes, cet homme qui n'a pour amis que des gens qui lui mentent (peut-être) et le manipulent (peut-être, mais dans le fond il s'en fiche)... enfin ça m'a plu.

    Par ailleurs et puisqu'on y est, je vous dois d'avoir découvert et dévoré l'oeuvre de Ludovic Roubaudi, à qui je dois (et pas mal de gens autour de moi, c'est facile à offrir) de bons éclats de rire. Merci !

  • Entièrement d'accord, je suis persuadé qu'un essai sur l'art ça ne sert à rien, même si ça n'est pas un essai idiot (C'est bien le problème, d'ailleurs, car j'ai très envie d'en écrire un.) Ce qu'il faut c'est comme le fait Polet, exploiter d'une manière ou d'une autre au plan romanesque cette escroquerie de l'art contemporain.

    Quant à Roubaudi, je n'ai lu que ses "Chiens écrasés". Tout ce qui peut contribuer à dénoncer la médiocrité du milieu journalistique me paraît bon à prendre. Le milieu des journalistes n'a jamais été très reluisant en moyenne, mais les baveux ne faisaient pas la pluie et le beau temps il y a ne serait-ce que cinquante ans.

  • C'est drôle, les baveux pour moi ce sont les avocats.

    Les deux précédents romans de Roubaudi sur parus en folio, et ils sont plus drôles que le troisième. Ils ne dénoncent rien et se déroulent l'un dans le milieu des monteurs de chapiteaux de cirque (Les baltringues), l'autre dans une caserne de pompiers (Le 18). C'est parfait pour rire tout seul dans le métro ou le train, sans aucune prétention et pas mal du tout, finalement bien mieux que beaucoup d'autres choses imprimées et mieux vendues, et ça apprend des tas de choses sur lesdits milieux, avec un parfum de vie et de vécu qui sent meilleur que les petites fiches de bien d'autres.

  • Les journalistes ont remplacé les avocats, en quelque sorte… Tiens, mon dico d'argot m'apprend que c'est aussi le sexe de la femme, le baveux.

    Je suis d'accord avec vous, Roubaudi n'est pas mauvais dans le réalisme social, ça fait penser un peu à ADG, je ne sais pas si vous connaissez, le père avec Manchette de la Série noire.

  • J'ai lu un seul ADG en tout et pour tout mais j'ai beaucoup aimé, enfin beaucoup pour un roman de ce genre que je consomme peu (par exemple je n'ai pas lu une ligne de Manchette encore). Malheureusement on ne peut pas dire que ses romans inondent les "Relais H" dans les gares, c'est bien dommage. C'est en hommage à lui, n'est-ce pas, que vous écrivez ouiski et tous les mots étrangers en français phonétique ?

  • Vous travaillez dans un Relais H ou quoi ? Je croyais que Rothschild c'était une banque…
    ADG n'est pas le seul à franciser l'orthographe, il me semble que Nimier le fait aussi. Et vous ?

  • Je ne travaille ni dans un relais H ni dans une banque, et tant qu'à faire j'aimerais mieux une librairie véritable, s'il fallait que je sorte de chez moi pour vendre des choses. Mais je me trouve assez souvent dans les gares et les aéroports pour connaître assez bien les auteurs qu'on y vend, et le choix est vraiment désolant.

    Je ne francise guère l'orthographe car je n'écris pas, sauf à la CAF et à mon père qui n'écrit pas parfaitement le français (faudrait pas que je l'embrouille). En revanche je francise la prononciation des noms étrangers, en particulier ceux des langues que je prononce très honorablement. J'aime bien faire rimer Wilson avec Margoton plutôt qu'avec téléphone, par exemple.

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