Navrants gauchistes qui continuent de parler de 'lutte des classes' pour décrire la situation française ! Pour Karl Marx la lutte des classes cesse en France dès 1851 avec l'élection à la présidence de Napoléon III par une classe qui n'est pas la sienne. De fait Napoléon III ne tardera pas à bafouer les intérêts de la paysannerie pour donner toute satisfaction à la bourgeoisie laïque qui le finance (même hiatus, à son échelle, pour Sarkozy, élu du peuple sponsorisé par la bourgeoisie démocrate-chrétienne et laïque).
Ce n'est pas seulement une question de mots. Cela signifie que Karl Marx a, dès le milieu du XIXe siècle, une meilleure compréhension de la 'mondialisation' que les mouvements ouvriers français n'ont aujourd'hui, sans compter les intellos de gauche dont on se demande parfois s'ils ne confondent pas Marx avec Balladur, comme Daniel Bensaïd.
Ce qui a remplacé les classes réelles, selon la doctrine marxiste, sous l'effet de la division du travail à l'échelle internationale, c'est le SENTIMENT d'appartenance à une classe, dont les contours réels ont disparus, sentiment qui a pour effet de fausser complètement la science politique.
Ainsi on peut trouver ridicule que Le Pen se réfère à Marx, mais ça ne l'est pas plus que pour Besancenot. L'un et l'autre sont deux politiciens nationalistes. Les ouvriers français sont pour les esclaves chinois ou indiens l'équivalent de ce que les aristocrates étaient pour la plèbe affamée sous le règne de Louis XVI : des privilégiés, et plus étourdis encore que Marie-Antoinette.
Commentaires
Le Pen eut des "périodes" d'influences qui le firent passer d'un Nationalisme Colonial teinté de gauchisme au Libéral-Conservatisme (les Libéraux-Conservateurs ne connaissaient visiblement l'existence de Poujade qui à la fin de sa vie appela à soutenir Chevènement) pour arriver à une ligne politique presque aussi insaisissable que celle des radicaux de gauche.
Alors qu'il finisse Marxiste ; que Kémi Séba fricote avec Soral ; que des Juifs aient placés leur confiance en des Baptistes Texans ; que des Chrétiens d'apparence sincère, passent l'essentiel de leurs soirées solitaires à dire combien la défense du Judaïsme et de l'Occidentalisme (hi hi hi s'ils savaient le sort que leurs réservent les "Occidentalistes" ) sont un rempart pour la Chrétienté ; que la principale préoccupation des habitants de cette planète est de savoir si l'indice des semis-conducteurs ne va pas provoquer un effondrement du secteur de l'électronique grand public, alors que le transhumanisme est dans la place... Je ne trouve plus grand chose ridicule.
- Plus raisonnable pour un juif de placer sa confiance dans l'Allemagne nazie que dans le Texas, en effet. Sans Moïse, le peuple hébreu aurait-il fui l'Egypte ?
- Pour moi Le Pen est victime de ce que j'appelle le 'syndrome Drieu La Rochelle' ; ce qui retient Drieu de quitter le camp de la bourgeoisie, c'est une sorte d'honneur mal placé ; il refuse de cracher dans la soupe qui l'a nourrie, même si elle lui paraît de plus en plus amère. Le Pen est un pupille de la Nation, à qui il estime sans doute devoir beaucoup. Or la Nation, cette salope, est indissociable de la bourgeoisie et des cartels.
- Sinon je crois que ce qui a gêné la carrière de Le Pen, c'est l'argent, l'héritage Lambert. Sans cet héritage qu'il aurait dû refuser, il aurait fait un tribun communiste hors pair. Comme quoi l'argent pourrit tout. La seule déclaration communiste lors de la dernière campagne, c'est Le Pen qui l'a faite, affirmant que l'intelligence n'est pas seulement dans la tête mais dans les mains aussi. Besancenot & Cie donnent une image déplorable du peuple. Les Français ne sont pas jaloux du pognon de Pinault et Arnault dans l'ensemble ; ils ne rêvent pas de gagner plus mais demandent un minimum de respect et de liberté. La coupe est pleine des mensonges de la chienlit gaulliste.