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La Guerre des sexes

Aussi loin que ma mémoire remonte, j'ai toujours été misogyne. Je suis donc habitué aux sarcasmes à l'égard des gens de mon espèce et je dois dire qu'ils ne me font ni chaud ni froid, à force. « Les chiennes aboient, la caravane passe… ».
Cet instinct premier s'est transmué petit à petit, au fil des années, en idéal politique et social, et il m'arrive de me documenter sur le sujet de temps en temps. À ceux qui voudraient se renseigner sur le "parti misogyne" avant d'y adhérer, je ne saurais trop conseiller la lecture de quelques ouvrages "éclairants" (en partant du principe qu'on a déjà vu ou lu, bien sûr, certaines pièces importantes d'Aristophane ou de Molière, deux "joyeux réactionnaires" incontournables).

Au risque de me mettre une ancienne maîtresse à dos, Isabelle, qui brûle d'une vaine passion pour Éric Zemmour, chroniqueur politique au Figaro et chez Laurent Ruquier - pas plus tard que la semaine dernière elle me confiait au téléphone : « Zemmour est si courageux de défendre ses idées, seul face à la meute médiatique ! Il me fait vibrer ! S'il n'était pas aussi laid je coucherais bien avec lui… » - réflexion typiquement féminine - eh bien je dois dire que j'ai feuilleté l'essai à succès d'E. Zemmour mais qu'il ne m'a pas paru très sérieux (Le Premier sexe).

Zemmour se perd en conjectures pour tenter d'expliquer la perte de virilité des hommes en Occident, concomittante à l'accroissement du pouvoir des femmes. Ces explications diverses ne sont pas très cohérentes. Il est vrai par exemple que l'Église catholique "drague" les femmes depuis longtemps et néglige de s'adresser aux hommes, mais l'Église catholique a perdu toute influence morale réelle sur la société depuis longtemps. En outre, peut-on dire que les deux pour cent d'hommes catholiques pratiquants restants en France sont moins virils que les autres ? En ce qui concerne les démocrates-chrétiens, c'est incontestable, ils sont à la limite de l'impuissance, mais si on fait une moyenne, je ne crois pas qu'il y ait une différence importante avec les païens, que les catholiques pratiquants soient plus "féminisés" que les païens. Le rôle joué par l'Église dans la promotion des idées féministes semble assez marginal.

Zemmour signale par ailleurs la misogynie de certains auteurs dits "des Lumières", Voltaire ou Rousseau, en réaction à l'influence politique de la Pompadour. Je ne vois pas où il veut en venir ? Et puis c'est du bidon, la marquise de Pompadour les ménageait en tant que littérateurs de premier plan ; d'ailleurs il serait naïf de croire que Voltaire ou Rousseau ont eu de l'influence sur le cours de l'Histoire.

Encore une explication foireuse : la terrible guerre de 1914-18 aurait durablement dégoûté les hommes de remplir leur devoir d'hommes !? Tout ça ne tient pas debout. Du reste on voit bien en quoi cette idée de "dévirilisation" des hommes est de nature à séduire les femmes d'aujourd'hui. Je suis persuadé que la majorité des lecteurs de Zemmour sont des lectrices de Elle ou de Madame Figaro. Peut-être pas les plus connes, mais quand même.

Non, il vaut mieux lire un auteur plus sérieux que Z. lorsqu'on est un homme, un vrai ; même s'il n'est pas lui-même misogyne, l'historien Georges Duby, à travers une étude approfondie de la condition féminine dès le XIIe siècle, en arrive à la conclusion que la "guerre des sexes" n'est pas une nouveauté. Même lorsque le destin de la femme était entièrement entre les mains rudes et calleuses de leur père ou de leur mari, déjà leur tempérament les incitait à guigner un pouvoir plus grand, à s'émanciper, à la faveur de circonstances favorables telles que le décès de leur mari, ou son absence prolongée.

À celles qui, sarcastiques, la ramènent avec le mythe "nitchéen" de la superfemme ("Überfrau") - l'homme ayant cédé une part de sa virilité à la femme en échange d'un peu de grâce féminine, main dans la main ces deux humanoïdes nouveaux atteindront ensemble le nirvana de l'accumulation maximum de biens de consommation courante et de loisirs culturels - à ces femmes inconséquentes, on doit cet avertissement : l'histoire des guerres montre qu'elles ne sont jamais plus violentes, plus longues, que lorsque les adversaires disposent de forces à peu près égales…

Commentaires

  • La guerre entre les sexes cela ne te concerne pas, tu n'aimes que les tendrons innocents ou pervers !

