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L'espoir rend con

« Pour résumer d’un mot, on ressent à Rome comme ailleurs ce déficit d’espérance et de confiance dans la vie qui constitue le mal "obscur" de la société occidentale. » Benoît XVI

Tout est parfaitement clair au contraire. La difficulté n’est pas de voir mais d’agir ; d’agir, AU CONTRAIRE, a-t-on envie d’ajouter, confronté à la passivité des dissidents virtuels démocrates-chrétiens, toujours prêts à se replier sur leurs acquis sociaux et à trouver un compromis avec le capitalisme, à s'installer dans un confort intellectuel.

La marée noire d’idées imbéciles répandues sur l’Europe n’est pas un phénomène nouveau ! Au nom du Ciel, à quoi bon Baudelaire, Veuillot, Bloy, Péguy, Claudel, Simone Weil, Bernanos, et même Céline, Drieu, Jarry, Alphonse Allais, tous les moralistes ?… si c’est pour grenouiller encore un demi-siècle après dans le même potage de bénitier démocrate-chrétien ? Autant pisser sur leurs tombes !

Quarante Finkielkraut occupant quarante canaux médiatiques pour donner quarante versions du même mensonge, de la même propaganda libérale, et le pape ne voit pas clair dans ce bluff ? Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir…
Plus profondément encore que les philosophes qui sentent le moisi, au royaume des crétins ce sont les publicitaires qui sont rois, les Beigbeder, les Séguéla, les Sarkozy, etc. Voilà l’élite, la crème de notre “civilisation” (sic).

Il n’est pourtant que trop évident que cette avalanche de sophismes, tout ce verbiage certifié non-conforme n'est qu'un cache-misère. Quand on n'a que de la camelote à fourguer, alors le marketing et la réclame sont nécessaires. Ce grouillement d’avocats, de publicitaires, de philosophes, de journalistes, de cinéastes, de professionnels du syllogisme, qui finissent par tisser un voile opaque sur la vérité, ce grouillement n’est pas équivoque.
L’art véritable n’a pas besoin de syllogismes, de calembours ou de mots d'esprit pour se défendre, il parle de lui-même.

*

Un motif concret de désespoir pour un catholique en 2008, c’est l’imbécillité de marbre des démocrates-chrétiens qui l’entourent.
La presse démocrate-chrétienne regorge d’exemples de cette benoîterie et de cet esprit de collaboration avec le régime bourgeois libéral ; certes ces pieux crétins auront contribué à édifier la somme théologique démocratique !
Tel Tillinac, dans Famille chrétienne, ex-gaulliste, ex-chiraquien, désormais reconverti dans le sarkozysme, ce gugusse ne se doute vraiment de rien :
« En janvier il fait froid, on sait que l’hiver sera long et on dévêt le sapin de Noël de ses habits de lumière avant de le brûler.
(…) Je n’ai pas d’actions dans la maison Sarkozy et la “rupture” de style impulsée par sa bande m’a dérouté à maints égards. Tout de même, je sais gré à Sarko d’avoir bousculé les chromos, levé des tabous, rajeuni les cadres et somme toute rendu l’espérance plus plausible. »


De quel tabou veut-il parler ? Du tabou de l'accumulation de pognon qui fait des petits ? Vraisemblablement Tillinac est un vieux gâteux qui ne sait pas très bien ce qu’il veut dire : blablabla… En bon démocrate-chrétien, il prend la méthode Coué pour l’Espérance, le doute pour la Foi, et le bavardage existentialiste pour la Charité.

Mais le souffle de l’Esprit, le vent de l’Histoire, balayera tous ces collabos démocrates-chrétiens, les plus sincères comme les plus cyniques, pas assez tôt ou trop tard, peu importe, je ne m’en fais pas pour ça.

Commentaires

  • Hi, hi ! vous êtes délicieux, mon petit léporidé ! Pour vous, le Pape est donc victime d'un aveuglement voulu mais heureusement, vous, vous voyez clair ! Et vous allez lui dire, hein ! Du coup, il va voir ce qu'il va voir, en quelque sorte !

    Par ailleurs, il faut donc agir et c'est donc pour cela que, fort de votre théorie de l'action, vous vous contentez de multiplier les discours aigres, les notes de pisse-froid, les posts de critique bilieuse, tout en attendant, summum de l'action à laquelle vous incitez, que le souffle de l'Esprit agisse à votre place !...

    Bravo ! avec de tels discours et surtout de telles actions, on avance !

  • Le pape s'exprime dans un contexte politique particulier ; s'il n'est pas "censuré", à tout le moins il s'auto-censure. S'il croit encore à la capacité de la bourgeoisie capitaliste de se réformer, certes il est bien naïf : peut-être Sarkozy lui rappelle-t-il les notables bavarois nazis de son enfance ?

    De ma part, c'est sans doute trop demander au pape que de lui demander une révolution, j'en suis conscient. N'est-il pas le successeur de Pierre après tout, avec ce que ça suppose de reniement et d'entêtement ? C'est surtout saint Paul qui fait cruellement défaut.

    (Pour le reste, vos sophismes maurrassiens ou thomistes, vous pouvez vous les carrer où je pense, même comme fumier ils ne valent rien. Vous comme Daoudal vous êtes bien complice des démocrates-chrétiens.)

  • Effectivement, le fumier de lapin n'est pas des plus fertiles ! Vous ressemblez de plus en plus à ces vieux écrivains atrabilaires et minables, remplis de ces certitudes propres qui les autorisent à insulter et à invectiver tout ce qui ne va pas dans leur sens. Vous basses attaques sur la Pape rejoignent les veuleries de l'extrême gauche anticléricale et ne vous honorent pas.
    Quant à moi, j'agis, je crée, je fabrique, je concrétise, je transforme, de façon concrète, matérielle, tangible... et vos petites, frénétiques, éjaculations cérébrales me semblent bien dérisoires !

  • Eh bien je vous suggère de retourner à vos pâturages, Môssieur le gentleman-farmer théologien.
    Laissez-moi la critique du pape plutôt qu'aux laïcards qui n'y connaissent que dalle en matière de religion en dehors de la leur, et moi je vous laisse à vos "créations fermières" ; ainsi les vaches seront bien gardées.

  • Ne vous fâchez pas avec les fermiers, Lapinos, ils seront bientôt notre seule ressource... Et le pape ne le sait que trop !

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