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L'enfant de choeur athée

Le prêcheur laïc Philippe Val a déclaré à la télé qu'il n'exclut pas, en dernier ressort, sur son lit de mort, de croire en Dieu. En quelque sorte si j'ai bien compris, la solennité de l'événement pourrait le faire changer d'avis. Mais, car il y a une nuance, il n'aimerait pas dans ce cas-là être filmé (?), afin, tenez-vous bien, qu'on ne sache pas qu'au dernier moment il a renié ce qu'il était auparavant...

Là où on sent bien le déclin de la religion athée c'est que Pascal ou Diderot étaient capables d'exprimer les mêmes sentiments mais de façon beaucoup plus élégante. Même Céline qui n'est pas vraiment le genre 'grenouille de bénitier' n'a pas une minute à accorder à ce genre d'enfantillages bourgeois, qu'ils soient de signe - ou de signe +.

Commentaires

  • Nous sommes d'accords, Lapinos, Val est un con. Cela étant, quitte à chasser les cons, je n'admet pas que l'on cogne sur les momies de Pascal ou de Diderot.
    Cela ne fait que de la poussière pour pas grand chose.
    Mais moi, au moins, je respecte cette poussière et je pense que tous les vivants ont autant peur de la mort que de Dieu !
    Parce que Dieu et la mort, c'est la même chose Lapinos.
    Pascal le savait (peureusement) et Diderot s'en doutait. Voltaire en était sûr ! Et Baudelaire comme Rimbaud l'ont dit.
    Usez votre (grande) culture sur les cons vivants (ou pas), Lapinos, mais encore une fois, arrêtez de taper sur les morts qui n'en peuvent mais.

  • Lapinos tire sur tout ce qui bouge et vice versa, Lothar : tu le sais bien.
    Ne perd pas ton temps à flatter son incohérence délicieuse : simplement arrête de le lire ; ou alors tais-toi.
    Notre Lapin adore jouer les OVNI dans la pensée, et les zèbres dans son terrier.
    Non mais !
    Lapin, GM clé sous le paillasson : que disent le Christ, Marx, Drieu, Soral et Le Pen ?
    J'ai vraiment besoin de ton aide.

  • @ Guit'z : Allez vous faire foutre avec vos conseils à la con.
    Encore une fois, au vingt et un siècle où nous semblons être comme des damnés, il me semblerait bien juste désormais de foutre la paix aux morts qu'ils se nomment "Nitche" (comme dit le le lapin) ou Jésus Christ (comme dit l'Autre)
    Les vrais guerriers ou croisés ne tuent que du vivant et ce n'est que de bonne guerre en fait.

  • Vous n'avez aucune idée de la guerre, Lothar. Lisez Dante et vous verrez que les pires suppôts sont souvent à l'intérieur de l'Eglise. Les blasphèmes de Pascal sont plus graves que ceux de Nitche.

    Comment en vouloir à un athée de défendre les théories racistes de Darwin ou idiotes de la physique quantique ? - ces spéculations font partie de la religion laïque binaire - quand la plupart des chrétiens eux-mêmes se vautrent dans la superstition, la science empirique ?

    Etant marxiste je n'ai pas la même idée de la mort et de la vie que vous. Isolé comme je suis, si je ne sentais pas à mes côtés la présence de combattants pour la charité tels que Marx ou Bloy, il y a longtemps que j'aurais rompu le combat, désespéré par la racaille démocrate-chrétienne et ses agissements.

  • Tiens à propos d'église (qui ne sont plus désormais et hélas que des ONG ou des bâtiments en ruines comme les autres), à noter que le grand et regretté Blaise Pascal est enterré dans l'église Saint-Étienne-du-Mont "côtes à côtes" avec le peintre Eustache Le Sueur , le poète Racine et Isaac Lemaistre de Sacy.
    Vous pourrez aussi y cracher tout à votre aise sur la tombe du père de Charles Perrault pour régler tous vos contes avec les morts décharnés, froids et muets, si vous êtes encore en surplus de salive cholérique.

  • Mais pour moi BHL, d'Ormesson, Sollers ne sont pas moins morts que Pascal ou Nitche. Seriez-vous Allemand ou Hollandais pour avoir une idéologie de la vie et de la mort aussi linéaire ?

