Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La mort d'Oedipe

Même la fripouille Berthold Brecht est bien obligée d'admettre que si on veut sortir du cambouis du sentimentalisme germanique, il n'y a qu'à lire la Bible. Plus on s'éloigne du tribalisme, quel que soit son dégré d'évolution, plus on s'éloigne "de facto" des sentiments.

La tragédie grecque est aussi liée au mépris de ce peuple vis-à-vis des questions sexuelle et familiale, qu'elle met en accusation dans le mythe du tyran Oedipe, qui décrit le cycle politique complet, de l'inceste jusqu'à la décadence en passant par le parricide et la trahison.

Si Shakespeare était Claudel, on pourrait lui reprocher de mal tailler l'étoffe psychologique de tel ou tel de ces héros ou salauds qu'il met en scène. Mais Shakespeare ne boite pas.

Les commentaires sont fermés.