    Pourtant tu as tort car c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure sauce !

  • dites, Lapinos, c'est assez éloigné de votre propos, mais, vous qui cuisinez, vous n'auriez pas une recette de boeuf qui change du bourguignon, de la daube ou tout autre plat familial assez peu original?

  • Concernant votre propos, sans vibrer le moins du monde pour Zemmour, je reste persuadée que les hommes, les vrais sont assez rares...il suffit d'observer avec quelle frilosité ils envisagent le mariage et la paternité pour s'en convaincre...il y a de moins en moins de femmes, de moins en moins d'hommes et de plus en plus d'androgynes....drôle d'espèce! drôle d'époque!

  • @dame de l Ouest : des boulettes , faites des
    boulettes , avec des pates , ou une semoule .
    Ca permet d ' utiliser les morceaux généralement
    voués au bourguignon ou boeuf-carottes , c ' est
    très très bon et ça plait généralement à tous les
    convives ; à accompagner d ' une salade frisée au
    vinaigre de truffe ...
    Bon app'

  • merci jerome!

  • Pourquoi ne citez vous pas Soral et sa "Sociologie du dragueur"? Je ne comprends pas non plus pourquoi vous écorchez Nietzsche et l'influence de Rousseau et de Voltaire est bien évidemment nulle.

  • C'est ce que je disais, cette idée de "dévirilisation", très subjective, plaît beaucoup aux femmes. Même lorsque comme vous, Madame, on a pourtant déniché un homme, "un vrai"… Votre remarque revient à en faire l'éloge, elle n'a pas de portée générale, mais de ça je ne peux vous blâmer ! C'est bien d'une femme de toujours voir midi à sa porte…
    (Avec les restes des boulettes de Jérôme et un peu de viande de porc marinée, vous pouvez faire des lasagnes maison, encore une recette marxiste peu coûteuse.)

    Cadichon, je me souviens avoir parcouru la "Sociologie du dragueur" il y a un moment et ça m'avait agacé, comme le bouquin de Zemmour, assez racoleur. En revanche le dernier bouquin de Soral m'a paru mieux réussi, même s'il m'est difficile d'être objectif car je vois les choses quasiment de la même manière que Soral dans ce bouquin ; j'ai même une de mes sœurs qui est quasiment aussi casse-couille que la sienne ; seule la coupe de cheveux de Soral, imitée des pédés ou des GI yankis ne me viendrait pas à l'esprit.

    Voyez un peu qui sont les admirateurs de Nitche, Cadichon : R. Enthoven, Sollers, l'abbé Mugnier, Michel Onfray, etc. Ce n'est pas un hasard si cette petite éthique athée étriquée plaît tant à tous ces centristes démocrates. Nitche, c'est la révolution, mais en chambre.

  • Question (sans avoir lu les auteurs dont il est question plus haut) : la révolution se fait-elle en chambre ou dans la rue ? — Un couple qui tourne en rond dans la jouissance un après-midi dans le secret d'une chambre, n'est-ce pas une forme de révolution ?... Nietzche ne fut-il un infatigable marcheur, inspiré par les chemins de l'Engadine et les hautes futaies ? Ne pas le réduire à ses admirateurs. Tant de contre-façons, contre-allures, contre-signatures, etc !

  • Si vous vous dites misogyne, vos fantasmes ne le sont pas à coup sûr.
    Dans votre situation, la seule échappée possible serait de connaître quelques succès plus éclatants, pour résoudre ce qui n'est pas un problème, ni même une posture dérangeante, mais un petit souci bien chagrin.

  • Si vous allez par là, même Kant marchait. Peut-on d'ailleurs penser sans marcher ? Tous ces politiciens trimballés de gauche à droite en limousines de fonction prouvent bien que non.
    Ces dernières années, seul Jospin, qui se prenait un peu pour un penseur, avait eu l'idée de se faire photographier en train de marcher dans la rue. Dröle d'idée ce clin d'œil aux intellectuels… Il n'y a pas de régime où les intellectuels jouent un rôle plus faible que dans notre régime démocratique : c'est devant la télé en train de regarder Ribéry jouer au foot qu'un politicien doit se faire photographier. La marche à pied, c'est presque aristocratique.

    Si vous vouliez me faire dire que Nitche c'est quand même moins inutile qu'Heidegger, vous avez gagné. Mais les grands moralistes français sont quand même largement supérieurs à Nitche ou Cioran qui passent leur temps, surtout ce dernier, à se regarder le nombril. Hamlet n'a-t-il pas fait le tour de cette question en quelques mots ? Relire "Hamlet" sur la vanité de l'existentialisme et "MacBeth" sur le danger qu'il y a pour un homme à se laisser guider par une femme.

