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Victimes de la mode

"La catastrophe naturelle est dans les médiats" : pour dire non pas seulement que la mort et la désolation en Haïti sont dans le poste de télé et les journaux, mais que les médiats participent eux-mêmes de la catastrophe naturelle, ventilant la bêtise à travers le monde comme un poison mortel.

Ainsi lorsque les médiats se précipitent pour traduire "apocalypse" par "cataclysme", alors que dans l'Apocalypse la catastrophe n'est pas surnaturelle mais artificielle, le combat des partis du diable entre eux, précédant leur extinction. L'excitation de la bêtise humaine passe par l'hypertrophie de l'âme, effet de la politique. Et rien n'est plus efficace pour développer l'âme qu'un miroir comme le cinéma ou la télé. Placer un enfant devant la télévision est le meilleur moyen d'en faire un pédéraste. Salaud de Newton !

Commentaires

  • "Et rien n'est plus efficace pour développer l'âme qu'un miroir comme le cinéma ou la télé. "

    C'est vrai. Quand j'étais petit, je me prenais pour Goldorak, c'est dire.... Et ça m'aidait pas à séduire les filles que je croyais très légitimement à ma portée, en tant que sauveur du monde, mais qui au fond se jouait de ce petit merdeux à l'allure prétentieuse, tout engoncé qu'il était dans son amrure cybernétique en forme d'anorak de chez carrefour...

    Bon moi ça va, a force de vous lire je deviens moins pédé, mais j'ai un ami, lui... debled, vous connaissez ?... et bah il s'en est pas remis le pauvre... sur son étagère dans l'entrée à gauche, il arbore encore fièrement sa bible des temps moderne : les oeuvres complètes de Ken le survivant... et j'ai beau lui dire que du temps des nazi il aurait fini dans un camps, il se prends toujours pour un sur-homme...

    Tout ça pour dire que la télé-vit-fion, et au delà des japoniaiseries qui confortent le gnard dans l'illusion de toute puissance, ou encore des américonneries que je soupçonne d'être bien pires car plus sournoises (on pourrait ériger un mémorial des victimes de Walker Texas Ranger, dont les âmes on subit le même destin que celui de la grenouille de la fable... sauf que dans une tête, ça n'explose pas une âme... ça suit sa route en état de mort clinique ) et sans parler des nos merdes locales, qui ont au moins le mérite de ne s'adresser qu'à sa clientèle de classe...
    Bah oui... la télé c'est caca x)

  • La télé existe PLUS depuis un bon moment, c'est le péché mignon du Lapin, c'est tout! (y a guère qu'ici qu'on peut la regarder en ce qui me concerne) déjà Pompidou disait que c'était la voix de la France, et la figaroud a corrigé en suggérant que si c'était déjà la voix du français, ce serait pas mal (F.Giroud) elle défend sa langue , normal pour une vipère.

    A ce propos de vipère, je te trouve bien mieux placé pour défendre l'Apocalypse mon Lapin. Je t'ai proposé une devise, pour se payer d'un titre: L'Apocalypse ou la mort, nous vaincrons! (en hommage au capitaine Sankara, le seul catholique marxiste de langue française à ma connaissance qui allait d'abord faire ses discours à Harlem et ensuite à l'ONU, et toujours avant et après la messe)

  • La seule fois de ma vie où j'ai failli voter! En 87, c'était pour lui, Thomas Sankara. J'ai pas eu le temps, il a été assassiné par cette gouape de Mitterrand ET ce grand con de Chirac. Responsables ET coupables ces deux fiottes!

  • La télé n'existe plus... je pensais à la blogosphère et Internet beaucoup plus efficace en terme de miroir grossissant de l'âme. (et que la télé et le cinéma se regardent de plus en plus sur Internet -6- on prévoit la disparition imminentes des salles de ciné et des postes de télé -6- c'est juste un effet de mis en abîme de plus)

    Ha oui, failli voter pour Sankara "La Patrie ou la mort, nous vaincrons!" ça doit être ce "Patrie" qui me gênait, et comme il émancipait les femmes, j'ai dû entendre "Matrie". mais t'sais, tout bon comme je te disais, j'ai pas eu longtemps à hésiter.

  • "La télé n'existe plus... je pensais à la blogosphère et Internet beaucoup plus efficace en terme de miroir grossissant de l'âme."

    Oui mais au commencement était Chuck Norris. De là fleurirent une multitude de blogs où des sous-chuck norris racontent leur vie minable.