  • J'ai une vision scientifique de la mort Lapin : Mettre à l'épreuve le troisième principe de la thermodynamique, mais le plus longtemps possible sachant que cette hyène noire ne s'intéresse en fait qu'à notre corps que nous trainons nuit et jour comme un boulet et que nous essayons "d'alléger" avec tous les expédients possibles (alcool, drogues, médicaments, sport, excitations sexuelles, écritures, discours et j'en passe et des meilleures)
    Par contre, pour ce qui est de l'esprit, je suis plus spirituel et surtout beaucoup plus poète (oui, je sais, c'est très con de nos jours, mais bon)
    "Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille ; tu réclamais le soir ? il descend ; le voici..."
    Mais le poète se doit d'être quantiques (arrêtez de rigoler SVP) et de refuser de mettre les gens (morts ou pas) les gestes et les choses dans des petites boites comme vous le faites si bien et tous les jours, Lapinos !
    Ça c'est bien français et communiste tiens !
    Les petites boites !
    Ce sont avec ces petites boites à la con que les européens (dont je voudrais être — spirituellement) ont perdu leurs racines et leur antique spiritualité (le vrai Graal en fait)
    Je ne tends qu'à la retrouver ; je suis un druide Lapinos !
    Oui, vous pouvez rire, mais c'est bien vous qui m'avez appris que le Christ et le Christianisme n'était que "politique" et rien de plus.
    Ce brave empereur Constantin dont l'empire était ruiné et à vau-l'eau l'avait bien compris : Autant que les prêtres soient riches, persuasifs et innovants, fussent-ils juifs !
    Ce n'est pas une belle vision marxiste de l'histoire du Christianisme ça, Lapinos ?
    Je taquine, allez !
    Quoique...

  • Vous confondez la dynamique avec la vitesse. C'est un peu comme quelqu'un qui confondrait le droit avec la vie. Je maintiens donc que votre idée de la mort est on ne peut plus conventionnelle.

    Que vous soyez un poète en revanche, je ne le conteste pas. L'Apocalypse est un combat à mort entre les artistes et les poètes. La différence c'est que les poètes feignent de ne pas le mener, ce combat.

    Voyez Proust, par exemple, la manière caractéristique dont il poignarde l'art dans le dos.
    Voyez aussi comme le cinéma, cette idéologie de macaques, vampirise l'art.
    Du poète bien intentionné et peut être même surtout contre celui-là, les artistes doivent se garder farouchement. Il est comme l'ours de la fable qui voulant éviter la piqûre à son ami lui broie la tête avec un rocher.

    Est-ce que vous ne vous foutez pas du monde avec vos petites cases ? De la part de quelqu'un qui se veut quantique et juriste, avouez qu'elle est bien bonne. De la cellule du temps dérivent toutes les autres. A l'Etat policier correspond le règne de la cinématique et de la physique quantique, la poésie qui dégouline de partout, dans le métro, dans les assiettes, la publicité. Voilà le totalitarisme qui n'est pas incompatible, bien au contraire, avec l'alexandrin et les bouts rimés, les jeux de mots.

    Vous confondez la France avec Descartes, et Descartes n'est pas Français, c'est un métèque hollandais. La France c'est Daumier qui VOIT que les avocats dans leurs robes noires ne sont que des suppôts de Satan, une armée de poètes déterminés à détruire la Vérité.

    L'originalité de la France dans le concert des nations européennes, malgré le fléau de l'idéologie démocrate-chrétienne et de sa métastase laïque vient de ce qu'elle est la dernière nation au monde à avoir connu l'art vivant et révolutionnaire : Géricault, David, Ingres, et même Delacroix qui à la fin de sa vie, crie sa haine des banquiers, de la photographie et de la démocratie bourgeoise, sa haine des mots.

    Quand je dis que mon boulanger est plus savant qu'Einstein, ce n'est pas une question de case mais de hiérarchie, c'est de la Science. Je le prouve. Dans son domaine, mon boulanger sait ce qu'il fait ; dans le sien, Einstein se prend les pinceaux et ne sait même pas la différence entre l'algèbre et la géométrie. C'est donc un crétin, et ceux qui le vénèrent, bien plus encore. Si on lit avec attention Einstein on voit bien en effet qu'il est lui-même assez peu persuadé de son propre génie, puisque l'Absolu qu'il veut remettre dans la science se change en relativisme, et son idée vague du temps qu'il croit une idée souple (Poincaré parle de caoutchouc), ce mirage possède en réalité la même raideur cadavérique que le cartésianisme.
    (Si vous ne laissez pas tomber la quantique, Lothar, vous resterez toujours au même niveau intellectuel qu'un journaliste du 'Figaro' ou de 'Libé'.)