  • Soyez plus clair, Cqfd ; si vous voulez dire que mes difficultés relationnelles avec les femmes s'aplaniraient si j'avais plus de "succès", c'est vrai. La frustration explique en partie mon comportement.

    Mais je fais la part des choses entre mon comportement dans la vie de tous les jours et ma morale misogyne. Croyez-vous que la morale misogyne de Montherlant, par exemple, soit nulle et non avenue du fait même que Montherlant est profondément une "tante" attirée par les petits garçons ? Je ne suis pas sûr.
    Avec tout le succès imaginable, je n'en penserais pas moins de manière misogyne, Cqfd, je n'en trouverais pas moins cette presse féminine, de "Biba" à "Psychologie Magazine" en passant par "Madame Figaro" ou "Elle", profondément mesquine et immorale. Lorsque ce sont les marchands de lessive ou de sacs-à-main qui façonnent les mœurs, on ne peut pas vraiment s'attendre à un résultat qui ne soit pas proche de l'abjection.

  • Ce qu'aimait Montherlant, ce qui l'émouvait et pour quoi il avait de la tendresse (il l'a écrit, je n'ai pas en tête le passage), c'est la féminité encore présente chez les jeunes garçons. J'avoue connaître assez bien l'oeuvre de Montherlant et suis sensible à sa lucidité implacable, à son goût de l'honnêteté, son mépris de la compromission. Il y a dans "La Rose de sable" (= charge contre la colonisation) des pages parmi les plus sensuelles et somptueuses jamais écrites. Que m'importe (je suis femme, et alors !) qu'il s'agisse sous couvert d'une jeune Arabe, d'un jeune Arabe puisque la "misogynie" de Montherlant m'a valu la lecture d'un tel livre.

  • La coupe de cheveux de Soral ne vous viendrait pas à l'esprit car vous n'avez sans doute pas de tendance à la calvitie. Il est extrêmement difficile aujourd'hui d'avoir une coupe de demi-chauve, c'est la mode qui veut ça, elle passera comme toujours. Enfin c'est toujours moins dégoûtant à toucher que les gels dont s'enduisent les jeunes gommeux de notre temps.

    Zemmour est antisexe non pas parce qu'il est laid mais parce qu'il est fluet et laid, ça fait beaucoup quand même. En plus il est demi-chauve sans boule à zéro, on peut préférer Soral (votre soeur est-elle aussi réussie que la sienne ?). Plus ça va plus vous me donnez l'impression d'avoir été martyrisé comme lui comme pigiste dans la presse féminine.

    Les grues sont des animaux incroyablement élégants et monogames, mais elle ne passent pas par l'Alsace, plutôt par la Champagne ou la Lorraine, un peu plus à l'ouest comme dirait T.T. ; on ne peut pas être de partout à la fois non plus.

  • • Quand on cause de la "féminité des jeunes garçons", c'est d'un autre genre de féminité qu'on cause. Sur l'honnêteté de Montherlant on pourrait vous objecter qu'il passait son temps à dissimuler qui il était (cf. témoignage de votre "pays" M. Mohrt).
    Certes, ça vaut mieux que ce vieux raseur de D. Fernandez qui passe son temps à radoter sur son éthique homosexuelle.

    • Je ne crois pas que Soral soit très sensible la mode, Dalila. À propos de presse féminine, vous savez le tribut de l'extrême-droite à la presse féminine : Mitterrand, Nimier, et puis Soral. C'est étonnant que personne n'ait l'idée de sortir un magazine féminin fait par des journalistes misogynes - vous ne croyez pas que ça cartonnerait ?

  • Hé bé, tout ça, ça fait peur ! En fait, cette "dévirilisation" de l'homme vient... du fond des âges au moins, voire plus ! Déjà, "l'amour courtois" ! L'idéalisation de l'objet aimé, l'adulation à distance, etc... Relisez "L'amour en occident" de Denis de Rougemont.

    Ouah, z'y va, j'ai reçu à placer une référence, yes !!!!

    Bon, tout ça, ça se résume à "à un gros qui ronfle et pète au lit, les femmes prèfèrent Brad Pitt, un petit minet à gonflette" ! Jusqu'au moment où elles se rendent compte du temps passé par ledit minet à s'admirer, à se faire beau, à répondre à toutes les sollicitations, etc... Eh oui, le côté narcissique voire masturbatoire des "métro-sexuels" - Relisez euh... "Madame Figaro", yes et de deux !

