Ce qui vaut à Soljénitsyne le mépris de l'Occident, de cette grosse baderne de H. Kissinger en particulier, derrière les applaudissements automatiques, c'est que Soljénitsyne a pigé que la principale menace contre l'Occident vient de l'Occident lui-même, non de l'islam ou d'autres épouvantails.
Au plan de la politique commerciale crapuleuse des Etats-Unis ou de l'Europe, Soljénitsyne est donc parfaitement inexploitable.
Le peu d'estime que j'ai pour Soljénitsyne, maintenant : il a été incapable de voir que ce qui peut sauver l'Occident, avant même la religion orthodoxe, c'est le communisme.