  • Un effet de cristallisation de plus et l'image de "la mer de cristal" dans l'Apoc en est d'autant plus limpide... ça fait un cliiiiiiiing d'une pureté quand tu tapotes pic pic dessus avec ton glaive. Et tu cherches et soudain ça fait poc! ha tu te dis, là c'est creux, y a une fêlure. Si Internet capote, (j'ai lu ça quelque part dans science&vie chez mes curés de l'Institut que ça tenait plus qu'à un fil cette toile, (on va dire que j'interprète mais en substance c'était mathématique, le comble, non!) ça risque d'être autre chose qu'un cataclysme naturel en terme de désordres calamiteux. L'humanité privée de ses yeux et de ces oreilles, ça risque de se heurter violemment dans le noir, tu crois pas?

  • et surtout Apostrophe Ignardus, émission montée sur pivot pour faire tourner la tête des kent et des barbies qui se "parcourent par l'écriture" (ou une connerie dans le genre) avec propriété intellectuelle et droit réservé à la reproduction, à la clé.

  • et à la clef aussi! comprenne qui pourra...

  • Internet me paraît comme Ignardus très secondaire, non pas sans importance mais "dérivé de". Par ailleurs en tant qu'artiste je vois dans le cinéma un reflet de la mort et du destin. L'attrait des nazis et des sectes sataniques d'Hollywood pour le cinéma (dans le double sens de la cinématique mathématique et divertissante), cette attirance me paraît justifiée. Le mythe de Narcisse comme la fable des enfants de Hamelin, entraînés vers le gouffre sur un air de flûte, traduisent le caractère fatal de la réflexion (le cinéma est musique et reflet animé séduisant). La perversion particulière du cinéma, disons par rapport à la musique classique, c'est que c'est un iconoclasme qui se présente au Béotien comme une image.

    "Elle (la bête nouvelle) opérait aussi de grands prodiges, jusqu'à faire descendre le feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes, et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, persuadant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête qui porte la blessure de l'épée et qui a repris vie. Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de façon à la faire parler et à faire tuer tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête." Ap. XIII, 11.

    Le cinéma dans les guerres modernes mondiales a joué un effet mobilisateur décisif. On a des exemples récents d'images cinématographiques capables de faire croire n'importe quoi au monde entier ; par exemple qu'Obama va sauver le monde juste parce qu'il est noir à l'extérieur et diplômé d'Harvard à l'intérieur.
    On peut se demander dans quelle mesure l'Iran n'a pas échappé à la menace terroriste yankie juste parce que les médiats yankis n'ont pas été en mesure de mobiliser une opinion US échaudée. Etc., etc.

  • Ignardus te parait secondaire? dérivé de?
    Sérieusement, je me disais qu' Internet devenant le support unique de la télé et du cinéma, ce dernier se trouverait pris dans la toile, un peu comme la musique que la plupart préfère écouter chez eux qu'en "concert". Dans les manifestations réelles (salles de ciné, de concert, opéra, café, rue autobus métro auto boulot) je ne vois plus que des zombis connectés. Ce dérivé me fait l'effet d'un parfait si on peut le dire en terme de médecine...

    d'autre part Internet permet à la bête de parler, sur le cinéma et la musique entre autres... de parler de tous les côtés à la fois, y compris de derrière l'écran (de ciné de télé de l'ordi) depuis, l'écran etc. une mise en abîme (baroque?) redoutable, cristalline et aveuglante.
    Donc je suis pour la faire s'en tenir à Internet, ce serait le piège, vois-tu...

    Obama, Mandela, et même Sankara, je veux bien te le concéder...

  • Un maquereau poujadiste se plaignait l'autre jour à la télé qu'internet taille des croupières à son petit commerce de films de cul ("artistiques", ça va sans dire).

  • pute vierge, j'en dis des iconneries. Dieu merci les paroles s'envolent.

    "un iconoclasme qui se présente au Béotien comme une image."

    Ou comment faire prendre le cochon pour de l'art aux laïciens.


    Celui qui m'a vu a vu le père...
    L'esprit et la matière...
    Le plus court chemin entre ces deux points c'est la ligne droite.
    Une image qui parle sur un écran de fumée.
    Vanité des volutes.
    Volupté statique de la droite contre charme dynamique de la courbe.
    Envouté par les volutes, la ligne se dédouble pour ouvrir le vagin qui danse danse dans ce monde sur un air de pipeau, l'origine du monde, l'abime sans fin, la vulve du démon.

    La fumée mène au Ciel ou je perds mon temps? Dieu Lui-même l'aurait dit...au-delà de l'imaginable.

    J'ai des affreux de la réflexion, je crois.

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