  • Un autre genre de féminité ? Ou la grâce, simplement, non ? Mohrt, pas lu. Pierre Sipriot (tellement honnête) m'a beaucoup parlé de Montherlant (double, bien sûr, si émouvant en son antipathie même). Stop. Pas de développements interminables. Chacun son point de vue. Sans que je sois une disciple, celui du Maître de Santiago me plaît. Bien à vous,

  • La presse féminine est déjà écrite par des journalistes misogynes, que ces journalistes soient en majorité des femmes (supposition, je ne connais pas du tout ce milieu, deo gratias) n'y change rien. La façon dont les gynécologues femmes traitent leurs semblables relève souvent de la barbarie, ce qu'elles ont entre les jambes importe peu. Il y a des kapos dans la guerre des sexes, il n'y a même que cela.

    Enfin comme d'habitude tout dépend de ce qu'on entend par misogynie. Mais cent pour cent des messages véhiculés par la presse féminine (sauf les pages cuisine peut-être) me blessent (et si je ne connais pas le milieu, je connais les saletés qu'il produit, en ayant fait grande consommation comme beaucoup d'autres, à la fin de l'adolescence). Bien plus que vos protestations que je crois pourtant sincères.

  • J'admire votre effort, Marianna, pour entrer dans la peau d'un écrivain pédéraste. En réalité on trouve de la grâce à tout ce qu'on idéalise. Pour moi c'est plutôt la Vénus de Watteau qui incarne la grâce, et les petits garçons je les trouve plutôt graciles et maladroits. Même en robes d'enfants de chœur.

    C'est pas une question de sincérité, Nadine. Objectivement la presse féminine est faite pour engranger un maximum d'encarts publicitaires et tous les efforts des rédactions sont dirigés dans ce sens. À côté de l'influence de la presse féminine, si on cumule les quatre ou cinq principaux titres on arrive à plusieurs millions de lectrices, qui souvent se refilent ces magazines entre elles, je crois qu'à côté l'influence du "Monde" est moindre.

  • Watteau ayant — pour votre bonheur — idéalisé une femme qu'il a nommée Vénus... Au vrai, n'y a-t-il pas autant, sinon plus de grâce chez Pâris ?...
    "Il joue avec la grâce, jeu terrible." /Julien Green, de Montherlant.

  • L'on ne feint de mépriser que ceux (ou celles) que l'on envie secrètement, le perfide Zemmour avec ses dix centimètres sans ses échasses le sait mieux que quiconque, lui qui aurait tant rêver pouvoir dominer tel Atlas le troupeau de femelle en rut le vénérant tel un dieux dans ses fantasmes d'écolier aussi chétif que médiocre.

    Ce n'est peut-être pas un hasard si ce dernier hante les plateaux télévisés, au coté d'un cocktail de chroniqueurs sensés être le plus représentatif du panel de l'audimat, de la nunuche blonde décolorée au vieux réac bedonnant en passant par l'accélérateur (ou pédale de droite), la caillera rebeu, le négro écolo la chienne de garde enragée, sans oublier le bof moustachu; tant il est facile pour la masse de ses semblables, frustrés de tout gabarit, de se retrouver dans les traits de cet autre nain hargneux, qui si la place n'était pas déjà prise, briguerait surement lui aussi le fameux poste de l'Elysée.

    Pour "rassurer" Dame de l'Ouest,
    les "vrais hommes" sont malheureusement toujours aussi nombreux, contrairement à celui des "vrais femmes", dont les corps se retrouvent aussi souvent que par le passé dans ces morgues ne désemplissant toujours pas, constamment approvisionnées qu'elles sont par les auteurs de violences conjugales.

    Ces "porteurs de couilles" doivent-il forcément être capables de cogner sans remords ni scrupules femmes, enfants, vieillards, handicapés, "pédales" et "goudous", qui plus est toujours en bandes ou en situation de supériorité systématique, pour mériter leur enviable statut de respectable Macho?

    Une femme d'avantage fière de ses compétences que de sa coiffure doit-elle être remise sur le droit chemin par la lapidation ou "gentiment" renvoyée à ses fourneaux à coups de marrons, pêches et autres torgnoles?

    Un homme à l'esprit sensible et généreux, capable de se révolter contre le comportement ignoble de ses "semblables" doit-il être immolé, empalé, pendu sous l'écriteau de "sale tapette", ou simplement jeté dans un puits, comme c'est encore la mode depuis des siècles, y comprit dans les pays se croyant civilisés.