  • Je vous cite mon Lapin : "et Descartes n'est pas Français, c'est un métèque hollandais"
    Putain ! Il faut l'écrire ce genre de connerie hein ! Vous avez bu ou quoi ?
    Ça c'est vraiment de la petite case à deux balles ; de la petite boite à chier dedans ; ça c'est vraiment de la cellule minuscule et étriquée à jamais !
    Mais non mon vieux, vous n'avez rien compris à ce que je voulais vous signifier : Marx jeune fut génial pour avoir inventé le marxisme qui est une machine rimbaldienne de dernière génération.
    Malheureusement pour lui, la vie (une femme, un exil, un gosse et la pauvreté) l'a fait passer du philosophe à l'idéologue cartésien à deux balles qui s'est cru inventeur du communisme.
    L'utopie c'est pour les vrais et bons poètes, Lapin, pas pour les fonctionnaires !
    Par ailleurs, la philosophie quantique (dont je suis un des inventeurs hein !) n'a rien à voir avec notre bon Descartes des familles, mais elle s'inspire de la démarche des alpinismes (à savoir : Toujours trois appuis partout où il faut pour grimper au septième ciel et entre temps, avec tous les autres membres, vous faites tout ce qui vous passe par la tête — vous branler si vous pouvez ou cliquer sur la télécommande)
    Quant au Marcel, cette tête d'oreiller, vous savez où vous pouvez vous le mettre ?

  • Pour inventer la géométrie algébrique comme Descartes l'a fait (au XVIIe siècle après J.-C. !) et régresser ainsi jusqu'à Pythagore, il faut avoir le mépris d'un Batave ou d'un Allemand pour l'art.

    Je vous accorde que l'"équation France" ne comporte pas que des "données" catholiques, loin s'en faut, mais ce qui fait l'originalité de la France en Europe, je le maintiens, même si la différence est aujourd'hui presque entièrement effacée, c'est l'amour de l'art et le dégoût de la poésie et de la philosophie, par conséquent.

    Non que la France soit la seule détentrice de l'Art dans l'Histoire, mais elle est la dernière à avoir abrité des artistes. D'où lui viennent ses certitudes. Le poète c'est différent, lui ne sait rien mais veut toujours avoir raison. Et la manière des poètes d'avoir toujours raison, c'est de ne rien dire : vous avez là à la fois Heidegger, Descartes ou Einstein, crétins d'une transparence quasi-totale.

    Et les petits pastiches de Rimbaud, vous pouvez vous les carrer au cul, ça fera des vermicelles. S'il faut rattacher Rimbaud au communisme, c'est avec Staline et ses orgues que ce géorgique petit crétin des Vosges a le plus d'accointances.

  • Pas crétin des Vosges, mais des Ardennes, Lapin. Où l'on fait aussi d'excellent jambon d'ailleurs. Une "tête de l'Art" comme vous devrez le savoir.
    Je sais bien que la passion soulève des montagnes, mais quand même !

  • Un peu plus et je confondais Rimbaud avec Bayrou.

    Sur les rapports entre la charcuterie et la poésie, je ne suis pas encore parvenu à une conclusion sérieuse, même s'il semble y avoir un lien entre le saucisson et l'obscurantisme. La farouche arriération philosophique des Allemands, par exemple, est un bon exemple. Voyez ces dépendeurs d'andouilles que sont Heidegger, Husserl, Arendt, toute l'école de Francfort... C'est invraisemblable ! On se met à la place de Rabelais, confronté aux mêmes farouches branleurs et qu'il pensait avoir vaincus. Eh bien non, ça recommence, la horde des doctes ignorants occupe de nouveau le terrain, les Finkielkraut, Sollers, BHL, Ferry, Millet, par la grâce illuminée de la télévision.

  • Lapinos, un jour ou l'autre nous devenons tous des charcutiers à notre compte ou pour celui des autres et ce, que nous soyons des gens bons ou pas. Alors...

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