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MON JOURNAL DE GUERRE

Ce qui vaut à Soljénitsyne le mépris de l'Occident, de cette grosse baderne de H. Kissinger en particulier, derrière les applaudissements automatiques, c'est que Soljénitsyne a pigé que la principale menace contre l'Occident vient de l'Occident lui-même, non de l'islam ou d'autres épouvantails.

Au plan de la politique commerciale crapuleuse des Etats-Unis ou de l'Europe, Soljénitsyne est donc parfaitement inexploitable.

Le peu d'estime que j'ai pour Soljénitsyne, maintenant : il a été incapable de voir que ce qui peut sauver l'Occident, avant même la religion orthodoxe, c'est le communisme.

Commentaires

  • Chacun est son propre ennemi, soit, pour aller plus loin que cette trivialité Soljénytsienne, abordons le soutien de l'Urss à la décolonisation, de concert avec l'amérique, alors que ces puissances restent les plus grand colonisateurs de l'histoire.
    L'occident cherchait à émanciper les peuples en douceur en les accompagnant vers le progrès tout en gardant un droit sur les matières premières comme rétribution. Comme résultat de l'intervention communiste, on trouve, au lieu d'une afrique civilisée, un continent hérissé de dictatures sans espoirs.
    Le rôle de Soljénytsine fut de dénoncer le système de l'intérieur, bien qu'il n'en connut que les aspects désagréables, sa formation technicienne l'ayant aidé à en décrire les rouages pervers sans détriment de l'observation de l'entours social que l'on sait minutieux.
    Curieux de se piquer de littérature et de philosophie sans parvenir à apprécier cet auteur, un des rares grands écrivain de l'après-guerres.

  • Soljenitsyne aurait-il eu de l'estime pour vous ?

  • Soljenitsyne aurait-il eu de l'estime pour vous ?

    (Dommage que les communistes n'aient pas organisé une rencontre entre Soljenitsyne et Georges Marchais ou Marie-George Buffet ! Cela aurait ouvert les yeux du visionnaire sur ce qui peut sauver l'Occident.)

  • "L'Occident cherchait à émanciper les peuples en douceur en les accompagnant vers le progrès tout en gardant un droit sur les matières premières comme rétribution." !!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Pauvre Occident capable de donner naissance à des penseurs aussi peu penseurs. On a honte en lisant des propos aussi catégoriques et que rien ne fonde.

    (Cf. Michelin en Indochine et le frein mis à la décolonisation, c'est-à-dire l'encouragement à poursuivre la "sale guerre". Cf. la culture du pavot introduite par Paul Doumer et l'exploitation scandaleuse des mines de charbon au Tonkin. Cf. Total au Nigéria. Cf..........)

  • C'est pourtant clair, j'évoque le temps ou l'Urss soutenait la décolonisation, donc l'après-guerre, l'époque de Soljénytsine, quand l'Europe cherchait à conserver ses colonies avec des mesures comme les collèges electoraux en Algérie, alors que l'Urss armait le Fln à travers l'Egypte. Ou en afrique Australe, à partir de l'Angola dont le Portugal finançait le développement, même processus qui dégénéra en guerre civile. etc, etc.

    Evidement quand on se limite aux mythes de la révolution prolétarienne, on peut pas suivre.

  • Vous évoquez un temps, Galafron, où l'Afrique était le terrain de jeu des services secrets du monde entier. KGB, MOSSAD, CIA. Quand à Soljénitsyne, comme n'importe quel Russe amoureux, il faisait une drôle de tronche une fois la CEI sortie du chapeau.

  • Juste un peu de mal à voir la "douceur" occidentale... Seriez pas un peu naïf?

  • Communiste ou capitaliste, on a la colonisation qu'on peut avec les moyens qu'on peut.
    Un penseur authentique ne peut être que hors-c(h)amp, non ? Ce pourquoi il est mal vu, et sa pensée trahie.

  • La Révolution russe n'est pas terminée.

  • Et je dis même plus : Elle ne fait que commencer !

  • Cette façon de Soljénitstyne d'être à la fois contre Kissinger et contre Staline me fait penser à Péguy parlant de Kant : "Kant a les mains pures car il n'a pas de mains".

    Soljénitsyne, dans son rôle de pope orthodoxe réfugié dans les collines du Vermont ne se distingue guère des derniers papes catholiques qui ne voulurent pas se mouiller et de leurs auréoles en toc.

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