    Comme le disait Labiche:
    "derrière chaque grand homme il y a une femme, et le plus souvent caché dans son placard... son amant(e)".
    Et Brassens:
    "Les femmes désirant être l'égal des hommes n'ont que très peu d'ambition, car elles leurs sont infiniment supérieures".

  • Comme nous l'enseignaient nos anciens,
    "Il n'y a que chez les crétins où l'on ose appliquer des solutions simples aux problèmes compliqués".

    Quand une société toute entière repose sur la responsabilisations des innocents aux problèmes qu'elle généré elle même, il est simplement couillon voir criminel de croire que ces problèmes seront résolus par l'élimination de ses boucs émissaires.

  • Je vous accorde que les femmes sont souvent plus fortes que les hommes, Daniela. Parmi les milliers de SDF alcooliques ou drogués, combien d'hommes abandonnés par une femme ? On réclame pour eux un logement, mais ce serait une femme que le gouvernement devrait offrir à chacun de ces vagabonds pour les remettre sur le chemin de la rédemption sociale.

    150 femmes par an meurent de coups infligés par leurs conjoints. C'est plus que le nombre d'hommes battus à mort. Mais c'est très peu comparé au 250.000 avortements par an, 250.000 vies humaines supprimées dans une société où on crève parfois de trop manger. Et combien d'autres vies, sur les routes, filles prostituées de l'Est, sacrifiées sur l'autel de la consommation et du taux de croissance ?
    Alors de la part des féministes je trouve un peu facile de s'en prendre aux 150 types brutaux qui battent leurs femmes à mort plutôt qu'aux puissances économiques et politiques qui exploitent la femme. En même temps c'est très logique puisque ces féministes sont complètement associées à ces pouvoirs de décision.

    (Quant à Zemmour, ce n'est pas vraiment un macho mais un homme moderne au contraire, que je croise accompagnant ses (petits) garçons à l'école le matin.)

  • Je partage votre analyse, Lapinos - pour une fois.

    Il me semblait honnête de vous le dire.


    C'est chose faite.


    A vous lire

  • Moi je n'ai pas trop compris Zemmour. Si je résume, il veut une épouse, mais trouve difficile d'avoir à la baiser. Il pointe sur les contradictions féminines (elles aiment les machos : toutes ? certaines? comment? quand?) mais il oublie que les comportements des hommes ne sont pas plus cohérents et qu'en général, qui dit sexe dit "problème".

    La seule chose que j'ai vraiment compris : c'est que son héros était Napoléon.

    Et aussi qu'il a fait un bon coup médiatique, car son bouquin est au final parfaitement nul. Valable pour les lecteurs de Psychologies.com et de Elle. Pas pour ceux qui ont quelques notions d'histoire et un certain vécu.

    Selon moi, il ressuscite la vieille lune du vagin denté ou la moins vieille lune du retour imposé au foyer.


    IRONIE

    Faut dire que les femmes en tiennent une couche : quand elles sont au foyer, elles sont toxiques et possessives, parasitiques, elles prennent les hommes pour des géniteurs-porte-monnaies, et quand elles bossent, elles rivalisent bêtement avec les hommes, sont cruelles ou indifférentes avec leurs enfants.


    GOEBBELS EN 36



    "Si l’on regarde le déclin de ces dernières années, nous devons arriver à la conclusion terrifiante que moins les hommes ont voulu agir comme tels dans la vie publique, plus les femmes ont succombé à la tentation de jouer le rôle des hommes. La féminisation des hommes mène toujours à la masculinisation des femmes. À une époque où toute idée de vertu et de détermination a été oubliée, il ne faut pas être surpris que l’homme perde graduellement son rôle dans la vie, la politique et le gouvernement, au profit de la femme.


    CONCLUSION

    En fait, les femmes forment une caste superflue et pénible : en dehors de leurs hormones et de leurs ovules : rien.

  • Autrement dit,
    si j'ai bien compris le dernier commentaire,
    quand une femme réussi à obtenir un poste à responsabilités, ce n'est pas par ce qu'elle est plus compétente que ses collègues porteur de couilles mais uniquement par ce que ces derniers sont des tapettes efféminées désintéressées par le rôle qui devrait normalement leur être assigné?

    Au fait,
    quel est l'emplacement naturel de l'organe de la pensée?
    Dans le gland ou dans le citron?
    Des fois je doute quand je lis certaines choses :-)

  • .... pas trop compris non plus le dernier commentaire du dernier commentaire : on s'amuse bien sur les blogues ...

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